James Harden et les Rockets assurent dès le Game 1 : une barbe déjà en fusion et un Thunder sans solution

Le 19 août 2020 à 05:27 par Giovanni Marriette

James Harden 19 août 2020
Source image : NBA League Pass

Ce Game 1 restera peut-être, entre autres, comme celui des absences. Et si celle de Russell Westbrook faisait évidemment la une, laissez-nous vous dire que c’est peut-être bien celle de… Luguentz Dort qui aura le plus pesé sur ce match. Really ? Oui oui.

Je dors, tu dors, il dort, vous perdez. Victime d’une élongation après un choc la semaine passée avec Jae Crowder, le sémillant ailier du Thunder était donc forfait pour ce Game 1 entre Rockets et Thunder. Catapulté arme anti-Harden n°1 (lol) par certains spécialistes, Luguentz n’aura donc eu le choix de regarder ses petits camarades prendre le bouillon par le shooteur gaucher mais pas que. P.J. Tucker, Eric Gordon, Ben McLemore et Jeff Green et leurs douze shoots inscrits du parking, lesquels s’additionneront au final aux six de Ramesse, quatre hommes qui auront profité à plein des espaces dus à leur small-mini-ball, et on sait tous ici que quand les lieutenants aussi mettent dedans, ces Rockets deviennent terriblement durs à manœuvrer. Côté Thunder ? La mission était simple en début de match : nourrir cet ogre de Steven Adams, et si possible le transformer en Wilt Chamberlain en profitant du mètre trente de moyenne de ses défenseurs. Une mission plutôt réussie au premier quart mais beaucoup moins par la suite, car de toute façon ce soir pas grand chose n’a réussi aux homme de Billy Donovan. En premier lieu ? Un Shai Gilgeous-Alexander éteint en attaque, laissant à son vénérable collègue du backcourt toutes les décisions et le scoring de la ligne arrière, puisque dans le même temps Dennis Schroder passait lui aussi à côté de son véritable match de reprise.

Des absents et des contre-performances pour OKC mais, surtout, une partition sérieuse +++ de la part des hommes de Mike D’Antoni. Efficaces du parking on l’a dit, mais surtout… appliqués en défense, notamment lors d’une première mi-temps que l’on qualifiera de giga-étouffante pour le Tonnerre. Chris Paul rappé et obligé de se débarrasser bien vite du ballon, le parti pris de laisser Danilo Gallinari faire sa pizza perso, mais tout un collectif enrayé par cinq nains quadrillant le demi-terrain. Un effort récompensé, et une fois de plus, sans blague, un James Harden qui s’assoit sur la rencontre malgré un popotin qui semble avoir pris quelques grammes de gras depuis l’arrivée dans la bulle. Deux avertissements dès l’entame, la préchauffe durant toute la première mi-temps et une mixtape bien complète au final avec 37 points et 11 rebonds, comme le boss qu’il devait être cette nuit. Défense solide ? James Harden focus ? Supporting cast présent ? C’en était évidemment trop pour un Thunder privé d’un starter, un Thunder malade et trop expérimental (banc très ouvert, Bazley et Nerlens Noel peu utilisés ?).

Victoire facile 123-108 de Houston après avoir compté vingt points d’avance à la mi-temps et une absence de Russell Westbrook pour l’instant pas vraiment préjudiciable. C’était sérieux, et c’est tout ce qu’on veut voir en Playoffs.

stats Thunder Rockets 19 août 2020


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