San Antonio a brisé sa série de défaites face à Houston : 2è victoire en 36 jours, tanking ou pas… un derby ça se gagne
Le 09 déc. 2022 à 12:30 par Avana Rakotoson
Dans un duel entre voisins texans de bas de tableau, ce sont donc les Spurs, à domicile, qui ont pris le meilleur sur les Rockets (118-109) la nuit dernière. Non contents de simplement tanker pour Victor Wembanyama, les Éperons, emmenés par d’excellents Keldon Johnson (32 points à 14/21) et Tre Jones (26 unités à 10/16), semblent en plus vouloir montrer au natif du Chesnay (Yvelines) que ses potentiels futurs coéquipiers savent aussi jouer au basket.
Après un début de saison tonitruant où la jeune garde de Gregg Popovich était en mode Moi, je prouve comme Tayc (cinq wins sur leurs sept premières rencontres), les pensionnaires de l’AT&T Center sont finalement rentrés dans le rang (deux petites victoires, celle de cette nuit comprise, sur les… dix-huit matchs suivants) et attendent désormais sagement le mois de juin pour espérer mettre la main sur le GÉNIE FRANÇAAAIIIS (coucou Stéphane Guy). D’ici là, les fans des Silver & Black passent le temps comme ils peuvent, s’enthousiasmant sur les performances de leur doublette extérieure à 40 points de moyenne Keldon Johnson – Devin Vassell, observant avec attention les progrès du Fred VanVleet texan, Tre Jones, ainsi que l’évolution du Lewandowski de la balle orange Jeremy Sochan, ou encore en saluant la régularité du Rudy Gobert autrichien, Jakob Poeltl, en mode nicht in meinem Haus (10 rebonds et 1 contre de moyenne). Toujours est-il que, hier soir, les Spurs accueillaient donc leurs voisins des Rockets, eux aussi potentiellement intéressés par Wemby (tout ça pour qu’il finisse finalement par jouer arrière à Orlando, life is not fair).
Big W in front of the home crowd! 👏🎉#PorVida pic.twitter.com/gN8arZi061
— San Antonio Spurs (@spurs) December 9, 2022
Et après une série de douze défaites consécutives (dernière victoire en date le 11 novembre dernier face aux Bucks), il semblerait que le parfum de la rivalité locale ait donné des ailes à Pop, qui aurait alors enfilé son plus beau costume de Jean-Michel Aulas pour galvaniser ses troupes avant le derby. Cela a semble-t-il fonctionné puisque, malgré les absences de Vassell (genou), de Poeltl (quadriceps) et de Sochan (pareil), les héritiers d’Avery Johnson et de Rasho Nesterovic se sont brillamment imposés avec, on l’a dit, de belles performances signées Big Body (pas malade lui du coup) et du petit frère de Tyus. Certes, il n’y a sans doute pas là de quoi changer la face de la saison des Spurs, et peu probable qu’on assiste en deuxième partie de saison à une remontada type Miami Heat en 2017 (en même temps avec Hassan Whiteside en franchise player, qui pouvait les arrêter cette année-là ?). Néanmoins, au milieu de cette saison de lose, cela reste encourageant pour l’avenir de la franchise du Texas de voir que ses joueurs peu expérimentés savent répondre présents quand le besoin s’en fait ressentir, notamment face à une équipe des Rockets qui, toute avant-dernière de l’Ouest soit-elle, arrivait elle quasiment au complet à San Antonio.
Tanker c’est bien, en permettant de temps à autres aux jeunots de s’exprimer c’est encore mieux. Au passage (en toute impartialité hein, là c’est le rédacteur qui parle avant le Spurs fan…), une triplette Wemby – Johnson – Vassell, ça a quand même une bonne tête de dynastie non ?