Indiana n’y arrive pas : 6ème défaite de suite pour les Pacers, encore une fin de match sacrément dégueulasse pour perdre

Le 11 févr. 2020 à 05:11 par Bastien Fontanieu

Pacers 5 avril 2020
Source image : NBA League Pass

Difficile de trouver plus frustrés que les fans des Pacers en ce moment. Indiana a encore perdu (106-105 contre Brooklyn), son 6ème match de suite, et dans un registre qui est assez similaire aux défaites précédentes puisque cela s’est joué dans le money-time. Comment ça, ça choke au pays de Reggie Miller…?

Vous connaissez la règle, elle doit être impérativement respectée quand on commence ce genre de papier. Rendons à César ce qui est à César, et donc aux Nets cette belle victoire. Brooklyn aurait pu perdre ce match plus d’une fois, mais les hommes de Kenny Atkinson se sont accrochés et ont fait le nécessaire pour finir par l’emporter. Il y avait de l’effort chez DeAndre Jordan, du sang froid chez Joe Harris, de la bravoure chez Caris LeVert et tellement de chaleur dans les mains de Spencer Dinwiddie. Le guard des Nets a encore fait mal dans le money-time, c’est lui qui plante le shoot de la victoire, celui qui transforme la BankersLife FieldHouse en énorme garage personnel. Alors qu’en face Domantas Sabonis était au four et au moulin pour repartir avec la gagne, c’est Spencer qui avait le dernier mot grâce à ce shoot so clutch. Un modèle dont il est fan, d’ailleurs, puisque ce n’est pas la première fois que Dinwiddie assassine un adversaire en s’isolant vers la droite. Brooklyn a gagné, Brooklyn peut s’en aller en souriant. Par contre, côté Pacers…? Par où commencer. Déjà, peut-être, par le paysage que l’on dessinait tous il y a encore peu de temps. Oladipo va revenir, avec Brogdon ce sera énorme, tellement hâte : où est passée cette hype ? Où sont passées les promesses de réussite ? Bon, évidemment, on ne pouvait pas attendre un perfect dès la sortie des starting blocks, Victor Oladipo n’a pas joué depuis un an et cela lui demandera du temps avant qu’il retrouve ses moyens à 100%. Avec de nouveaux joueurs, de nouvelles rotations et beaucoup d’attentes, ces Pacers ne pouvaient pas nous faire un strike tout de suite après le retour d’Oladipo. Cependant, on ne pensait pas voir ce type de série non plus, une série durant laquelle Nate McMillan et ses joueurs semblent complètement à la rue quand ça compte au final.

SPENCER DINWIDDIE pic.twitter.com/92DLyoNcB1

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) February 11, 2020

Faut-il revenir sur le massacre à Toronto ? Ou bien Marcus Morris qui fait du sale chez les Pacers pour permettre aux Knicks de l’emporter ? Eh, disons les choses clairement. Face aux Pelicans, 108-108, trois minutes à jouer. Face aux Mavs, 96-99, cinq minutes à jouer. Et contre les Raptors, 99-101, 6 minutes à jouer. Prenez tous ces matchs, alignez-les sur une seule ligne, regardez le point commun et vous en verrez un sortir immédiatement : le choke dans le money-time. Indiana n’y arrive pas, Indiana ne finit pas bien ses rencontres, et les raisons sont multiples. Déjà, à la barre, Monsieur Nate McMillan. Les rotations manquent de pertinence par moment, comme cette nuit qui a vu Myles Turner regarder le spectacle de loin alors qu’il réalisait un match plus que correct et aurait pu davantage aider les siens. Le coach des Pacers ne peut se cacher quand on voit la gueule du dernier système dessiné pour Brogdon au buzzer, ou pour le cataclysme à Toronto, ou pour la gestion de Porzingis lorsqu’il est passé dans l’Indiana. Certes, les joueurs doivent faire le travail, mais peut-être faut-il déjà savoir quels joueurs mettre sur le terrain. Ensuite, Victor Oladipo. En manque de rythme, l’arrière a certes besoin de temps, mais son équipe n’en a pas vraiment. La réintégration de Totor dans le cinq majeur a aussi, pour le moment, affecté le rythme et la production de certains, qui se complaisaient en son absence. Ajoutez à cela des snipers qui rentrent leurs shoots de manière aléatoire en ce moment, un peu de bad karma, et le tour est joué. Indiana fait partie des équipes qui, en toute honnêteté, ne rêvent que d’être jeudi. Histoire que le All-Star Break se pointe, et que les Pacers puissent recharger les batteries avant de revenir en maxi-forme.

On était hypés comme des petits fous, en voyant les Pacers du début de saison et en imaginant Oladipo dans tout ça. On est clairement déçus pour le moment, en voyant les Pacers actuellement se faire dessus en fin de match et chercher des solutions du regard. Vite, il faut se reprendre, après une vraie semaine de repos par contre.