Laëtitia Guapo meilleur(e) basketteur(se) français(e) de l’année : rien ne lui a échappé en 2022, il manque juste la victoire dans Mask Singer

Le 15 oct. 2022 à 07:44 par Giovanni Marriette

Laëtitia Guapo 15 octobre 2022
Source image : FIBA

C’est la tradition en France à cette période de l’année, un jury de 20 personnes récompense le ou la meilleur(e) basketteur(se) français(e) de l’année. Personnellement j’y ai beaucoup cru, notamment grâce à un match à 28 points à Meximieux en février, mais au final c’est la boss du game Laetitia Guapo qui succède à Nicolas Batum. La raison principale ? La joueuse de Bourges a absolument TOUT gagné en 2022.

Championne de France avec Bourges, et vainqueur de l’Eurocup au passage, ça c’est pour le 5×5. Sur le demi-terrain ? Laëtitia est encore plus douée et est devenue cette année championne de France, championne d’Europe et championne du Monde avec l’Équipe de France, heureusement pour les Aliens que la coupe des planètes n’existe pas. On part donc sur une années civile lors de laquelle LG a gagné absolument toutes les compétitions qu’elle a disputé, à tel point qu’on s’est longtemps demandé si ce n’était pas elle qui se cachait dans le costume du singe dans Mask Singer. MVP de la dernière Coupe du Monde de 3×3, l’ailière de 26 ans est clairement dans son prime et réussit l’exploit de mettre un peu de lumière à la fois sur le basket féminin et sur le basket 3×3, dans un monde médiatiquement très autocentré sur ces messieurs, sur la NBA et donc sur le terrain de 5×5. Laëtitia succède d’ailleurs à Nicolas Batum qui avait emporté le trophée l’année dernière et qui se l’est selon nos sources fait dédicacer par Klemen Prepelic, et à l’ailier-fort Coro Navirus, élu à l’unanimité en 2020. A notre que cette année le basket féminin tape fort puisque la reine Gabby Williams et l’héritière Iliana Rupert squattent pour leur part le Top4, avec un Rudy Gobert sauvage qui s’immisce en 2.

Énorme récompense pour la joueuse berruyère donc, qui voit son travail et son talent mis sur le devant de la scène et c’est très bien comme ça. Et mieux vaut aller chercher ce genre de trophées maintenant, avant que Victor Wembanyama ne gagne les quinze prochains.