Les salaires des Los Angeles Lakers pour la saison 2021-22 : des finances saines, six vétérans valent mieux qu’un Dennis Schroder
Le 16 oct. 2021 à 12:06 par Giovanni Marriette
Plus que trois franchises avant de terminer cet incroyable marathon des 30 previews en 30 jours et on s’attaque aujourd’hui à un petit marché qui gagne à être connu : les Los Angeles Lakers. place sans plus attendre à un point complet sur les finances de la franchise californienne aux 17 bagues, où l’on se rend compte que plus c’est vieux moins c’est cher.
Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions
Source : Spotrac
- Qualifying Offer
- Player Option
- Team Option
- Non-Garanties
- Absent de l’équipe
- Early Termination Option
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Situation financière par rapport au cap
- Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 136,606,000$ cette année.
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 112,414,000$ cette année.
- Avec 149,531,732 $ engagés contractuellement sur cette saison 2021-22, les Lakers ont bien mordu sur la Luxury Tax mais ça reste plutôt logique quand on est la franchise la plus shinée au monde et qu’on a un tel Big Three à payer. Rien d’affolant donc, si ce n’est l’obligation de performer pour un vrai retour sur investissement. La pression ? Un peu.
Trois énormes postes sur cette grille de salaires, et derrière ça bricole de la plus belle manière qui soit. En effet, lâcher 120 Choucroutes pour le trio LeBron James / Anthony Davis / Russell Westbrook parait inéluctable en 2021, mais réussir à ne lâcher que 26 millions pour les dix autres joueurs (dont plus de la moitié pour le seul duo THT / Nunn) relève de la masterclass. Huit joueurs au minimum, des vétérans et c’est logique mais également des paris qui auraient pu aller prendre six fois plus ailleurs (poke Malik Monk), et au final un roster très très inégal au niveau des salaires mais l’attrait de Los Angeles et de LeBron a fait la différence. LeBron qui a d’ailleurs tout intérêt à s’occuper des courses cette saison, car 80% de ses coéquipiers seront sur la paille au 10 du mois. La pression ? Un peu.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 4
- LeBron James
- Anthony Davis
- Talen Horton-Tucker
- DeAndre Jordan
Si les Lakers étaient le genre de franchise qui construit sur le long terme ça se saurait, et on vit donc aujourd’hui à L.A. dans l’ère du tout tout de suite. Un soupçon de moyen-terme avec le duo Bron / Brow, un semblant de désir de formation avec la prolongation il y a peu du tentaculaire Talen Horton-Tucker, et tout autour les soldats de 2022 ne sont pas ceux de 2021 et ne seront probablement pas ceux de 2023. Un gros one shot tenté par Rob Pelinka pour tenter d’aller chercher la bague n°18, et une saison qui pourrait, attention, conditionner la fin de carrière de… LeBron James himself. On dirait pas comme ça hein, mais cette saison revêt un enjeu énorme pour les Angelinos. La pression ? Un peu.
Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison (beaucoup plus du coup)
- Russell Westbrook : à première vue on pourrait se dire qu’il faudrait quand même être sacrément teubé pour s’assoir sur une saison à 47 pâtés, sauf que quoiqu’il arrive le Brodie aura la possibilité en fin d’année de décliner gentiment ladite somme pour signer pourquoi pas un (dernier) gros contrat longue durée. Jurisprudence Chris Paul par exemple, et nul doute que si ce grand malade nous tape une saison de plus en 23/12/12 quelques franchises n’hésiteront pas à lui lâcher un petit 100 millions sur trois ans ou quelque chose du genre.
- Les ieuvs : Carmelo Anthony, Trevor Ariza, Dwight Howard, Rajon Rondo, DeAndre Jordan, Wayne Ellington, Kent Bazemore et Malik Monk. Même si les trois derniers ne sont pas si vieux que ça, ces huit joueurs ont en commun une fiche de paie (le minimum) et un an de contrat seulement. En d’autres termes les joueurs en place sont des soldats d’un jour, et tous profiteront – ou pas – de cette saison sous les spotlights pour signer l’été prochain un nouveau contrat, et potentiellement plus lucratif pour certains.
- Les Français : les Français ? Aux Lakers ? Bah ouais mon gars, car si cette année sous les lights de Los Angeles évolueront une tripotée de légendes, dans l’ombre feront leurs gammes deux jeunes Français puisque Joel Ayayi et, surtout, Sekou Doumbouya traîneront dans Los Angeles cette saison. De la G League pour Joel Ayayi, non conservé par l’équipe première, mais un total de 50 matchs maximum à jouer avec les “grands” pour Sekou du fait de son two-way contract, bail que les cadres pourraient faire évoluer en fonction de leur forme physique. Le Doumbz a déjà prouvé qu’il était capable d’influer sur un match NBA mais s’est depuis quelque peu perdu, Joel a encore tout à prouver, mais il demeure en tout cas très possible de voir Sekou avoir sa chance dès cette saison aux côtés des superstars maison. Et quand tu joues avec les Lakers tu joues en antenne nationale, et si t’es bon en antenne nationale on vous laisse finir la phrase. Allez les gars !