Le conseil de classe des Los Angeles Lakers pour la saison 2022-23 : un joueur, une évaluation !

Le 17 juin 2023 à 10:07 par Gaspard Devisme

Austin Reaves. Lakers 16/06/23
Source image : Youtube

En cette fin de saison, la majorité des joueurs NBA sont en vacances et les évaluations peuvent donc commencer. Chez TrashTalk, on a décidé de faire un conseil de classe pour chaque franchise, avec une évaluation pour chaque joueur : 30 équipes, 450 joueurs diagnostiqués ! Une bonne partie de la saison à galérer chez les Lakers mais quelques belles prestations parmi la bande ont permis de redresser la barre pour finir plus proche des attentes.

LeBron James : 29 points, 8 rebonds, 7 assists, “another season at the office.” Quand il est sur le terrain, LeBron est – presque – toujours aussi fort. Le souci, c’est que les années passants LBJ commencent à l’être de moins en moins… sur le terrain. Le King n’a pas dépassé les 56 matchs de saison régulière depuis 3 ans, et ça se ressent dans les saisons galères à L.A.. Longtemps absent en mars, le King a pu compter sur Anthony Davis pour le push de fin de saison vers les Playoffs. En postseason, on n’a plus ce sentiment de domination ultra violente de l’époque Cavs. Heureusement, LeBron James étant toujours LeBron James, ça donne 24 points, 8 rebonds, 10 passes et une Finale de Conférence. Les Nuggets étaient imprenables mais au vu du début de saison des Angelinos, c’est déjà une jolie perf’.

Anthony Davis : pour AD, le problème est similaire à celui de BronBron. Trop fort sur le parquet, mais souvent absent du parquet, voilà une belle épine dans le pied des Lakers. Lorsqu’il était sur deux pattes, Unibrow a réalisé parmi ses plus belles performances sous le maillot violet et doré, en régulière comme en Playoffs. Grand artisan du comeback au classement à l’Ouest et de du beau run en postseason, c’est ce Davis en 26 points, 13 rebonds, 2 contres que l’on voudrait voir d’octobre à juin. On ne se fait pas trop d’illusions, mais personne ne nous interdit de rêver.

Russell Westbrook : l’aventure s’est terminée comme elle a démarré… mal. Malgré un vrai apport en tant que sixième homme sur la première partie de saison, Russ et les Lakers c’est un fit qui ne sonnait pas bien dès le départ. Le Brodie n’a jamais trouvé son rôle, n’est jamais parvenu à adapter son jeu à sa position de lieutenant et n’a jamais reçu l’amour du public dont il aurait eu besoin. Les torts sont partagés mais la séparation était inévitable. Une belle résurrection chez le voisin des Clippers, comme quoi… pas complètement cramé le Russ.

D’Angelo Russell : récupéré aux Wolves pour obtenir une meilleur association avec LeBron et AD, D’Lo a bien tenu son rôle en régulière, avec même des pourcentages qu’il n’avait jamais atteints en carrière (48% au global, 41% de loin). De l’efficacité en attaque, et un rôle de troisième option qui lui sied à merveille ? Oui, enfin presque. Quand les Playoffs arrivent, ça se gâte pour le deuxième choix de la Draft 2015. D’abord correct, avec même quelques vrais bons matchs face aux Grizzlies puis face aux Warriors, l’ex-meneur de Minneapolis s’est effondré en Finales de Conférences. 6 points de moyenne à 32% au tir face à Denver, et un dernier match démarré depuis le banc, une disasterclass en bonne et due forme. Bon courage pour choper un beau contrat cet été. Un contrat tout court presque en fait.

Austin Reaves : LA révélation, tout simplement. 40% de loin et 13 points par match en saison régulière, voilà un role player solide. En Playoffs, c’est encore plus fort et AR15 a récupéré le rôle que l’on attendait de la part de D’Lo. Utile et efficace en attaque, sans en faire trop, il a même surnagé dans la boucherie face aux Nuggets (21 points 5 passes, plus de 3/6 à trois points en moyenne). Une sacrée hype, sans doute même un peu trop forte, mais on s’est bien marré et La Cité des Anges a kiffé. Contrairement à son voisin du dessus, il va en récupérer un beau de contrat cet été, peut-être trop même. Gare à la surévaluation côté franchises, mais Austin aurait tort de se priver.

Dennis Schroder : sans être affreuse, on n’a pas eu affaire à la meilleure version de Dennis cette saison. Un solide back-up, mais des pourcentages qui laissent à désirer. On ne pourra jamais retirer à l’allemand son énergie, heureusement car les Lakers en avaient cruellement besoin en début de saison. Les Playoffs de DS ne sont en revanche vraiment pas belles. Ça n’aurait sûrement pas refait l’histoire, mais une postseason plus quali lui aurait permis d’aborder la Free Agency avec plus de sérénité.

Rui Hachimura : chipé à Washington pour apporter de la qualité dans le 5 de L.A., Rui n’a pas fait long feu en tant que starter. Un temps de jeu aussi irrégulier que ses performances, difficile de juger la demi-saison du Japonais en Californie. Ce qu’on sait en revanche, c’est qu’il est free agent et fait partie des priorités de Rob Pelinka pendant l’intersaison. Normal, avec des Playoffs aussi réussis lorsque Darvin Ham l’a responsabilisé.

Lonnie Walker IV : du talent, du scoring, Lonnie est arrivé l’été dernier avec l’objectif de se révéler au grand public dans le plus gros marché de la ligue. Et le résultat est… mitigé. D’abord beaucoup utilisé, puis quasiment absent de la rotation, LWIV a de nouveau rendu des services en Playoffs face aux Warriors. Notamment un quart-temps de FEU (15 points) au Game 4. Pas une priorité de la free agency mais en même temps il ne demandera pas grand chose, petit dilemme pour le front office.

Jarred Vanderbilt : recruté avant tout pour sa défense, Jarred a effectivement défendu. En revanche, côté attaque c’était plus compliqué, alors Darvin Ham a peu à peu perdu confiance pendant les Playoffs. Beaucoup utilisé contre les Grizzlies, moins contre les Warriors, il n’a pas joué beaucoup plus d’une dizaine de minutes par match contre les Nuggets. C’est dommage, son profil long et mobile avait des atouts pour embêter la plupart des joueurs de Denver. Vando a encore 1 an de contrat et autant de temps pour passer le cap qui le sépare des meilleurs role players de la ligue.

Malik Beasley : encore un gars chopé pendant la deadline très active à Los Angeles. Scoreur pur, Malik a balancé 11 puntos en 24 minutes pour 26 matchs de saison régulière. 39% au tir, ça n’a pas du jouer en sa faveur au moment de déterminer la rotation pour les Playoffs. Résultat ? Quelques bouts de matchs et beaucoup de temps à cirer le banc.

Thomas Bryant : pas satisfait de sa place dans la rotation, Thomas a demandé à partir à la deadline. Ça donne : un trade à Denver, encore moins de temps de jeu, logique derrière Nikola Jokic, mais une bague de champion.

Pat Beverley : 45 matchs en tant que titulaire, un impact franchement limité, un trade à Orlando avant d’être coupé, l’aventure Purple and Gold a été courte et peu intense. Heureusement, ou malheureusement c’est selon, ça n’empêchera pas Pat de gueuler.

Kendrick Nunn : après une saison passée sur la touche, la planète basket attendait le retour tonitruant de Kendrick. 13 minutes par match, 40% au tir et un trade à Washington, ça c’est du retour.

Wenyen Gabriel : Wenyen a profité du vide intersidéral derrière AD pour gratter des minutes. Malgré tout, pas grand chose à se mettre sous la dent. Est-ce qu’on espérait mieux ? Pas forcément.

Troy Brown Jr. : Troy a rendu des services en régulière, notamment lors du push de fin de saison. En Playoffs, Darvin Ham s’est rappelé pourquoi Troy était un joueur au minimum. À peine utilisé contre les Warriors, pas du tout contre les Nuggets, rude mais pas illogique.

Mo Bamba : on attendait de voir ce que son arrivée pouvait apporter derrière Davis dans la peinture des Lakers… Et bah on attend toujours. 9 matchs de saison régulière, un total de 10 minutes en Playoffs, et beaucoup de pépins, Mo a en tout cas eu le temps de visiter la Californie.

Juan Toscano-Anderson : quelques minute par-ci par-là, beaucoup de temps à regarder les copains jouer, et un transfert dans l’Utah.

Max Christie : parmi ses collègues inconnus, Max est celui qui a réussi à gratter le plus de temps de jeu. Quelques pointes au-dessus des 10 points et la découverte des Playoffs, rendez-vous l’année prochaine pour une petite entrée dans la rotation ?

Damian Jones : reparti aussi vite qu’il est arrivé, dommage de se priver d’un double champion NBA. Ne serait-il plus le terrible Damian Jones à 1,9 point par match des Warriors ?

Scotty Pippen Jr. : un nom qui fait rêver, et une saison à rêver de jouer plus d’une fois par mois.

Cole Swider : un exercice à la hauteur de sa réputation pour Cole. Qui est Cole ?

Davon Reed, Matt Ryan, Sterling Brown : c’était sympa de passer, vous avez vu le Hollywood Sign ?


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