Salaires des Portland Trail Blazers – saison NBA 2022-23 : Damian Lillard gagne deux fois plus que le deuxième salaire de la franchise, parce qu’il compte pour deux

Une bonne saison en NBA, cela ne se passe pas que sur le terrain. Cela se passe aussi côté finances ! La gestion de la banque est fondamentale pour toute équipe de NBA, il est donc l’heure de se pencher sur les salaires des Portland Trail Blazers pour la saison 2022-23.

# Pour tout comprendre sur les salaires NBA :

• Salary Cap 
• Exceptions
• Qualifying Offer
• Player Option
• Team Option
• Non-Garanties
• Absent de l’équipe
• Early Termination Option

LES SALAIRES 2022-23 DES PORTLAND TRAIL BLAZERS

UFA : agent-libre non-restreint RFA : agent-libre restreint

Situation financière par rapport au salary cap

• Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 150 267 000$ cette année.
• Le Salary Cap de la NBA est fixé à 123 655 000$ cette année.

Avec $151,107,555 engagés contractuellement sur cette saison 2022-23, les Blazers sont juste au-dessus de la Luxury Tax avant de valider définitivement le roster.

Le plus gros de la masse salariale des Blazers vient évidemment de leur superstar Damian Lillard. Un contrat à 42 millions sur l’année, qui va augmenter de 3 millions par an, difficile d’avoir des finances saines dans ces conditions. Bon, ça fonctionne sur le terrain, quand il n’est pas blessé, mais la marge de manœuvre est sacrément réduite. Portland a tout de même dépensé pas mal sur le supporting cast : Anfernee Simons et Jerami Grant à plus de 20 millions par an, Jusuf Nurkic à 15, Josh Hart à presque 13… La stratégie est simple : redevenir compétitif avec Dame, quitte à donner quelques sous à la Ligue.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison 2023-24 : 5

• Damian Lillard
• Anfernee Simons
• Jusuf Nurkic
• Gary Payton II
• Shaedon Sharpe

Trois starters et deux joueurs de banc qui boufferont des minutes. C’est simple, cinq des sept plus gros contrats du roster sont sécurisés jusqu’en 2024 au moins. Une assurance que l’ossature bougera peu, et que les mouvements se feront autour des joueurs de complément.

Trois joueurs à surveiller cette saison :

• Jerami Grant

Jerami Grant est enfin dans une franchise à la hauteur de son talent. Deux saisons, 21 points et 4,4 rebonds par match dans une franchise de Detroit à la dérive, on ne peut pas en demander beaucoup plus. Dans sa dernière année de contrat, il va vouloir montrer qu’il peut réussir dans une équipe qui gagne. Parce que oui, les Blazers sont là pour gagner. Peut-être pas être champion NBA, mais revenir en Playoffs au moins. Avant de devenir free agent, donc, Jerami Grant a beaucoup à prouver. Pour attirer les convoitises, ou pour prolonger à Portland, qui voudra continuer de construire autour de Damian Lillard avec le titre comme objectif ultime.

• Josh Hart

Lui a son destin en main. Son destin, c’est une player option avec le même salaire que cette année, soit 12 960 000 dollars même s’il n’est pour l’instant pas garanti. Il a prouvé cette saison, sur une courte période certes, qu’il était capable d’assumer au scoring en l’absence de Dame. S’il a des options, il choisira peut-être en 2023 une franchise qui lui donne plus de responsabilités. Sinon, il aura montré sa polyvalence. Je dois scorer ? Pas de souci, 20 points par match l’an passé à Portland. Je dois me mettre en retrait ? Tiens, 4 assists et 7 rebonds, avec les 14 points qui vont avec. Bref, Josh Hart a le talent et le mindset pour aller chercher un joli petit contrat à la fin celui-là.

• Nassir Little

Nassir Little est dans sa dernière année de contrat et sera agent libre restreint en 2023. Sa progression est nette : points, passes, rebonds… Toutes ses stats ont doublé entre 2021 et 2022. Pour lui, l’objectif est clair : continuer de gratter du temps de jeu pour s’imposer comme back-up indispensable et starter potentiel. Les offres arriveront, les Blazers suivront, et cela lui permettra de dégoter un nouveau contrat réévalué à la hauteur de ce qu’il apporte sur le parquet. La seule incertitude : les blessures. Il n’a jamais joué plus de 50 matchs par saison. On a hâte de voir ce que ça donne s’il y arrive.