Un système de “trade” en EuroLeague instauré dès la saison prochaine ?
Le 09 janv. 2024 à 12:11 par Nicolas Vrignaud
Les trade deadlines de l’hiver et de l’été sont des passages très animés de la saison en NBA. En EuroLeague, le système est très différent, puisqu’il n’autorise pas d’échanges de joueurs entre équipes durant la saison. Une règle qui pourrait changer, puisque Goran Sasic, directeur de l’association des coachs d’EuroLeague, a annoncé vouloir travailler avec l’association des joueurs et l’organisation de la compétition pour pouvoir créer un système de trade.
À côté de sa diatribe à l’encontre des propos récents de Tony Parker au sujet de l’ex-coach de l’ASVEL, Gianmarco Pozzeco, le président de l’association des coachs d’EuroLeague, Goran Sasic, a exprimé – pour le Meridian Sport – une idée pour éviter les ruptures de contrat visant les coachs. Selon lui, cela passe par l’instauration d’un système permettant aux équipes participantes d’échanger les joueurs, sans toucher à leurs contrats.
“Nous devons encore réfléchir à la manière de développer quelque chose au profit du sport, car il y a quatre ans, nous pensions que la mauvaise pratique de rupture de contrat serait résolue avec la création du Tribunal arbitral pour la résolution des litiges de l’Euroleague, tandis que le l’EuroLeague contrôlait les retards de paiement.”
“Nous sommes arrivés à la conclusion qu’il faut répartir équitablement les responsabilités, et nous travaillerons avec l’EuroLeague et l’ELPA [Association des joueurs de l’EL] pour introduire un principe de marché des transferts qui pourrait être appliqué à partir de la saison prochaine, afin que les clubs puissent échanger des joueurs.” – Goran Sasic.
Il s’agit de quelque chose d’extrêmement novateur pour une telle compétition, puisqu’un tel système faciliterait sans doute énormément les transactions, mais poserait aussi nombre de problèmes. À commencer par le fait que les équipes jouant en EuroLeague évoluent aussi dans des championnats nationaux, qui ont des règles propres concernant les transferts. Sans parler de tout l’aspect fiscal lié aux montants des contrats, qui peut différer en fonction du pays de l’équipe. Certains clubs seraient alors favorisés.
Il faut également penser aux joueurs eux-mêmes, pour qui bouger d’un pays à un autre avec une famille peut s’avérer très compliqué, surtout sur le plan linguistique. Certains ont ainsi réagi sur les réseaux sociaux, à commencer par Joffrey Lauvergne, qui rejette formellement l’idée.
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— Joffrey Lauvergne (@1JOLOLO) January 9, 2024
Source : Meridian Sport