Les 10 bonnes raisons de suivre les Washington Wizards sur la saison NBA 2023-24
Le 26 sept. 2023 à 14:23 par Giovanni Marriette
La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui les Wizards, une franchise en pleine reconstruction et qui comptera cette année en ses rangs un jeune Français aux dents longues, entre autres.
#1 : Le retour de Bradley Beal à D.C.
Le 18 décembre, les Wizards se déplaceront à Phoenix et y affronteront donc les Suns et un certain… Bradley Beal. L’occasion pour certains Sorciers d’en taper une à un ancien copain, mais la séquence émotion, la vraie, aura plutôt lieu le 4 février lorsque le double B arpentera les lattes de la Capital One Arena. Ce jour-là ? 20 000 fans des Wizards – on vous jure qu’ils sont 20 000 – acclameront celui qui a joué l’intégralité de ses onze saisons NBA sous le même maillot, et qui a inscrit sous ce maillot plus de 16 000 points en carrière. C’est pas non plus Paul Pierce qui revient à Boston, pas même Lillard à Portland mais tout de même, voilà qui donnera l’occasion à un ou deux artistes de confectionner une jolie petite vidéo, histoire d’offrir quelques émotions à un public qui assistera probablement ce soir-là à une petite raclée.
#2 : Les débuts de Bilal en NBA
Elle est là la vraie attraction, et ne venez même pas nous parler de Jordan Poole ou de Kyle Kuzma, ici on n’est pas à la Fashion Week.
Bilal Coulibaly a certes pris l’aspiration de Victor Wembanyama la saison dernière mais n’a volé sa place à personne. Les perfs du jeune Français en Summer League nous ont ouvert l’appétit et nous voilà donc sur le point de ne rater aucun match des Wizards cette saison ? On en est là ? Tout à fait Thierry, et quelque chose nous dit qu’on ne va pas s’ennuyer avec BC. Chase down blocks en défense ou gros tomars en attaque, le volume de Bilal est potentiellement démoniaque et la franchise de ka capitale peut d’ores et déjà remercier Bilou d’avoir remis autant de shine en si peu de temps sur une équipe qui en avait quand même très peu ces dernières années. Mes frères mes sœurs, Bilalons ensemble !
#3 : Daniel Gafford le GOAT
Il a les yeux revolver, il a le regard qui tue, il va claquer des posters, va botter des gros culs.
Daniel Gafford repart pour une saison de plus dans la capitale, a peu de concurrence sur les postes intérieurs, et devrait donc jouir en conséquence de pas mal de minutes. ET TANT MIEUX ! Et tant mieux, car le Dan est un défenseur spectaculaire et un attaquant qui l’est tout autant. Vraie pile électrique, Dan Gaff émerge depuis deux saisons autour des 9 points, 6 rebonds et 1,5 contre de moyenne, à quelque chose comme 110% au tir pour ne rien gâcher, et cette saison c’est fort logiquement dans le cinq majeur qu’on devrait le retrouver pour une des potentielles plus belles progressions de cette saison 2023-24. A 24 ans il est l’heure de montrer au grand monde ces yeux, cette hargne et ce bandeau.
#4 : Drew Gooden qui analyse en direct
Si à Washington c’est Justin Kutcher qui tient le plus souvent le mic’, pour les analyses c’est l’ancien col bleu Drew Gooden qui s’y colle. Depuis 2019 les deux font la paire et il se pourrait bien que DG soit meilleur derrière la caméra que devant. Très hâte en tout cas de l’entendre prononcer le nom de Bilal Coulibaly, d’essayer de trouver une raison valable à un 4/28 de Jordan Poole et, plus généralement, de profiter une saison de plus de son large sourire.
#5 : Les maillots roses, évidemment
Si sur le terrain on est loin de la garantie d’un jeu épuré, on peut au moins se féliciter à Washington… d’être au top de la mode.
Le gros plus des Wizards ? Ces tenues roses incroyables, qui ne sont pas sans nous rappeler le maillot du leader du tour d’Italie ou, plus près de nous, ceux de l’étoile filante Evian-Thonon-Gaillard, ça fait de sacrées références tout ça. Cinq panthères roses sur le terrain, Kyle Kuzma qui se sent dans son élément, du flashy partout et des soirées à 28% au tir qu’on oubliera volontiers grâce au swag qui va transpirer de la Capital One Arena. C’est déjà ça non ?
#6 : Le développement de Deni Avdija
On avait cru en sortie d’Euro 2022 que Deni Avdija était prêt à nous sortir une saison 3 du feu de dieu.
Malheureusement le décollage n’a pas encore eu lieu.
Pas “encore” car, oui, ici on croit très fort au développement de l’ailier israëlien, à son développement et même mieux : à son explosion. Probable titulaire à l’aile tant que Bilal Coulibaly ne lui aura pas volé dans les plumes, Deni la Mali sait tout faire sur un terrain mais va devoir prendre un peu plus de risques et profiter de cette année de transition pour s’installer parmi les leaders des Wizards. L’objectif en termes de stats ? N’ayons pas peur des chiffres : passer de 9/6/3 à 15/7/5 et devenir l’un des two-way players les plus respectés de NBA. La mèche rebelle en a les moyens mais semble parfois ne pas en avoir envie alors merci de montrer un peu plus de cœur à l’ouvrage car le talent mérite d’être reconnu et la franchise de la capitale a besoin de guides. Deal ?
#7 : Corey Kispert qui enchaîne les filoches
Autre jeune joueur que l’on suivra de près cette saison à Washington, Corey Kispert sera LE sniper en chef de la second unit des Wizards.
112 flèches inscrites en saison 1, 163 en saison 2, un gamin pas si loin que ça du 50/40/90 de moyenne, un slasher tout à fait respectable et donc une attraction de plus non loin de la Maison Blanche. Le pick 15 de la Draft 2021 connait sa fiche de poste par cœur et fait partie de ces gars en NBA qui ne se feront pas prier pour prendre 15 tirs du parking, et en en rentrant parfois plus de la moitié. L’ancien Bulldog de Gonzaga a un gros rôle à jouer cette saison au relais des Poole, Jones, Couli et autres Delon Wright, et de ses perfs découleront également notre capacité à accepter le fait qu’on peut faire une carrière NBA avec une dégaine de beach volleyeur. Une vanne sur le physique ouais, c’est pas joli joli.
#8 : Préparer la Draft 2024
On vise le play-in et plus si affinités ?
Bah non, ne nous trompons pas d’objectif.
Cette année les Wizards n’auront aucun scrupule à perdre, et ce sera même un objectif à peine dissimulé. Sur le papier le roster est intéressant car constitué de très jeunes pépites, de points d’interrogation et de joueurs frissons, mais dans les faits le mélange entre expérience individuelle et vécu collectif est à peu près égal à zéro. Les Wizards peuvent-ils échapper à la dernière place de la Conférence Est ? Disons qu’ils auraient tout intérêt à s’y installer, afin d’aller chercher en juin prochain un très haut choix de draft et ainsi continuer à construire une équipe jeune et ambitieuse à moyen/long terme. 20 victoires, pas plus, et on pourra parler de saison “réussie” ?
#9 : Les débuts – enfin – de Johnny Davis
Vous le saviez, vous, que les Wizards possédaient dans leur roster le pick 10 de la Draft 2022 ?
Après une saison rookie vierge de tout frisson (28 matchs, un rôle minime et davantage de matchs en G League qu’en NBA), il est temps de découvrir le meneur des Wizards sous son vrai jour. Johnny Davis a le blase d’un pote d’Elvis mais balle en main on est plutôt sur un mec bien street bien handle bien sprint, en somme le genre de profil à faire lever les foules et à squatter les Top 10 plusieurs fois par mois. La rotation sur le poste 1 mettra dans un premier temps en avant la propreté de Tyus Jones, mais à son relais JD a tout de l’option la plus cool, toujours plus cool en tout cas que de faire la pige pour les Go-Go de Capital City. Scoreur, capable de distribuer et d’imprimer un vrai rythme, Johnny doit émerger et montrer, enfin, que les Wizards ont fait le bon choix en misant leur pick 10 sur l’ancien étudiant des Badgers.
#10 : Un nouveau management à surveiller de près
Michael Winger et Will Dawkins, voilà donc le nouveau one-two punch dans les bureaux des Wizards, avec Travis Schlenk en conseiller spécial de luxe. Après vingt années de bons et bien moins bons services à la tête du sportif, Tommy Sheppard a pris la porte la saison dernière et c’est un nouveau duo General Manager / Président des Opérations basket qui a été débauché par le proprio Ted Leonsis. Si Wes Unseld Jr. comptera peut-être bientôt ses jours sur le banc, dans le front office on s’affaire et l’objectif est clairement de devenir l’une des franchises les plus excitantes de NBA avant de commencer à compter les victoires. Un vent de fraicheur pour la franchise, qui s’empâtait depuis trop d’années autour du projet Bradley Beal, qui n’a d’ailleurs jamais vraiment été un projet. On observe et on en reparle dans un an ?