Les notes de Toronto Raptors – Brooklyn Nets : KD et sa bande s’en sortent au talent mais attention, ça ne suffira pas toujours

Le 08 nov. 2021 à 00:31 par Giovanni Marriette

Blake Griffin 8 novembre 2021
Source image : NBA League Pass

Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravira donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket. Chiche ?

C’est l’histoire d’une équipe assez douée au basket-ball mais parfois un peu juste malgré de beaux efforts, et d’une autre qui n’en fait justement pas trop mais qui reste un peu plus douée au basket-ball. Bref une baston entre un gosse de 16 ans de 58 kilos tout mouillé et un sumo, remportée par le sumo parce qu’il fait cent kilos de plus. Peut-être bien qu’elle est toute claquée cette comparaison, mais à vrai dire on est claqué aussi et on fait ce qu’on veut. Victoire des Nets 116-103, parce que ça aide quand même vachement le talent.

Les stats maison de ce match en prime time c’est juste ici

# Toronto Raptors

OG Anunoby (5) : loin d’être le match le plus abouti d’OG, ce fut même sa pire sortie depuis une dizaine de jours. Peut-être impressionné de jouer face à KD, aka lui-même mais après s’être étiré au réveil. De la maladresse de loin, OG Anu newbie.

Fred VanVleet (6) : difficile de lui en vouloir sur ce match, et il aura au moins eu le mérite de pousser un peu le ballon en attaque. Une merveille de passe main gauche pour attaquer le match, mais ça ne suffit pas vraiment pour être lé héros de la soirée.

Scottie Barnes (6) : 8/7/4/5 en 31 minutes pour le rookie, et malgré sa timidité du soir en attaque on ne pouvait pas passer à côté du gamin. Enfin façon de parler parce qu’on était devant la télé et lui dedans, enfin bref on s’est compris. Scottie crack.

Pascal Siakam (6) : il était de retour mais il n’a pas joué de mauvais tour. Une reprise tranquille dans le cinq, sans jouer les toupies à tire-larigot, et faut vraiment avoir 37 balais pour utiliser cette expression dans un résumé de match NBA.

Gary Trent Jr. (5) : il symbolise ce soir la maladresse du parking de son équipe. 7/30 pour les Raptors, 0/5 pour la définition même du flow, mais quand le flow vous fera gagner des matchs on vous fera signe.

Svi Mykhailiuk (4) : quand tu mets plus de temps à écrire le nom d’un gars qu’à compter ses tirs rentrés, c’est probablement qu’il n’a pas fait le match de sa vie.

Precious Achiuwa (6,5) : on a adoré l’énergie du gamin, sorti du banc ce soir pour faire de la place à Bay-Blade dans le starting five. Precious porte bien son prénom, ce qui ne serait pas le cas s’il s’appelait Mollasson Achiuwa.

Dalano Banton (5) : aurait mérité qu’on le voit un peu plus dans un match où les Raptors cherchaient ce petit plus pour faire la diff. On en dit pas que ça l’aurait fait, mais on dit juste qu’on ne le saura jamais.

Chris Boucher (5) : 6 points en 9 minutes, elle est loin l’époque où Chris Boucher se saisissait de ta viande avant d’en faire un carpaccio. Le mec parfait néanmoins, qui t’offrira toujours une vanne gratos même son match était à chier.

Malachi Flynn (-) : toujours pas de temps de jeu cette saison pour le rookie, ça va Théo Maledon ?

Justin Champagnie (-) : pas de temps de jeu ce soir pour Justin Champagnie, mais quel bonheur tout de même d’écrire “Justin Champagnie” à 0h07.

# Brooklyn Nets

Kevin Durant (7,5) : il n’y a pas de saison pour la raclette, Luka Doncic devient rose quand il fatigue, Lille est au nord de la France, Kevin Durant est un bon joueur de basket. 31/7/7 en marchant, ça en deviendrait presque chiant.

James Harden (7) : gros pépère retrouve peu à peu des sensations, la définition même du mec qui peut dominer tout en faisant la sieste. Une grosse fin de match qui sauve sa presta comme sa barbe cache son double-menton, attention les yeux quand le boug se sortira les doigts.

Joe Harris (6) : dégaine de beach-volleyeur mais adresse de basketteur, on lui demande de rentrer quelques tirs et il rentre quelques tirs avant d’aller chercher son très gros chèque. Elle est pas belle la vie en slip sur la plage ?

LaMarcus Aldridge (4) : il se déplace à la vitesse d’un diplodocus qui sort de table mais sa science du jeu reste incroyable. Il faudra juste penser à marquer un panier dans la semaine, mais ça devrait revenir.

Patty Mills (5,5) : tous les matchs en carrière de Patty Mills se ressemblent, à savoir un mec qui prend entre cinq et sept tirs du parking tous les soirs, dont la moitié n’ont aucune chance d’arriver à destination. Ce soir ? Patoche a envoyé sept tirs du parking, et la moitié seulement sont arrivés à destination. Sans blague.

Bruce Brown (6,5) : un match complet pour l’un des seuls joueurs des Nets qui semble toujours à 100% Clairement l’underdog de cette équipe, au moins aussi utile en attaque qu’intense en défense. Ouaf.

Blake Griffin (6,5) : un match de soutier, et c’est au moins aussi sympa pour les Nets de pouvoir compter là-dessus que triste de se dire que Blake est devenu ce genre de joueur. On vieillit, toi aussi, lui aussi.

De’Andre Bembry (6) : gagne peu à peu ses galons d’arrière remplaçant à Brooklyn. Ça va vite, ça monte haut et c’est méchamment plein de swag, un verre de plus et on lâche le hashtag NBA Vote.

Paul Millsap (71 ans) : le saviez-vous, si Paul Millsap arrache le sac d’une mémé à la sortie du théâtre, la mémé lui court après et le rattrape.

Jevon Carter (-) : absolument rien à dire, si ce n’est qu’il a joué quatre minutes et qu’il ressemble à un type de Prison Break, celui qui veut récupérer sa fille là.

Nic Claxton (-) : tristesse infinie de ne pas avoir pu profiter de la coupe de cheveux de Chantal de la compta un dimanche soir en prime time.

Cam Thomas () : tristesse infinie de ne pas pouvoir profiter plus de Cam le crack en cé début de saison.

James Johnson () : tristesse infinie de ne pas avoir pu profiter des clefs de bras du combattant de MMA le plus cinglé de Brooklyn.

Kyrie Irving () : connais pas.

Un match qu’on a eu plaisir à suivre mais dont on ne parlera pas avec excitation demain au petit-déjeuner, si ce n’est pour se pâmer devant la facilité à dominer de Kevin Durant ou encore les promesses de Scottie Barnes. Nous ? On se donne rendez-vous dimanche prochain pour un Lakers – Spurs pour lequel il faudra vous munir d’un casque de chantier, on préfère vous prévenir.