Les Lakers ont rendu hommage à Kobe Bryant : le Staples Center avait le cœur lourd pour dire au revoir à sa légende
Le 01 févr. 2020 à 05:28 par Giovanni Marriette
Les cœurs étaient lourds, chargés d’émotion, et les yeux forcément embués. Cinq jours après la disparition tragique de Kobe Bryant le Staples Center s’était paré de ses plus belles couleurs, le jaune et le violet bien sûr, pour rendre un hommage mérité à sa légende. Un moment qui restera à n’en pas douter dans l’histoire de la franchise californienne.
The show must go on comme le disait si bien Freddie, mais avant cela il fallait lui dire au revoir. Lui dire au revoir une dernière fois avant de passer “à autre chose”. Les Lakers avaient prévu de faire les choses en grand, comment ne pouvait-il pas en être autrement, et la demi-heure précédant ce Lakers-Blazers soudainement devenu bien futile restera à n’en pas douter dans nos mémoires comme un instant… tellement spécial. Dès les premières notes d’Amazing Grace, interprété par Usher, le Staples Center ne fait qu’un avec son idole et les images fusent plus vite encore dans nos têtes que sur l’écran géant de la salle. Le parvis du Staples affiche encore plus complet que les tribunes, le violoncelliste Ben Hong et les Boyz II Men se succèderont ensuite dans le rond central pour accompagner quelques unes des images les plus marquantes de la carrière de Kobe, et c’est finalement LeBron James en personne qui sèchera ses larmes afin de prendre la parole, seul face à son public et à vingt ans de souvenirs. Une salle à l’unisson, alternant les Kobe et les MVP à la gloire de son champion, et qui finira par applaudir une présentation des équipes un peu remodelée pour l’occasion. Car ce soir ce n’étaient pas les Lakers de Los Angeles qui recevaient Portland mais plutôt les Kobe Bryant Lakers, devant un Staples Center qui n’avait cette nuit laissé que deux sièges vides pour l’occasion, ceux de Kobe et Gianna.
La voix de Kobe Bryant et de son #MambaOut a une fois de plus résonné sur toute la planète basket, dieu que l’atmosphère était lourde sur les coups de 4h30 du matin. Il fallait ça pour se rendre compte, encore un peu plus, de ce que la Lakers Nation vit depuis cinq jours, pour se rendre compte de ce que toute la famille du basket vit depuis cinq jours.