Facundo Campazzo continue d’attirer les regards en NBA : on dit pas non à un peu de magie dans nos Top 10 la saison prochaine
Le 10 nov. 2020 à 11:15 par Benoît Carlier
Médaillé d’argent lors de la dernière Coupe du Monde avec l’Argentine et double champion d’EuroLeague avec le Real, la réputation de Facundo Campazzo n’est plus à faire. Mais à 29 ans, le virtuose a une dernière case à cocher dans sa to-do list et souhaiterait à tout prix rejoindre la NBA qui lui fait les yeux doux à quelques jours de l’ouverture de la Free Agency.
La dernière fois qu’un meneur vétéran et adoubé en Europe a traversé l’Atlantique pour tenter de se faire une place dans la Grande Ligue, ça ne s’était pas forcément bien passé. Signé par les Clippers à 30 piges, Milos Teodosic ne s’est pas tapé la honte mais il n’était tout simplement pas à sa place en Californie. Après deux saisons laborieuses et un cut en milieu d’exercice, il avait finalement décidé de faire le chemin inverse pour regagner l’Italie et retourner évoluer dans un environnement qu’il connait mieux. Facundo Campazzo n’est guère plus jeune que le Serbe lors de son expérience aux US mais il pourrait tout de même apporter de belles choses à une franchise à la recherche de créativité à la passe et de grosses balloches dans les moments chauds. Même s’il n’a pas été le meilleur Argentin, son nom nous donne encore des frissons après l’élimination des Bleus contre l’Albicéleste en septembre 2019 et les Brésiliens se souviennent encore de son affront lors des Jeux de Rio en 2016. Déjà à l’époque, la puce d’Amérique du Sud avait cherché à prendre un aller simple pour les States sans succès. Quatre ans plus tard, rien n’a changé mais le temps presse et chaque année qui passe est une occasion de perdue pour tenter d’aller vivre son rêve en NBA. Toujours sous contrat à Madrid, sa clause libératoire fixée à 6 millions de dollars ne semble pas refroidir certains GM cainris selon Orazio Francesco Cauchi.
Aside from the well-known interest of Timberwolves, Mavericks and Spurs, other two NBA teams that have done their due diligence on Facundo Campazzo are the New York Knicks and the Detroit Pistons, according to a source.
— Orazio Francesco Cauchi (@paxer89) November 9, 2020
“Outre l’intérêt bien connu des Timberwolves, des Mavericks et des Spurs, les deux autres franchises NBA qui se sont montrées intéressées par Facundo Campazzo sont les Knicks et les Pistons selon des sources.”
Mesuré à 1,80 m et proche des 10 points et 5 rebonds de moyenne dans toutes les compétitions avec Madrid, Facu nous fait forcément penser à J.J. Barea qui a fait le bonheur de Dallas toutes ses années avec en apothéose ce titre obtenu en 2011. Avec un profil un peu semblable et ce même attrait pour l’odeur du sang, l’Argentin pourrait ainsi reprendre le flambeau du Portoricain plus que jamais sur le déclin à 36 ans. On sait aussi que les Spurs adorent les échanges Erasmus et le coeur des fans est un peu argentin depuis le passage de Manu Ginobili. Enfin, les Wolves ont déjà pu voir de près le talent d’un Ricky Rubio venu d’Espagne et savent ce qu’un tel joueur pourrait leur apporter, sans parler de la présence de Pablo Prigioni dans le staff des loups qui pourrait aussi peser dans les négociations. Ce dernier a d’ailleurs laissé sa trace à New York qui semble déterminé à tester tous les meneurs de la Terre pour trouver chaussure à son pied. Enfin, les Pistons entament une reconstruction complète et un meneur vicelard tout droit venu d’Argentine ne pourrait que faire du bien pour montrer l’exemple aux plus jeunes. Reste tout de même à savoir si Facundo Campazzo est prêt à rejoindre un cancre ou s’il vise uniquement un contender et aussi si le Real acceptera de lâcher sa pépite moyennant un gros chèque. Les Sixers ou les Lakers seraient sûrement aussi bien contents de mettre la main sur ce magicien de la passe aveugle.
Ce n’est pas la première fois que la rumeur refait surface mais c’est peut-être aussi l’une des dernières vu l’âge du meneur qui continue d’avancer. Avec une Free Agency qui ouvrira officiellement le vendredi 20 novembre, il ne faudrait donc pas être surpris de voir l’Argentin se faire débaucher pour partir vivre son rêve chez l’Oncle Sam.
Source texte : Orazio Francesco Cauchi