Bradley Beal active le mode Bradley Bile face au Heat : 1/14 au tir et les clés de la franchises à Alex Len, tout va bien à Washington
Le 06 févr. 2021 à 07:13 par Giovanni Marriette
Il ne suffit pas de ressembler à Cetelem pour faire du Cetelem. Inversement, il ne suffit pas de faire du Cetelem pour ressembler à Cetelem. La réciproque ne nous apporte ici pas grand chose, puisque c’est la première phrase qui nous intéresse. Il ne suffit pas de ressembler à Bradley Beal pour faire du Bradley Beal. Eh oui, même s’ils se ressemblent fortement, Bradley Beal et Bradley Beal ont ce soir été deux personnes différentes. Un standing MVP resté pioncer chez lui, et un gros tout crade qui ne met pas un pied devant l’autre.
Il y a des soirs comme ça où tout va de travers, et de surcroit quand Jimmy Butler et sa clique de soldats a décidé de te pourrir la soirée. On parle tous les matins ou presque de Bradley Beal depuis un mois et demi ? On va en parler aussi ce matin mais malheureusement en d’autres termes. D’ailleurs, qu’on se le dise tout de suite, loin de nous l’idée de lui jeter la pierre hein, Bardou est phénoménal, tout le monde a le droit à l’erreur et ce n’est pas toi qui nous contredira après cette soirée passée à galocher Ingrid parce que tu avais trop bu. Bref cette nuit Bradley Beal n’est pas passé à travers, il est juste passé A TRAVERS. 0/12 au tir à la mi-temps, 1/14 au final, comme quoi le pire arrive même aux meilleurs. Manque de bol la contre-performance tombe un soir lors duquel Russell Westbrook n’est pas non plus dan sun bon soir, et manque de bol la contre-performance tombe le seul soir de l’année où Kelly Olynyk joue correctement au basket… Au final ? Une soirée cauchemar pour le meilleur scoreur de la Ligue, son premier match à moins de 25 points cette saison après une historique série de seize mixtapes, et des Wizards qui passent de dégueulasses à à gerber lorsque leur star s’est levée du mauvais pied.
Le match ? Il avait trop mal commencé pour BB mais trop bien commencé pour Bam Adebayo, auteur d’un… 11/11 aux lancers dès le premier quart, et jamais les joueurs de Scott Brooks n’y auront cru une seule seconde. Miami avait besoin de cette victoire, les Wizards n’ont pas existé, Kendrick Nunn s’est éclaté, et on souhaite bon courage aux Hornets qui affronteront dimanche soir un Bradley Beal assoiffé de revanche.