Zaccharie Risacher et la JL Bourg toujours invaincus en EuroCup : 11 points pour le Z, un Z qui veut dire zéro défaite

Le 18 oct. 2023 à 08:57 par Giovanni Marriette

Le prospect français Zaccharie Risacher jouait hier soir son deuxième match à domicile en EuroCup cette saison, le troisième au total. Verdict, nouvelle victoire, la troisième au total. “Total, on est pas venu chez lui par hasard”.

Après cette référence publicitaire un peu capillotractée, passons au vif du sujet.

Qu’a-t-on vu hier à Ekinox ? Un Risacher dans le cinq de départ de Freddy Fauthoux, histoire d’amener un peu de taille à une équipe qui ne compte plus que Kevin Kokila au rayon des postes 5 disponibles (Massa et Omenaka sont blessés). L’idée de Freddy fut-elle bonne ? Oh que oui, puisque le Z marque les 5 premiers points de son équipe en se montrant aggressif, pas encore assez (on y reviendra) mais le ton est donné et sachez qu’il est donné par Risacher. Rime riche.

Après ce départ tambour battant, la JL impose son rythme, c’est pas Bourg-en-Bresse c’est Golden State parce que ça rentre de partout, tout le temps. Festoche offensif, Zacch loupe un fadeaway et prend un tir du parking qui ne plait pas trop à son coach, je l’ai entendu j’étais à côté. Pour la première mi-temps du gamin on en restera là, mieux vaut ne pas trop en montrer pour entretenir la flamme.

Ligne n°10 de cet article, tiens tiens on n’a toujours pas mentionné le nom des adversaires, quel bon travail de journaliste. Cluj-Napoca donc, from Romania, autre club invaincu cette saison en EuroCup et venu avec son kop de supporters, assez rare pour être signalé. Côté Cluj ? Des noms un peu connus des puristes NBA avec Adam Mokoka et Jarrell Eddie, c’est pas l’Pérou comme dirait l’autre, même si on est o-bli-gés de vous ressortir cette masterpiece du Français lorsqu’il évoluait aux Bulls de Chicago.

Pas mal de vrais joueurs de ballons en face donc, deux intérieurs au physique de videurs de boîte mais avec des mains de pianistes, mais comme bien souvent cette saison la JL est au dessus, notamment grâce à sa puissance de feu offensive. Mi-temps atteinte sur le score de 55-38, les sièges d’Ekinox sont douillets et entre la buvette et les escaliers je croise David… Douillet, ça ne s’invente pas, et un pote pas vu depuis longtemps qui me boit littéralement ma bière pour une raison difficilement explicable.

Suite et fin ? Des temps-morts sponsorisés par France Pare-Brise, le rookie Moulaye Sow qui se prend une soufflante par Freddy Fauthoux, Zaccharie qui se lève non pas pour Danette mais sur tous les shoots de ses coéquipiers, ça c’est du teammate, et au tableau d’affichage la formation roumaine qui… grapille, au point de revenir sur les talons burgiens en toute fin de match.

Ni une ni deux on rappelle Zaccharie pour défendre, le Z envoie un gros highlight (contre + contre-attaque derrière, sa spécialité) et histoire de lier l’utile à l’agréable Zacch va même finir le taf  sur la ligne des lancers. Victoire de la JL Bourg 92-88, Zaccharie Risacher termine sa soirée avec 11 points à 3/5 au tir et 5/11 aux lancers, 5 rebonds, 2 steals et 1 contre en 16 minutes.

Le festival RISACHER 🔥@JLBourgBasket x @EuroCup#SKWEEKLive pic.twitter.com/Xd9YxZ5e3L

— SKWEEK (@skweektv) October 17, 2023


Les points forts ce soir ? Une entame de match de leader, des coupes incessantes et six fautes provoquées, plus gros total de son équipe avec le top scoreur Bryce Brown. Puis cette communication toujours tout en haut de la jauge avec son coach et une attitude parfaite sur le banc. A travailler ? L’agressivité en attaque, car le jeune ailier a tendance à attaquer le cercle sur ses deuxièmes voire troisièmes intentions alors qu’il a déjà fait la différence. Puis les lancers hein, 1/5 à la mi-temps et 5/11 au final, dommage car avec de l’adresse sur la ligne la perf passait de très bonne à excellente.

Pour résumer ? Une soirée réussie pour Zaccharie Risacher, individuellement et collectivement. La suite au prochain épisode, samedi soir face à Limoges, et en EuroCup ce sera le 1er novembre face à Pogdorica. Spoiler, on sera présent pour, cette fois-ci, ne pas se faire piquer notre bière par un ami assoiffé.


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