Les Knicks face à un calendrier tranchant mais abordable : la quinzaine parfaite pour composter son ticket pour les Playoffs ?

Le 20 avr. 2021 à 18:59 par Alexandre Delfau

Tom Thibodeau 23 septembre 2020
Source : YouTube

La saison régulière touche à sa fin dans moins d’un mois. Rien qu’à lire cette phrase, plusieurs options s’offrent aux fans, en fonction de leur franchise favorite : soit siroter un cocktail dans un hamac en toute sérénité, soit avoir un élan de panique et une bonne grosse goute de sueur qui coule le long du front. Car quand c’est la course contre-la-montre aux Playoffs pour certains, une autoroute de bonheur (ou du moins une portion) s’offre à d’autres pour y accéder, la question étant aussi de savoir à quelle vitesse sera mis le régulateur. C’est le cas pour les Knicks, avec sept matchs tout à fait gérables pour encrer définitivement leur place dans le top 6.

Toc, toc, toc ! Bonjour c’est la NBA, nous avons deux nouvelles, une bonne et une mauvaise, laquelle préférez-vous en premier ? La bonne ! Oui, du côté des Knicks, on est épicuriens, mais sans le faire exprès. Invaincue depuis six rencontres, avec la clé une arrivée en grande pompe dans le Top 6 de la Conférence Est directement qualificatif pour les Playoffs, la franchise new-yorkaise possède un calendrier des sept prochaines échéances qui semble lui aller comme un gant. Les hommes de Tom Thibodeau, qui totalisent 31 succès et 27 revers, vont en effet attaquer la dernière ligne droite de la saison régulière en affrontant à la fois certaines équipes bien mal en point, et des concurrents directs dans la quête de ne pas se coltiner le play-in. Face à tout ce beau monde au bilan combiné de 192-207, ils vont d’ailleurs pouvoir polir le parquet du Madison Square Garden puisqu’ils recevront sur les cinq prochains matchs et pourront donc compter sur les 10% de spectateurs autorisés à garnir les gradins.

  • 21 avril : Hornets (28-28)
  • 22 avril : Hawks (31-26)
  • 24 avril : Raptors (24-34)
  • 27 avril : Suns (41-16)
  • 29 avril : Bulls (24-33)
  • 3 mai : @Rockets (15-43)
  • 6 mai : @Grizzlies (29-27)

Pour débuter ce bien beau calendrier, un bon gros back-to-back à la maison attend à partir de demain la troupe de Frank Ntilikina, contre les Hornets (8e) puis les Hawks (4e), et rendra déjà un verdict sur leur capacité à gérer la pression face à des opposants si proches au classement. Il est bon de noter que les Frelons restent sur une seule petite victoire en cinq confrontations, et que le retour de leur super rookie LaMelo Ball n’est pas pour tout de suite. Les Faucons sont eux plus en forme et ne se sont fait plumer que deux fois sur leurs dix derniers chassages de proies. La Grosse Pomme recevra ensuite les Raptors, qui ont un petit peu sorti la tête de l’eau ces derniers temps avec trois victoires en autant de matchs, MAIS, c’était face au Thunder, au Magic et aux Spurs. Pas besoin de vous faire un dessin pour la suite du programme : ce sera sûrement dur face aux Suns du cinquième meilleur passeur et sixième meilleur intercepteur de l’histoire, ce sera en revanche plus évident face aux Bulls, dixièmes à l’Est, et ce sera un cadeau d’aller à Houston et son co-pire bilan de la Ligue. Les Knicks termineront leur parcours du combattant niveau intermédiaire chez les Grizzlies, huitièmes à l’Ouest, et qu’ils ont déjà battus en prolongation il y a dix jours (133-129). Pour passer les obstacles, les Bockers pourront se reposer sur le lieutenant-colonel de New York City Julius Randle, fraîchement élu joueur de la semaine de la Conférence Est, adepte des 30/10 tous les deux jours et plus que jamais en lice pour obtenir le grade de MIP. Du 21 avril au 6 mai, rendez-vous donc devant votre poste de télévision pour comprendre qu’il est désormais loin… le temps où Knicks rimaient avec Abraracourcix.

Le money time de la saison new-yorkaise commence et est sans aucun doute entre leurs mains. L’axe RJ Barrett-Julius Randle fait des étincelles et tonton Derrick Rose n’est jamais bien loin. Les Knicks doivent avoir le couteau entre les dents dans les prochains jours pour espérer boucler cette fin de saison parmi l’élite de la NBA et pourquoi pas même… espérer une place de choix pour le premier tour des Playoffs.