La saison 2023-24 du Miami Heat… dans un monde idéal

Le 22 oct. 2023 à 12:50 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? Le Miami Heat !

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Arriver bien placé en Playoffs c’est quand même mieux

Se faire une petite frayeur en play-in avant d’aller accrocher la Finale NBA c’est bien, arriver reposé en Playoffs et faire face à des matchs-ups plus tranquilles c’est mieux. On sait que la Heat Culture impose des guerres viriles et des parcours sinueux, mais cette saison le Heat a compris que pour garder un peu de fraîcheur sur la fin le bal commence dès le mois d’octobre. L’équipe de Coach Spo est un vrai rouleau compresseur et déboule à Noël avec le meilleur bilan de l’Est, pendant que Bucks et Celtics apprennent à jouer différemment, pendant que James Harden tente vainement de traîner Joel Embiid dans des bars un peu sombres de Philly. Premiers à Noël, deuxièmes à la coupure du All-Star Game et troisièmes en avril, Bucks et Celtics ont accéléré et Joel Embiid s’est laissé embrigader. Avec 53 wins le Heat est solidement accroché au podium de l’Est et va s’offrir un premier tour de Playoffs tranquille (4-1 face aux Knicks) avant de se retrousser les manches en demi-finales de conf. Et vous allez voir que cette fraîcheur va compter.

Erik Spoelstra Coach Of the Year et Bam Adebayo DPOY

C’est l’une des failles de la NBA depuis quinze ans, Erik Spoelstra est peut-être le meilleur coach de la Ligue mais il n’a jusqu’à présent jamais gagné le trophée de Coach Of the Year. C’est désormais chose faite, malgré la menace Mark Daigneault qui a longtemps pesé sur les votants. Spo peut fanfaronner, enfin, et il va même le faire avec… Bam Adebayo, lui aussi privé du trophée de meilleur défenseur de l’année depuis trop longtemps et enfin récompensé en 2024. Une juste décision selon Bame Adebayo, plus grand supporter de sa propre candidature depuis des années, et qui va enfin pouvoir flex après une demi-douzaine de printemps plein de seum. Le meilleur coach de la ligue, le meilleur défenseur de la ligue et l’officieux meilleur leader de la ligue, voilà le Heat drivé par un merveilleux trio, ça promet pour les Playoffs.

Le Heat remporte enfin sa bague, la boucle est bouclée

Après avoir vaincu le Heat au premier tour, ce sont les Celtics qui font face au Heat en demi-finales de Conférence. Kristaos Porzingis est blessé, étrange, le trio Holiday / Tatum / Brown est au rendez-vous mais le collectif et la dureté du Heat mettent à mal la formation celte. Jimmy Butler lâche 94 points entre le Game 4 et le Game 5, et après un Game 7 bouillant à Boston, c’est encore et toujours Jimmy B qui crucifie Boston en shootant sur la tronche de Jaylen Brown à 8 secondes du buzzer. Célébration obscène, amende, mais qualification du Heat pour les Finales de Conf. En FDC Miami retrouve évidemment Milwaukee, comme d’hab, et comme souvent désormais le pauvre Giannis va se manger une masterclass défensive du Heat. Damian Lillard est intenable mais le Freak est à 21 points de moyenne sur la série, à 31% aux lancers. Rien que des matchs à moins de 90 pions, victoire 4-2 du Heat qui retourne ENCORE en finale NBA, et qui va y affronter… LeBron James et les Lakers. En Conférence de presse avant le Game 1, Jimmy Butler annonce qu’il est le meilleur joueur de l’histoire du Heat, et après le match, en conférence de presse toujours, il déclare être très heureux de mener 1-0 et d’avoir scoré 58 points. Anthony Davis montre à tout le monde que Bam Adebayo ne mérite pas son DPOY mais Jimmy Butler montre à tout le monde que LeBron James ne mérite pas son MVP, le Heat l’emporte 4-2 et peut enfin célébrer après cinq saisons de très très haut niveau ponctuées donc par le plus beau des trophées. Jimmy Butler hurle “Miami, this is for you” au micro et déclenche une émeute, mais l’important est ailleurs, le Heat est champion NBA !


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