Salaires des Phoenix Suns – saison NBA 2022-23 : 30 millions par an pour un gamer pro, l’E-sport est en plein développement
Le 15 oct. 2022 à 12:09 par Gauthier Cognard
Une bonne saison en NBA, cela ne se passe pas que sur le terrain. Cela se passe aussi côté finances ! La gestion de la banque est fondamentale pour toute équipe de NBA, il est donc l’heure de se pencher sur les salaires des Phoenix Suns pour la saison 2022-23.
# Pour tout comprendre sur les salaires NBA :
- Salary Cap
- Exceptions
- Qualifying Offer
- Player Option
- Team Option
- Non-Garanties
- Absent de l’équipe
- Early Termination Option
LES SALAIRES 2022-23 DES PHOENIX SUNS
Situation financière par rapport au salary cap
- Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 150 267 000$ cette année
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 123 655 000$ cette année
Avec 170,824,768 $ engagés contractuellement cette année, les Phoenix Suns abusent un peu et vont devoir raquer pour la Luxury Tax.
Eh oui, c’est ce que ça fait quand l’un de tes meilleurs joueurs passe d’un contrat rookie à 10 millions à un joli contrat tout neuf à 30 millions. Deandre Ayton voulait resigner chez les Suns et il l’a fait, même s’il a du attendre qu’une offre vienne de l’Indiana et que son équipe s’aligne dessus. Bon et puis forcément, avec trois autres joueurs à plus de 20 millions et trois à près de 10 millions k’annél, eh bien tout cela monte bien vite bien haut. Et le but était clair avant cette saison, c’était de gagner. Ça n’a pas marché mais on y retourne !
Joueurs sous contrats garantis pour la saison 2023-24 :
- Devin Booker
- Deandre Ayton
- Chris Paul
- Mikal Bridges
- Landry Shamet
Eh bien c’est très simple, quatre de ceux-là sont des starters indiscutables. Trois sont des stars, deux sont All-Star et voilà comment les Suns comptaient se retrouver sur le toit de la Ligue. Mais on n’a pas toujours ce que l’on veut : une finale perdue et une humiliation plus tard, les Phoenix Suns n’ont pas trouvé comment ouvrir le vélux et leur chance est peut-être passée. Mais les gars sont toujours là, et il va falloir faire des choix. Veut-on continuer avec eux ou va-t-on tout faire péter très bientôt ? La saison qui vient devrait nous en dire plus sur la stratégie à adopter du côté de l’Arizona.
Trois joueurs à surveiller cette saison :
- Deandre Ayton
Quand on parle de contrat, on a pour habitude de mettre dans les joueurs à surveiller ceux qui sont en fin de contrat dans un an. C’est normal, les joueurs ne jouent pas forcément de la même façon qu’ils soient en contract year ou non, la pression n’est pas la même, les enjeux non plus. Mais ici, le plus imprévisible, c’est la situation de Deandre Ayton. Partira, partira pas ? Pendant l’été, la question a été vite répondue : on veut le garder sous le soleil alors on s’aligne sur l’offre de la concu. Mais depuis, les doutes sont revenus. Le meilleur sniper de la Ligue mais sur Call Of Duty n’a pas l’air bien heureux d’être ici, la communication avec son coach Monty Williams a longtemps été inexistante, et les souvenirs de l’humiliation face aux Mavs bien persistants. Autant dire que si ça tourne au vinaigre, on pourrait bienenvoyer Deandre Ayton voir ailleurs avant la trade deadline.
- Dario Šarić
Le Croate revient de blessure et le Croate a faim. Dario Šarić n’a pas joué de la saison dernière, la faute à des ligaments croisés qui se la jouent… ligaments croisés, c’est à dire que ça pète quand on ne s’y attend pas et ça ne se répare pas si facilement. Pour ne rien arranger, il arrive à la fin de son contrat et sera agent libre non restreint en fin de saison. À 28 ans, il va donc vouloir décrocher un gros contrat, qui sera peut-être le dernier de sa carrière. Et il pourrait bien le mériter s’il retrouve les bases qui étaient les siennes avant sa blessure, avec une moyenne à 11 points à 44% au tir et 6 rebonds par match. Du tout bon pour un back-up intérieur dont les Suns auront besoin, notamment avec le départ certain de Jae Crowder.
- Cameron Johnson
Cam Johnson progresse et devrait continuer de progresser. Lui aussi va profiter du départ de Crowder, et lui pourrait carrément se retrouver titulaire au poste 4. Lui aussi arrive en fin de contrat, lui aussi sera agent libre, mais lui sera restreint. Et on imagine aisément que restreint ou non, ça ne change pas grand chose pour lui. Il va vouloir prouver qu’il est capable d’être plus qu’un remplaçant très efficace. Ses stats se sont déjà améliorées la saison passée sur la quinzaine de matchs qu’il a débuté, passant notamment de 11 à 14 points, et il y a fort à parier que la tendance continue. La franchise devrait exercer sa qualifying offer et s’aligner sur ce qu’il reçoit, à moins qu’il ne déçoive énormément cette année, ce qui n’est pas vraiment la tendance.