Guide touristique pour les NBAers à Paris : que faire dans la capitale ?

Donovan Mitchell, Mikal Bridges et consorts vont passer encore un peu moins de 72h à Paris. Pour leur faire gagner du temps, nous avons décidé de leur partager nos coups de cœur de la capitale, les choses à ne surtout pas manquer.

Juste avant de commencer, nous rappelons aux joueurs de Cleveland que, si, c’est normal qu’il y ait des personnes qui vivent dans une ville.

• La Tour Eiffel a déjà été aperçue par les deux équipes et par le short de Sam Merrill. Mais la meilleure vue de la capitale ne se trouve pas à son sommet mais plutôt sur le toit de la Tour Montparnasse ou de l’Arc de Triomphe.
• En parlant de belle vue, rendez-vous sur les escaliers de la butte Montmartre vers 17h. Avec un petit peu de chance, vous pourrez apercevoir des monstres athlétiques jongler avec une balle de foot en drapeau sur un lampadaire.
• En redescendant de ce merveilleux quartier, vous pourrez déguster de la cuisine française traditionnelle pour pas cher au bouillon Pigalle. Attention à ne pas aller dans les boutiques voisines, le menu ne sera pas le même. Quoi qu’il pourrait bien plaire à Tristan Thompson.
• Pour rester dans le traditionnel, si vous souhaitez apercevoir des rats, rendez-vous Porte des Batignolles. Petit conseil : ne les laissez pas tirer vos cheveux, vous repartirez avec la rage et non une ratatouille.
• Si vous souhaitez vous détendre et oublier le coaching de JB Bickerstaff, vous pouvez retrouver des pintes de blonde à 3 euros 50 à l’Ernest près de Montparnasse ou au Viaduc à Gare de Lyon. Un de mes chers collègues me somme aussi de placer un big-up à l’Antidote dans le 5e arrondissement.
• Si vous êtes en manque de médias et que vous souhaitez vous faire interviewer, rendez-vous à Châtelet pour le micro-trottoir passionnant du jour : Gabriel Attal, smash or pass ?
• Pour une autre vraie expérience parisienne, vous pouvez vous rendre dans la Ligne 13 du métro aux alentours de 18h45. Et ne vous plaignez pas, les billets ne coûtent pas encore 4 euros. Si vous revenez en juillet, ça sera le cas.
• Il ne faut pas arrêter de s’entraîner et pour ça, rien de mieux que le Playground Bir-Hakeim, lieu où le rédacteur de cet article a perdu son ligament croisé. Si vous cherchez bien dans les poubelles du quartier, vous pourrez peut-être retrouver son genou.
• Pour s’instruire, les musées pullulent : Orsay, Rodin, Picasso ou encore le Louvre qui vous propose une nocturne vendredi soir si vous n’êtes pas encore reparti de l’autre côté de l’Atlantique.
• Si le nocturne rime pour vous avec musique forte, bouteilles chères et personnes qui ne dansent pas (car oui c’est une règle dans les boîtes de nuits parisiennes), on peut vous conseiller le Duplex, l’Aquarium ou le Rex Club.
• Si vous souhaitez voir une équipe de sport gagner, rendez-vous au Parc des Princes (sauf le mardi ou le mercredi), si vous souhaitez voir une équipe de sport perdre, rendez-vous au Palais Marcel-Cerdan (sauf quand il y a Wemby).
• Pour faire votre shopping, le rédacteur de cet article ne peut malheureusement pas vous conseiller sur les boutiques de luxe car son morlingue n’est pas très rempli. Mais pour des bonnes affaires à petit prix, direction les Factory Store de Plaisir. Prévoir 45 minutes à 1h de route : les Nike et Adidas à 30 balles, ça se mérite.
• Si vous souhaitez voir Tony Parker en statue de cire, allez au Musée Grévin. Pour apercevoir le vrai, continuez de rêver, car si les gens ne rigolent pas lorsque vous parlez de vos rêves, c’est que vous ne rêvez pas assez grand.
• Enfin, s’il y a un événement à ne pas manquer cette semaine à Paris, c’est ce jeudi soir à 20h à l’Accor Hôtel Arena, mais ça, vous êtes plus ou moins contractuellement obligés d’y être.

Pour terminer, nous rappelons aux joueurs de Brooklyn que si, c’est normal que les parts de pizzas coûtent plus d’un dollar.

Source texte : Stéphane Bern