Loterie NBA : les plus grandes surprises de l’histoire

Le 16 mai 2023 à 07:05 par Nicolas Vrignaud

Loterie NBA surprises
Source : YouTube

La Loterie NBA, c’est ce soir ! Qui va avoir l’opportunité de drafter le grand et talentueux français nommé Victor Wembanyama ? Les Spurs, les Rockets, les Pistons ? Ce sont les trois équipes avec le plus de chances mais… pourquoi ne pas imaginer une énorme surprise ? En effet, dans l’histoire, plusieurs tirages ont marqué les esprits. 

Avouez, ce serait énorme, qu’on soit fan d’une équipe ou d’une autre d’ailleurs. Imaginez que l’une des équipes qui compte parmi les plus faibles chances de taper le first pick l’obtienne. Pour ruiner les efforts de lose des machines à défaite, mais aussi pour rebattre complètement la physionomie de la NBA. Oui, car dans le cas où le premier pick serait dans les mains d’une équipe proche du play-in cette saison, ça changerait quand même beaucoup de choses pour la concurrence.

Et il faut d’ailleurs se dire… que c’est déjà arrivé. Plusieurs éditions de la loterie NBA ont – depuis 1985, date d’instauration du système par la ligue – été le cadre d’une explosion de joie bien inattendue. Allez, c’est tarpi pour une petite liste parce qu’on aime bien ça.

# 1993 – Orlando Magic

En 1992, le Magic sélectionne une superstar du basket américain. Son nom ? Shaquille O’Neal. Pour beaucoup de fans à l’époque, le Shaq’ est celui qui aurait du accompagner Team USA a Barcelone durant l’été, c’est dire sa popularité. Avec Big Diesel dans son équipe, la franchise termine la saison 1992/93 à l’équilibre (41-41) et manque les Playoffs pour un tiebreaker. La conséquence ? L’intégration à la loterie, avec des chances ridicules d’obtenir un choix dans le top 3. Ridicule qu’on a dit ? Avec 1,52% de chances de taper le first pick, Orlando est pourtant appelé en premier. Irréel. Deux premiers choix d’affilée. Et le grand Chris Webber aka C-Webb récupéré le mois de juin suivant, qui ne sera pas conservé, échangé à Golden State contre… Anfernee Hardaway, autre grand joueur des années 90.

# 2008 – Chicago Bulls

Après une saison frustrante qui a vu Windy City finir à seulement trois petites victoires des Playoffs, la loterie qui suit est plus vécue comme une semi humiliation que comme une vraie opportunité… et pourtant. Avec 1,70% de chances, les Bulls décrochent le premier choix. Qui va radicalement changer l’histoire récente de l’équipe. Oui, car au mois de juin, ce premier choix accouchera d’un certain Derrick Rose. Le plus jeune MVP de l’histoire de la NBA, trois ans plus tard seulement, le joueur le plus talentueux qui ait porté le maillot de la franchise depuis Michael Jordan. Bref, une soirée juste magique dans l’Illinois.

# 2011 – Cavaliers

Lors de l’hiver 2011, les Clippers échangent leur choix de Draft à Cleveland contre Baron Davis et Mo Williams. N’étant pas du tout la pire équipe de la ligue, les chances de taper quelque chose de sympa à la loterie NBA qui suit sont minimes. Tiens, mon œil. Ça a du se bouffer les ongles, les doigts et même les bras le soir du tirage au sort. Leur probabilité d’avoir le premier choix, qui s’élevait à 2,80%, s’avère être celle qui va changer l’histoire des Cavaliers. Kyrie Irving est appelé en juin, et son niveau exceptionnel sera sans doute l’une des raisons du retour de LeBron James à Cleveland trois ans plus tard. Avec un titre à la clé en NBA… et certainement l’un des plus beaux de l’histoire.

# 2014 – Cavaliers

Encore vous. Et oui, la chance sourit aux audacieux, même s’ils ont choisi Anthony Bennett avec le premier choix de Draft de l’année d’avant. En 2014, les Cavaliers remontent doucement la pente. LeBron James revient dans l’Ohio sous les feux des projecteurs avec ses campagnes de publicité “Akron is home” tandis que la franchise commence à vraiment accélérer le process après deux années Irving encore fragiles. Bref, ils finissent à 31 victoires, et n’héritent que d’une chance de 1,70% de griller la priorité à toutes les grosses bouses sportives de la ligue. Vous l’aurez désormais compris, ça va marcher. Troisième first pick en quatre ans, et Andrew Wiggins qui débarque en juin… ou pas. Car Andrew est immédiatement échangé à Minnesota, contre Kevin Love. La dernière pièce du big three des Cavs. Ouais, c’est classe quand même.

Source : The Athletic, Bleacher Report