Les Pacers s’offrent Portland pour leur premier match d’entraînement : c’était surtout le retour sur scène de pas mal de vieilles connaissances
Le 24 juil. 2020 à 00:36 par Nicolas Vrignaud
Deuxième affiche de cette soirée et les Pacers se sont imposés 91-88 face à Portland, dans un match qui restera surtout le premier depuis un bail pour Zach Collins, et Jusuf Nurkić, alors que Victor Oladipo était également de retour après le faux départ du printemps dernier. Pour le reste ? On a pu observer quelques moves intéressants mais pas de quoi s’enflammer, ça reste un match d’entraînement.
C’est cool ça, un match à une heure où il est possible de se le mater avec mamie et un bon thé nuit calme. Concernant les adversaires du soir, c’est assez différent et à la fois semblable, what a phrase. En effet, si côté Pacers les Playoffs sont assurés, chez les Blazers il ne faudra pas faire caca culotte pendant les derniers matchs de régulière. Allez, ça part, et bon sang, quel plaisir de revoir nos potes Victor Oladipo, Jusuf Nurkić et Zach Collins en short, prêts à fumer du défenseur… Spoiler : ça n’a pas été le cas ce soir. Les deux lurons de Portland n’avaient pas foulé de parquet depuis 2019, ça s’est vu, et c’est donc peu dire que ce match ressemblait plus à un Boulazac-Antibes de mi-saison qu’à une opposition de NBA. Il manquait juste quelques intérieurs côté Pacers pour que ce soit un peu plus disputé, mais Domantas Sabonis notamment est resté en civil, avec un masque bien stylé cousu main par sa maman. Un Domas qui a quand même du ronger son frein en début de partie alors que ce sont bien les Blazers qui prenaient les choses en main dès l’entame. C’est le revenant Nurkić qui ouvre la marque pour les siens, travail au poste bas, ça se retourne, petit rebond sur la planche, et hop, premier panier depuis un an pour l’intérieur de Portland. Les hommes de l’Oregon ont ensuite voulu rendre la pareille à leur copain, à l’image d’un Mario Hezonja (tout est possible) qui emmène la troupe sur son dos à base de petites passes soignées et de lay-ups bien soyeux (tout est VRAIMENT possible). Oladipo et Collins en profitent eux aussi pour refaire chauffer la ficelle, comme quoi le basket c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Allez, l’action de la première partie de match ? Carmelo qui crie comme un gros bœuf après avoir sécurisé un rebond dont personne ne voulait. Même si t’as maigri, t’es toujours le même taré à l’intérieur et ça, ça nous rassure tous un bon coup.
Retour du vestiaire, enfin des chaises séparées, enfin du banc… Portland mène de deux petits points, 45-43. Le moment où Malcolm Brogdon décide d’arrêter la promenade dominicale pour jouer au basket. Trois shoots du parking, trois réussites, et son collègue Victor en rajoute un au compteur pour que la braise prenne bien sur la ficelle. 58-49, l’écart est fait. Attendez, vous voulez savoir si Damian Lillard jouait ? Ouais ouais, mais il avait envoyé un clone, le vrai est resté enregistrer des punchlines sur LeBron dans sa chambre d’hôtel. Plus sérieusement, démarrage calme pour Dame D.O.L.L.A., pas la peine de chauffer inutilement la main qui va servir à éliminer Paul George dans deux mois. 4 petits points, accompagnés de 7 passes, l’important a bien été de digérer comme il faut le dîner pour ne pas passer une sale nuit. Score final ? 88-91 Pacers, mais c’est aussi anecdotique qu’une cuite de ce bon vieux Gérard. L’important à retenir ? On sait désormais que Victor Oladipo, Zach Collins et Jusuf Nurkić sont prêts à nous refaire kiffer pendant minimum trois semaines, et ça, on prend mais alors di-rect.
Allez, petit +3 pour les Pacers dans une partie qui a surtout servi pour tout le monde de remise en forme et de découverte de l’environnement de jeu qui sera celui des prochaines semaines. Maintenant, retour à l’entraînement en équipe, en attendant les derniers retardataires pour causes diverses. Il y a quand même des objectifs à atteindre pour les deux franchises qui s’opposaient ce soir, faut pas l’oublier.