Sept mois plus tard, J.R. Smith a réapparu : c’est officiel, il y a bien un dieu sur la planète basket, enfin deux avec Gérard
Le 24 juil. 2020 à 03:50 par Giovanni Marriette
On attendait ça depuis le 20 novembre dernier et sa dernière sortie, c’était alors sous le maillot des Cavs, ce maillot qu’il avait tant honoré par le passé, à sa manière. Puis à 2h27 du matin il a réapparu, avec son auréole sur la tête et son sourire de mec défoncé. Welcome back Gérard, tu nous avais manqué gros comme ça.
On l’a tout d’abord aperçu, là, un peu planqué dans l’ombre, là où il se sent le mieux (pas du tout). Puis on a attendu, attendu, attendu. Une mi-temps toute entière, à s’obliger à regarder jouer les randoms LeBron James, Anthony Davis, Luka Doncic, ou Kristaps Porzingis, car avant de déguster le plat de résistance il faut bien défoncer quelques tapas. Puis en début de troisième quart la lumière est enfin venue, sept mois plus tard, c’est que ça commençait à faire tout noir, ta gueule. Une entrée en matière discrète, juste le temps de bien saisir qu’il évoluait en même temps que deux autres génies de son époque (Dion Waiters et JaVale McGee), juste le temps d’oublier le flow d’Alex Caruso sur le banc et de se concentrer sur le jeu, le temps également de s’habituer à ce monstre étrange dans la raquette d’en face, un homme dont les doigts sont à peu près du même gabarit que ses bras. Beaucoup de nouveautés à intégrer donc, mais Gérard est un être de lumière et va très vite se mettre dans le sens du vent. Au service de ses partenaires, déjà, en défense et avec quelques passes lasers répétées à l’entraînement (sur 2K), puis pour finir avec un and-one en toute fin de match fête dans nos bureaux comme la victoire de la France en 1998.
6 points, 1 rebond, 2 passes, 1 interception, un tir gérardesque du parking et surtout des millions de gens qui s’endorment (ou se réveillent) heureux ce matin, c’est ça l’effet Gérard, c’est ça qu’on essaie de vous faire comprendre depuis si longtemps. Faudra pas faire les étonnés quand il marquera au buzzer du Game 7 des prochaines Finales, faudra pas vous étonner non plus quand ce sera dans le mauvais panier, et c’est pour ça qu’on l’aime.