Anthony Davis enchaîne les dingueries : le monosourcil est bien taillé, les raquettes adverses peuvent à nouveau trembler

Le 23 nov. 2022 à 13:02 par Jérémy Marty

Source image : NBA League Pass

Anthony Davis tourne à plein régime ces derniers jours. Une forme étincelante qui rappelle la domination de l’Unibrow quand il n’était alors qu’un jeune volatile du côté de New Orleans. En attaque comme en défense, le bougre se démène pour porter les Lakers sur ses épaules. L’heure de ressortir le fameux serpent de mer : AD est-il enfin de retour ? 

Quand on regarde la feuille de stats historique d’Anthony Davis face aux Suns cette nuit, on se demande bien si on n’est pas retournés en 2017, une époque où un jeune AD fracassait les raquettes adverses en compagnie de DeMarcus Cousins ou d’Alexis Ajinça… quelle époque. 37 points, 21 rebonds, 5 interceptions et 5 contres, voilà les chiffres du chantier balancé par l’Unibrow dans l’Arizona. Oui, les Lakers ont perdu, mais voir un Anthony Davis à ce niveau-là doit faire plaisir aux Angelinos.

Depuis quelques jours, l’intérieur semble de retour à son meilleur niveau avec quatre matchs consécutifs à plus de 30 pions : 37 face à Brooklyn, 38 pour les Pistons, 30 contre les Spurs et donc 37 unités posées sur la tronche de Deandre Ayton cette nuit. Bilan, trois victoires pour une défaite et des moyennes stratosphériques de 35,5 points, 18,2 rebonds et 2,5 blocks. C’est très fort et pour certains, le pote de LeBron aurait bien mérité la breloque de joueur de la semaine filée à De’Aaron Fox. Le King avait d’ailleurs glissé à son intérieur qu’il jouait enfin “comme avant“, mais pour le principal intéressé tout est question de forme et de confiance comme il l’a confié en conférence de presse après le match :

“Je n’ai besoin d’aucune motivation. Je viens sur le terrain et je joue au basket. Je pense que j’ai juste trouvé mon rythme… mais j’ai aussi pu régler mes problèmes de dos.”

Davis on his dominant stretch (last four):

“I don’t need any motivation. I go out here and play basketball. I think I finally just caught a rhythm … and also dealing with the back (had been an issue).”

He said his back feels really good now, and he’s able to play like himself.

— Mike Trudell (@LakersReporter) November 23, 2022

Du rythme et un corps qui ne couine plus certes, mais le numéro tres des Lakers est aussi revenu aux bases. Anthony Davis est un intérieur alors forcément quand il focalise son jeu dans la raquette, il est diablement plus efficace que lorsqu’il se prend pour un shooteur… tiens comme c’est étrange. AD joue sur ses points forts de manière simple et plutôt efficace si l’on regarde ses quatre derniers carnages, qui pointent un +/- positif de 12,5 de moyenne. Ses dernières sorties calibre MVP font gonfler des stats assez chouettes depuis l’entame de la saison avec 26,4 points, 12,6 rebonds et 2,1 contres en 15 matchs. Ce sont tout simplement ses meilleures moyennes depuis qu’il est chez les Lakers.

Performant en attaque, le mono-sourcil pointe au douzième rang des marqueurs NBA. En défense, il est une menace constante en tant que deuxième contreur de la Ligue et pour finir de vous convaincre, on place juste qu’il est le meilleur rebondeur du cirque NBA devant Rudy Gobert. Bref, Anthony Davis fait office de phare pour le radeau navire Lakers qui tente toujours de sortir de la tempête. Les vents contraires pourraient d’ailleurs s’affaiblir un petit peu dans les prochains jours avec une double confrontation face aux Spurs et la réception des Pacers, c’est-à-dire des matchs où le zinzin peut très bien balancer 30 points, 15 rebonds et 5 contres sans sourciller. Du moins si son corps le laisse tranquille, mais ne parlons pas de choses qui fâchent.

37 PTS
21 REB
5 STL
5 BLK

Anthony Davis was unbelievable tonight, posting his FOURTH 30+ point and 15+ rebound game in a row.

He becomes only the second Laker in history to record 35+ PTS, 20+ REB, and 5+ BLK in a game, joining Kareem Abdul-Jabbar (5 times). pic.twitter.com/BFZULyfR81

— NBA (@NBA) November 23, 2022

Anthony Davis est un octuple All-Star et champion NBA qui fait partie des 75 meilleurs joueurs de l’histoire de la Ligue. Forcément, quand on a ce palmarès, on est tout sauf un peintre balle en main. Ces dernières saisons, tout le monde l’avait un peu oublié, la faute à un AD qui traînait ses 29 piges comme s’il en avait 50. Mais les matchs récents des Californiens ont redonné du crédit à l’Unibrow. Reste à voir s’il pourra enchaîner car on ne va pas se le cacher, la fanbase a toujours des sueurs froides à chaque contact.

Sources texte : ESPN, Mike Trudell, NBA