James Harden et les Rockets ont loupé le coche : 7/42 du parking, 0/8 pour Ramesse, merci d’arrêter de boire avant les matchs
Le 06 mars 2020 à 06:27 par Giovanni Marriette
Attention messieurs, il ne faudrait pas que ça devienne une mauvaise habitude. Nous ne sommes qu’en mars, cette affiche face aux Clippers n’était peut-être qu’une vulgaire répétition de saison régulière avant le début des vraies hostilités printanières, mais le fait est que ce genre de performance fait partie de celles qui restent en mémoire quelques temps…
On l’a mentionné il y a quelques minutes dans le récap de ce Rockets – Clippers, de match il n’y aura pas eu et l’écart final de quinze points réconfortera uniquement la Team Boxscores, qui se dira en avalant ses Cheerios de 8h15 que ça ne s’est pas joué à grand chose. Sauf qu’en réalité le gap entre les deux équipes cette nuit était profond comme la grandeur d’âme de l’Abbé Pierre, il était aussi évident que l’amour entre Hélène Rolles et Patrick Puydebat. La cause principale de la déroute des Rockets ? Un entêtement incroyable à dégainer derrière l’arc, alors même que la lunette semblait complètement hors-service. 7/42 au final, merci le garbage time, et une expo incroyable de parpaings en tous genres, alors que Russell Westbrook ou James Harden pour ne citer qu’eux semblaient en mesure d’aller chercher des pions dans la raquette. Russell Westbrook l’a fait et plutôt très bien, comme souvent depuis de nombreuses semaines, James Harden a commencé par le faire et il est allé chercher ainsi quelques lancers, mais alors pour le reste… tous derrière la ligne et le premier qui en loupe cinq de suite a gagné.
Ce qui sera d’ailleurs la seule victoire de la soirée pour le MVP 2018, auteur d’un 0/8 de toute mocheté, une belle bulle saupoudrée de j’men foutisme exacerbé et énervant au possible. Ramesse qui aura cette nuit emmenée dans son sillage dégueulasse la plupart de ses petits camarades, les Rico Gordon, Bébert Covington, Danuel Maison Jr. ou P.J. Tucker se muant face aux Clippers en Allemands bourrés attaquant l’Autriche au lieu d’attaquer la France. Le choix de bombarder longue distance ok, mais celui de continuer alors que le ballon semble tout simplement trop gros pour un si petit cercle ? Hum, disons que Mike D’Antoni et ses joueurs ont une nouvelle fois préféré foncer tête baissée dans leur projet de jeu, sans forcément chercher la parade au moment où plus rien ne rentrait. Face à Phoenix ça marche peut-être mais pas face à l’une des toutes meilleures équipes de NBA, face à une équipe officieusement… la meilleure de la Ligue lorsque l’on voit ce que ça donne quand les mecs sont au complet.
Attention messieurs, il ne faudrait pas que ça devienne une habitude, et il reste désormais un gros mois pour penser aux options B et C quand les tirs ne rentrent pas. Quelques indices ? Raquette, pick and roll, drive, post-up. Faîtes-en ce que vous voulez, mais ça a déjà fait ses preuves.