L’action gênante du jour : Patrick Beverley qui lâche un “too small” à Chris Paul, alors que les Lakers sont menés de 26 points
Le 20 déc. 2022 à 06:13 par Bastien Fontanieu
Est-ce qu’on va se permettre de ne pas parler en détail de ce Suns – Lakers remporté par Phoenix, 130 à 104 ? Bien sûr. Par contre, on va aussi se permettre d’isoler une séquence assez symbolique de la saison de Patrick Beverley, et du match de ce lundi soir finalement. Moteur, action.
On savait très bien que l’affiche de cette nuit n’allait pas être grandiose à Phoenix.
La faute, notamment, à la mise au repos de certains joueurs en plus des absents déjà prévus : LeBron James, Anthony Davis, Austin Reaves et Russell Westbrook.
Tous priés de ne pas jouer, tous obligés de regarder le reste de l’effectif se démerder chez Chris Paul et Devin Booker. Autant dire qu’on ne s’attendait qu’à deux choses : une victoire des Suns, et un match éclaté de la part des Lakers. Zéro surprise, c’est exactement ce qui s’est passé au final.
Sauf qu’au beau milieu de cette branlée, on était bien obligés de mettre un coup de projecteur sur l’ami Patoche.
Patrick Beverley, mené de 26 points, qui lâche un “too small” à Chris Paul.
Oui oui, vous avez bien lu, et les images ci-dessous sont exceptionnelles.
Alors que les Lakers sont décimés, que leur saison est un cauchemar absolu, et que la production individuelle de Beverley est à ranger dans les annales (avec un ou deux N, au choix), ce cher Patrick ne trouve pas meilleur moyen de s’appliquer que de régler un petit bout d’histoire avec CP3, comme on a pu le voir précédemment.
Mais je vous jure il a VRAIMENT fait le signe « too small » alors qu’ils sont menés de 26 points 😭😭😭😭 pic.twitter.com/bgqVxAJtja
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) December 20, 2022
Patrick Beverley vient de faire le signe “too small” à Chris Paul sur un and one.
Les Lakers sont menés, 70 à 46.
On est au sommet du n’importe quoi. pic.twitter.com/bqiw2fFAVr
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) December 20, 2022
Lorsqu’il était aux Clippers, ou même chez les Wolves, ou avant chez les Rockets, Patrick Beverley aimait bien se coltiner Chris Paul.
Histoire de se faire une place chez les pros, et gagner le respect de l’élite. Et quand on sait que Pat prend lui aussi son lot de “too small” chaque semaine, on savait que cela pouvait se produire.
L’idée ici n’est pas de dire que c’est un scandale absolu, que c’est interdit par la loi, et qu’il faudrait bannir Patrick de la NBA. Non, évidemment. Mais l’idée, c’est plutôt de souligner à quel point ce type de geste montre à quel point les priorités ne sont pas tout à fait claires dans la tête de Beverley ou dans celle des Lakers.
Le deux poids deux mesures ne peut être appliqué : si on s’est foutus de la gueule de nombreux joueurs par le passé lorsqu’ils ont tapé leurs célébrations en se faisant tabasser collectivement, alors il en va de même pour Patrick Beverley. Même en décembre, même à quelques semaines de la trade deadline, même quand le match est perdu d’avance.
Peut-être que Darvin Ham s’en battait les reins, que cela faisait rire Russell Westbrook sur le banc, peut-être bien.
Mais peut-être que ça n’a pas tant que ça fait marrer LeBron, ou AD, ou la direction qui tente de trouver des solutions dans cette affreuse saison.
Dans le jargon ? On appelle ça un cirque. Et laissé en roue-libre, voilà ce que certains joueurs des Lakers nous proposent comme image cette année : des célébrations en se prenant une immense branlée. Le symbole est on ne peut plus parlant. Merci Patrick, ne change rien, surtout.