Très discrets à la deadline, les Warriors veulent croire en leur groupe actuel : bonne tactique ou échec assuré ?

Le 09 févr. 2024 à 13:09 par Nicolas Meichel

Stephen Curry 26 janvier 2024 Warriors
Source image : NBA League Pass

Alors qu’on attendait les Warriors actifs à la NBA Trade Deadline, la franchise de San Francisco a été discrète, très discrète. Seul Cory Joseph est parti contre un second tour de draft. Ne trouvant aucun moyen pour se renforcer, les Warriors comptent sur la progression du groupe actuel pour remonter dans la hiérarchie de l’Ouest.

À l’image des Lakers et des Bulls, les Warriors ont longtemps été dans les rumeurs de transferts… pour pas grand-chose au final.

Sur un marché où plusieurs grands noms avaient déjà trouvé un nouveau point de chute (Pascal Siakam, OG Anunoby…), Golden State a préféré ne pas toucher à son effectif. C’est vrai que la marge de manœuvre pour s’améliorer via un transfert était limitée pour les Warriors. Mais pour une équipe seulement 11e de l’Ouest alors qu’elle est censée viser les sommets, ça peut paraître surprenant.

Alors, comment expliquer cette non-activité à la trade deadline ? En se focalisant sur la récente dynamique des Dubs.

The Golden State Warriors are statistically one of the NBA’s better teams since Draymond Green returned. What does that mean for them ahead of Thursday’s NBA trade deadline? https://t.co/YusGzYlu5p

— San Francisco Chronicle (@sfchronicle) February 7, 2024

Si le bilan global des Warriors reste négatif (23 victoires – 25 défaites avant la deadline), le momentum est lui positif : six victoires sur les neuf derniers matchs, avec dans le lot trois courtes défaites qui auraient très bien pu être des victoires (deux défaites en prolongations, deux défaites d’un petit point).

Ces bons résultats semblent avoir influencé la tactique des dirigeants en amont de la deadline.

Alors que personne n’était intouchable dans l’effectif en dehors de Stephen Curry, tout le monde est resté au final. Les Warriors veulent croire en leur groupe actuel et en sa capacité à remonter dans la hiérarchie de la Conférence Ouest.

Le retour de suspension de Draymond Green a boosté le niveau de l’équipe des deux côtés du terrain, nouvelle preuve de l’importance de Dray malgré les pétages de câble qui ont caractérisé son début de saison. Jonathan Kuminga a lui clairement franchi un cap dans son développement ces dernières semaines, jouant tout simplement le meilleur basket de sa carrière (24 points de moyenne sur les 12 derniers matchs). JK est désormais un membre indispensable du cinq, avec Draymond, Curry, Klay Thompson et… Andrew Wiggins, qui revient bien. Kuminga et Wiggins ont rarement été alignés ensemble en début de saison, mais participent aujourd’hui – en même temps – au renouveau des Dubs.

“Si tout le monde joue à son meilleur niveau, je pense qu’on peut rivaliser avec n’importe quelle équipe de la Ligue.” – Mike Dunleavy Jr., manager général des Warriors

Vous l’avez compris, au lieu de changer le roster, les Warriors veulent plutôt conforter leur dynamique actuelle.

Ils comptent sur le retour en forme d’Andrew Wiggins. Ils comptent sur le prochain retour de blessure de Chris Paul et Gary Payton II. Ils comptent sur la capacité de Klay Thompson à rebondir. Ils comptent sur la grosse montée en puissance de Jonathan Kuminga mais aussi le potentiel de Brandin Podziemski. Et puis évidemment, ils comptent sur la brillance de Stephen Curry.

Au final, il faudrait quand même un sacré alignement de planètes pour que les Warriors puissent réintégrer l’élite de l’Ouest lors du reste de la saison. Mais il ne fait aucun doute que ça va mieux à Golden State aujourd’hui. Et on a appris à ne jamais, jamais, sous-estimer les Dubs.

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Sources texte : NBC Sports Warriors, San Francisco Chronicle


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