Une bonne saison en NBA, cela ne se passe pas que sur le terrain. Cela se passe aussi côté finances ! La gestion de la banque est fondamentale pour toute équipe de NBA, il est donc l’heure de se pencher sur les salaires des Charlotte Hornets pour la saison 2022-23.
# Pour tout comprendre sur les salaires NBA :
- Salary Cap
- Exceptions
- Qualifying Offer
- Player Option
- Team Option
- Non-Garanties
- Absent de l’équipe
- Early Termination Option
LES SALAIRES 2022-23 DES CHARLOTTE HORNETS
Source : Spotrac
Situation financière par rapport au cap
- Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 150 267 000$ cette année.
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 123 655 000$ cette année.
Avec 115,015,352$ engagés contractuellement sur cette saison 2022-23, les Hornets sont tranquilles et pourront encore augmenter leur masse salariale s’ils le souhaitent.
C’est l’avantage d’avoir une star si jeune. LaMelo Ball est le meilleur joueur de cette équipe mais son salaire n’est “que” de 8,6 millions de dollars cette année. Le pauvre, on en serait presque à lui faire un GoFundMe pour qu’il puisse continuer de nous régaler tous les soirs. Un salaire normal pour un contrat rookie qui permet à Charlotte de l’entourer de bons joueurs qui en demandent beaucoup plus. C’est le cas de Gordon Hayward à 30 millions et de Terry Rozier à 20 millions, qui prennent donc à eux deux près de la moitié des fonds. Derrière, Cody Martin et P.J. Washington se partage le plus gros de ce qu’il reste du gâteau.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 4
- Gordon Hayward
- Terry Rozier
- Cody Martin
- Mark Williams
Deux gros salaires, puis deux joueurs de complément qui ramassent 10 millions en combiné. Ca fait 60 millions en tout, il y aura de la place la saison prochaine. Quelques joueurs devraient venir s’ajouter à cette liste sous peu. On pense forcément à LaMelo Ball, dont la team option va bien sûre être activée par Mitch Kupchak, avant de lui donner un vrai gros contrat en 2024.
Trois joueurs à surveiller cette saison :
- Kelly Oubre Jr.
À 27 ans, l’ailier touchera 12 millions sur l’année, avant de devenir agent libre non restreint à la fin de la saison. Il va donc vouloir se montrer pour un joli contrat à la clé. On ne peut pas s’empêcher de penser que 12 millions pour un back-up qui tourne à 15 points de moyenne depuis quatre ans, ce n’est pas cher payé. Il y a fort à parier que pas mal de franchises pointeront le bout de leur nez pour s’attirer ses services. Les Hornets voudront peut-être le garder, mais il est derrière Gordon Hayward et ses 30 millions de dollars dans la hiérarchie. Affaire à suivre donc pour Kelly Oubre Jr., qui n’a pas trouvé de stabilité depuis son départ des Washington Wizards en 2019.
- Mason Plumlee
Même situation contractuelle pour le pivot vétéran, mais perspectives différentes. Parce qu’il est vétéran, justement. À 32 ans, l’ancien de Denver va tenter de décrocher un dernier contrat à l’issue de la saison. Il va falloir faire mieux qu’en 2021-22 : 6,5 points et 7,7 rebonds en 25 minutes, on a connu mieux et lui aussi. Surtout, on peut noter son adresse naufrageuse aux lancers : 39% avec tout de même plus de 2 tentatives par match. On savait que les big men n’étaient pas des spécialistes depuis la ligne, mais là on atteint des profondeurs jamais explorées. Mason Plumlee va devoir se reprendre s’il veut ce dernier contrat. L’arrivée du drafté Mark Williams (15ème choix) va peut-être le forcer à se bouger pour conserver sa place de starter.
- P.J. Washington
En voilà un qui devrait être signé par les Hornets sans trop de souci. P.J. Washington a réussi à se rendre indispensable au poste 4. Pas forcément par les stats, qui sont stables depuis qu’il a débarqué dans la Ligue, mais surtout par son impact défensif et sa versatilité. Actuellement à 5,8 millions de dollars sur l’année, la question est donc surtout de savoir combien il peut espérer décrocher après son contrat rookie. Pour comparaison, Jonathan Isaac, avant sa grave blessure, a signé un contrat à 69 millions de dollars sur quatre ans. Joueur comparable aux stats comparables, P.J. Washington pourrait donc viser dans ces eaux-là, et on voit mal Michael Jordan et le front office des Hornets ne pas s’aligner sur ce que d’autres franchises lui proposeraient, s’ils ne lui ont pas déjà fait une offre.