Qui sera le Meilleur sixième homme 2023-24 en NBA ? La rédaction a tranché

Le 18 oct. 2023 à 09:31 par Giovanni Marriette

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Source image : TrashTalk

Ding-dong ! Une semaine avant le début de cette saison NBA 2023-24, et on se plie donc au petit jeu habituel des pronostics. Sept trophées individuels en jeu, une bague à aller chercher, un All-Star Game à viser… la rédaction s’est mouillée et vous donne donc son avis sur quelques sujets brûlants. Aujourd’hui ? Voici nos prédictions concernant le trophée de 6MOY, le “6th Man Of the Year”, qui récompense chaque année le meilleur remplaçant de la Ligue !

Giovanni : Norman Powell

Son nez est crochu, sa démarche est bossue, mais dieu que Norman Powell est beau à voir jouer. Déjà solide à Toronto ou Portland, NoPo a trouvé à Los Angeles un vrai équilibre, et jusqu’à preuve du contraire c’est en sortie de banc qu’il excelle. 17 points de moyenne la saison passée mais l’un des joueurs de la Ligue qui a la barre des 40 en permanence dans la lunette, et c’est d’ailleurs au dessus des 20 que je vois bien Powell faire sa saison. Au relais du duo de superstars locales Norman ne déçoit jamais, et si d’aventure les Clippers se mettaient à gagner un peu plus que d’habitude, je vois bien l’arrière de LA ramener la coupe à la maison (cinq trophées en sept ans de 2013 à 2020 avec Jamal Crawford, Lou Williams et Montrezl Harrell)

Nico M : Norman Powell

Quatrième de la course au Sixième Homme de l’Année l’an passé, Norman Powell va réaliser une nouvelle saison pleine chez les Clippers. Il apportera entre 15 et 20 pions par soir avec la propreté qu’on lui connaît, il sera là pour apporter un gros coup de boost en sortie de banc, et lâchera même de jolis cartons quand Kawhi Leonard et/ou Paul George feront leur petit tour habituel à l’infirmerie. Bref, une campagne de Sixth Man comme on les aime, surtout si elle permet aux Clippers de réaliser une saison plus régulière que celle de l’an passé. 

Nico V : Norman Powell

La vingtaine en sortie de banc, peut-être un peu plus occasionnellement quand les deux zozos qui servent de franchise players aux Clippers seront blessés (c’est à dire 45 matchs par saison minimum). En gros, moins Kawhi Leonard et Paul George joueront, plus Norman Powell aura de chances d’être sixième homme de l’année. C’est fou quand même non ?

Alex T : Immanuel Quickley

Deuxième du scrutin l’an passé derrière Malcolm Brogdon, Immanuel Quickley sera encore un garçon à surveiller parmi les meilleurs contributeurs en sortie de banc. Il m’a impressionné par ses progrès l’an passé et je ne vois pas ce qui l’empêche de faire au moins aussi bien voire mieux cette saison. Pas de grand changement du côté de New York à l’intersaison, personne pour lui piquer des tickets shoots et cerise sur le gâteau : il sera agent libre restreint en 2024. Vous la voyez la grosse année pour aller faire cracher des billets verts à Leon Rose à la prochaine Free Agency ? Avec le trophée de Sixth Man en poche, il peut mettre la daronne à l’abri pour un moment. 

Clément : Malik Monk

J’affectionne beaucoup trop ce genre de profil de chien fou sans muselière qui jaillit du banc pour envoyer sa quinzaine de points et ses actions d’éclat au calme. Pour cette raison, il m’est impossible de ne pas citer Malik Monk comme le futur meilleur remplaçant de cette foutue ligue. La bête de foire des Kings est comme un poisson dans l’eau dans l’attaque tout feu tout flamme de Mike Brown et sa production statistique pourrait encore augmenter avec davantage de responsabilités offensives. C’est d’ailleurs assez ahurissant de se dire que les flashs de Monk en attaque reposent potentiellement sur une seule consigne de son coach, à savoir “contente-toi de courir et shooter sans réfléchir”.

Robin : Malik Monk

LIGHT THE BENCH. Voilà la mission de Malik Monk à Sacramento depuis son arrivée la saison dernière. Déjà solide en régulière, l’ancien camarade de De’Aaron Fox à Kentucky a gagné en responsabilité et en efficacité lors des derniers playoffs (19 points de moyenne en 29 minutes sur les parquets). S’il parvient à garder cette production dans l’une des équipes les plus hypes et compétitives de la Ligue (et oui je dis cette phrase sans trembler du menton), il sera au minimum dans la discussion en fin de saison. Sa bonne habitude consistant à squatter régulièrement les Top 10 des highlights de la nuit pourrait également faire pencher la balance en sa faveur.