Myles Turner a eu un spasme : 37 points, 12 rebonds, 3 contres et 250% au tir, cri du cœur d’un homme sur le marché
Le 08 nov. 2022 à 06:16 par Giovanni Marriette
Il nous le fait environ deux fois par an, histoire de rappeler aux chasseurs de tête qu’il n’est pas seulement un défenseur émérite mais aussi un mec capable de faire quelque chose de ses mains. Cette nuit face aux Pelicans, et donc face à une raquette solide, Myles Turner a été le meilleur intérieur sur le parquet. Marrant ça.
Les stats maison du bras de fer entre Myles Turner et Zion Williamson c’est juste ici
L’avenir des Pacers appartient à Tyrese Haliburton et Bennedict Mathurin, voire à Chris Duarte, voire à Victor Wembanyama. Il n’appartient pas à Buddy Hield ni Myles Turner, on commence à le savoir, le pauvre intérieur présentant la particularité d’être sur le marché des transferts quasiment depuis sa Draft, on exagère à peine mais on s’est compris.
On l’a envoyé un peu partout, principalement aux Lakers depuis quelques mois mais c’était surtout histoire de trouver une contrepartie idéale au paria Westbrook (en train de faire du sale au moment d’écrire ces lignes), mais au 8 novembre le pépère Turner est toujours à la campagne et il est toujours capable d’être dominant, la preuve avec ce moment hors du temps cette nuit face aux Pels d’une raquette pourtant composée de Zion Williamson et Jonas Valanciunas, on a vu des duos de bouchers plus conciliants. La perf de Myles ? Visez plutôt, car comme le dit la chanson de Bardot le mec n’a besoin de personne pour mater du Williamson :
37 points à 11/18 au tir dont 4/7 du parking et 11/11 aux lancers, 12 rebonds et 3 contres en 37 minutes
Ça c’est fait.
Le match ? Une victoire des Pacers assez étonnante, car les Pels sont – sur le papier – une bien meilleure équipe de basket, car les deux franchises n’ont pas les mêmes ambitions, aussi. Pourtant, et toujours au 8 novembre, Pacers comme Piafs présentent un bilan de 5 victoires et 5 défaites et cette nuit le cinq de départ de Rock Carlisle a fait péter 21 paniers du parking sur la défense de ceux de Willie Green, ça aide quand même pas mal à gagner des matchs.
Ce qu’on peut retenir de cette nuit dans l’Indiana c’est donc que Myles Turner attend son contrat max, et que les Pacers aimeraient sans doute le voir partir et/ou arrêter d’emmerder tout le monde en scorant 40 pions car il est temps de perdre des matchs. Allez, Russell Westbrook et des picks contre Myles Turner et Buddy Hield, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?