L’équipe de France débute ses matchs de classement en écrasant l’Iran (82-55)

Le 31 août 2023 à 17:25 par Arthur Baudin

Elie Okobo
Source image : FIBA

L’équipe de France de basket, c’est aussi ça : des visages illuminés, de la joie dans les chaumières, et une grosse envie – vraiment très grosse – d’en finir avec ce tournoi pas dingue qu’on appelle « Coupe du Monde ». +27 dans leurs têtes, y’a quoi maintenant ?

La feuille de match, c’est par ICI !

France – Iran des familles à 15h30 : ça se regarde niquel en faisant la vaisselle.

Un 1er quart-temps à seulement 9 points de nos Bleus, mais on était trop focus sur la casserole de bolognaise pour remarquer le néant. Une horreur à dégraisser. Puis c’était mieux avant la mi-temps, notamment de la part d’Elie Okobo qui a été l’éclaircie dans la bande de nuages. Et – pendant que nous montions notre métier bûcheron sur Dofus – l’équipe de France s’est complètement détachée de l’Iran dans le 3e quart-temps. Une domination nette et sans bavure. Enfin apparemment. Enfin c’est ce qu’on nous a dit. Bref, rien d’assez conséquent pour donner un caractère céleste à notre après-midi. C’est une victoire, bien sûr, mais c’est surtout le premier écart “logique” bâti par le groupe de Vincent Collet dans cette Coupe du Monde. On peut regretter que cela ne soit arrivé qu’au bout du quatrième match. On le regrette.

Et sinon, plus sérieusement, on a quand même souri. On a souri un peu, en voyant les joueurs français sourire un peu. Après plus de 150 minutes de joutes, les visages – pas tous – se sont ouverts. Un peu de spectacle de Sylvain Francisco pour servir celui qui n’a rien – ou pas grand-chose – à se reprocher sur cette Coupe du Monde, Guerschon Yabusele. Et c’est parti, le train est lâché. Toute la famille est réunie devant le poste de télévision. Le sourire du papa. La fierté de la maman. L’admiration du petit-frère. Dans quelques années, par amour de ce qu’il a vu contre l’Iran, il commencera même le basket. C’est dans ces moments que naît une génération de passionnés.

Ce qu’on a aimé : la second unit très concernée, Guerschon Yabusele, la facilité des Bleus en seconde période

Ce qu’on a pas trouvé dingue : le 1er quart-temps, Evan Fournier, la défense adverse, l’absence de Hamed Haddadi

Between-the-legs, between two defenders? Sheesh! 🫠#FIBAWC x #WinForFrance 🇫🇷 pic.twitter.com/oDtYfJ28qd

— FIBA Basketball World Cup 2023 🏆 (@FIBAWC) August 31, 2023