Luka Doncic a bien mérité son All-Star Break : 49 points, 15 rebonds et 8 passes face aux Pels, et le pire c’est qu’il a raté sa fin de match
Le 18 févr. 2022 à 05:24 par Giovanni Marriette
On l’avait vu tour récemment inscrire la bagatelle de 96 points en deux 48 heures face aux Clippers(…) et globalement chauffer comme un feu de cheminée depuis le début du mois de février. Cette nuit Luka Doncic a ponctué de manière toujours aussi incroyable sa première partie de saison, en corrigeant la défense des Pelicans comme un vrai sauvage. On vous a déjà dit que ce gamin était spécial ? Ah oui, on le dit tous les matins depuis environ quatre ans.
Les stats maison du paso doble entre Luka Doncic et C.J. McCollum c’est juste ici
La spécialité maison de Luka Doncic ? Marquer autant de points dans le premier quart-temps que toi dans une saison entière. Rebelote cette nuit face aux Pels, pas l-temps de niaiser comme on disait en 2018, et après douze minutes le meneur des Mavs plante son stepback signature au buzzer et a déjà réussi son match puisqu’il compile alors 19 points (à 4/5 du parking), 5 rebonds et 4 passes, s’est trau fassile le basquette. Evidemment les Texans mènent assez largement, 45-27, le début du deuxième quart n’est pas spécialement source de crainte pour Jason Kidd car Spencer Dinwiddie et Jalen Brunson gèrent la boutique pendant la pause sandwich de Luka et c’est un sacré luxe, car Dorian Finney-Smith score du parking, CAR DAVIS BERTANS SCORE DU PARKING, car tout Dallas score du parking. Une quinzaine de points d’avance au retour du crack, qui plante de loin dès sa rentrée en jeu, et encore treize à la mi-temps, face à des Pels KO devant le déferlement de bombes qui s’abat sur eux.
Au troisième le Golden Boy continue son bazar et Dorian Finney-Smith lui emboite le pas en toute discrétion et l’écart va tranquillement grimper pour passer au dessus de la vingtaine grâce notamment aux réussites 6 et 7 de Doncic derrière la ligne, qui compile alors 45 points, 11 rebonds et 8 passes, son record en carrière à 51 est en grand danger et celui de la franchise texane, les 53 de Dirk Nowitzki, commence également à vaciller. Le moment parfait pour l’explosion attendue de… C.J. McCollum, oh le coquin, oh l’invité surprise, puisque le sniper au nez crochu va continuer sur sa belle lancée Louisiannaise en rentrant dans une zone incroyable au quatrième quart. Sous l’impulsion du transfuge de la deadline les Pels font passer l’écart de 24 à… 6 points, Devonte’ Graham, Tony Snell ou Herb Jones suivent le guide et, bonne nouvelle, Jason Kidd est donc obligé de rappeler son prodige pour finir le boulot. Ce qui partait pour se terminer en bon blow-out des familles nous offre finalement un vrai money time, Luka enquille d’emblée pour porter son total à 49 mais termine son match émoussé en enchainant les mauvais tirs, les balles perdues et les lancers ratés pendant que ses lieutenants s’occupent… de lui sauver la soirée. Car oui, les Mavs s’imposeront finalement 124-118, grâce à un Luka cannibale mais grâce, aussi à un trio Brunson / Finney-Smith / Kleber au diapason, alors que le pépère McCollum terminera sa tentative de braquage avec 38 pions à 14/26 au tir. Luka Doncic ? 49 points à 17/35 dont 7/14 du parking et 8/12 aux lancers, 15 rebonds, 8 passes, et le feu d’artifice parfait des trois premiers quarts de la saison des Mavericks, solidement installés dans le Top 5 de la Conférence Ouest.
Il n’est pas si grand que ça, il est joufflu et on peut lui attraper les poignées d’amour. Il est tout rose dès qu’il daigne courir un peu, a mauvais caractère et produit autant de déchets que des Parisiens en août à Palavas. Sauf que Luka Doncic a tellement de qualités qu’on en oublie bien souvent ses défauts et c’est ça qu’on aime, parce que quand c’est trop parfait on s’emmerde. Allez, pause méritée jeune homme, on se retrouve au buffet.