Miracle, on a enfin évité le blowout dans ces finales de conf’ : merci Warriors et merci Mavs, ça fait du bien de mater un match jusqu’à la fin

Le 21 mai 2022 à 08:52 par Nicolas Meichel

Source image : NBA League Pass

Malgré les belles affiches que nous proposent ces Finales de Conférence 2022, on mentirait si on disait que le début de chaque série répond à nos attentes. En effet, sur les trois premiers matchs de Heat – Celtics et Warriors – Mavs, on a eu droit en gros à trois blowouts. Mais heureusement, cette nuit, l’histoire était différente.

Ah sh*t, here we go again. Voilà ce qu’on s’est dit en gros en première mi-temps quand on a vu Dallas prendre jusqu’à 19 points d’avance face aux Warriors. Encore un blowout en perspective, really ? Si on kiffe tant les Playoffs, c’est pour les matchs serrés, les scénarios de folie, l’intensité sur 48 minutes. Alors quand on a vu les Mavericks surclasser les hommes de Steve Kerr dans le deuxième quart, on était à deux doigts de claquer l’ordi par frustration. Non pas parce qu’on est fan de Golden State mais parce qu’on ne vit pas la nuit pour mater Boban Marjanovic affronter Nemanja Bjelica dans le garbage time (quoique…). Mais deux choses nous ont permis de tenir dans ce Game 2 des Finales de Conférence Ouest : la première, c’est qu’on a quand même une conscience professionnelle qui nous pousse à mater les matchs jusqu’au bout, même quand on est devant un Pistons – Thunder en plein mois de mars. La deuxième, c’est qu’on sait que les Warriors peuvent remonter n’importe quel déficit, eux qui sont réputés depuis des années pour leur faculté à mettre les bouchées doubles dans le troisième quart-temps. Même à -19, impossible de se coucher plus tôt quand il y a Stephen Curry, Klay Thompson ou encore Jordan Poole sur le parquet.

Et encore une fois, ça n’a pas raté.

La capacité de réaction des Warriors était parfaitement à l’œuvre dans le Game 2 de cette série entre Golden State et Dallas. Sous l’impulsion notamment d’un Kevon Looney au sommet de son art (chelou comme phrase), et des contributions de la second unit, Golden State a renversé la vapeur malgré un Luka Doncic de folie, nous proposant ainsi non seulement un superbe comeback mais aussi une fin de match bien kiffante. Il a fallu attendre la dernière minute et un dagger de Stephen Curry pour définitivement coucher les gosses (126-117 score final), et ça ça fait énormément de bien. On espère désormais que la tendance s’inversera également dans la série Heat – Celtics, et ce dès le Game 3 ce samedi à Boston. Pour rappel, Miami avait défoncé les Verts dans la première rencontre après un énorme troisième quart permettant aux Floridiens de mener 93-76, avant que Boston ne prenne une revanche éclatante en maltraitant la bande à Erik Spoelstra sur son propre parquet dans la deuxième manche (127-102). Aura-t-on droit à un scénario similaire au TD Garden la nuit prochaine ou les deux équipes vont-elles enfin jouer à leur meilleur niveau en même temps ? On croise les doigts pour avoir un vrai match serré, peu importe qui ressort gagnant au final. Nos nuits sont tellement plus animées, tellement plus fun, tellement plus agréables à vivre quand on a deux équipes qui se rendent coup pour coup plutôt que lorsque l’une d’entre elles est KO debout. On imagine que le commish Adam Silver est assez d’accord avec ça, lui qui espère évidemment le maximum d’audience pour ce dernier carré de Playoffs NBA.

Un vrai match de basket, avec deux équipes qui jouent jusqu’au bout et un écart inférieur à dix points. Pfiou que ça fait du bien après les trois premières rencontres des finales de conf’. Pourvu que ça dure désormais, si possible jusqu’à un Game 7 de Finales NBA. C’est trop demandé ?