Domantas Sabonis et les Pacers en pleine bourre : sacrée nouvelle, c’est pas comme si leur franchise player était de retour dans dix jours

Le 20 janv. 2020 à 07:50 par Giovanni Marriette

Victor Oladipo
Source image : YouTube

Parmi les franchises ayant abordé l’année 2020 de la meilleure des façons, les Pacers se posent en candidats crédibles à la première place. Quelques balbutiements en sortie de réveillon mais alors depuis ça déroule, et une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule… Victor Oladipo devrait être de nouveau sur les parquets dans exactement neuf jours. Elle est pas belle la vie ?

Et de quatre. Deux victoires consécutives face à des Wolves limités malgré le retour de Karl-Anthony Towns, une grosse win contre les Sixers et donc cette victoire cette nuit à Denver, une victoire de prestige, face à un concurrent sérieux pour les premières places de l’Ouest. Du travail bien fait, dans la lignée de leur début de saison et même… des deux dernières, et l’on se met presque à penser que ces foutus gens de la campagne pourraient bien se transformer en un véritable poil à gratter sur la deuxième partie de saison. L’une des raisons de ce soudain emballement ? Le retour très prochain de Victor Oladipo, annoncé par ses propres soins le 29 janvier prochain, et si l’ancien meneur du Magic et du Thunder aura probablement besoin d’un évident temps d’adaptation, un tel ajout dans un roster qui tourne déjà très bien ne peut être qu’une excellente nouvelle. Le backcourt Brogdon / Oladipo fait saliver en défense comme en attaque, et si Toto se met bien dès son retour… on connait plus d’une équipe qui passera deux heures compliquées face à Indiana, et en creusant un peu on imagine même qu’un Jeremy Lamb pourrait devenir l’un des facteurs X les plus intéressants de la Ligue lorsqu’il retrouvera sa place sur le banc après un intérim plus que réussi dans le starting five de Nate McMillan.

Victor Oladipo donc, des rôles redistribués et on observera tout ça avec attention, mais également un homme dont l’importance ne devrait pas bouger d’un iota au retour de Vicky : Domantas Sabonis. Actuellement sur un nuage, le fils de a encore une fois éclaboussé une salle NBA de toute sa classe et de toute son envie, validant la nuit dernière, au passage, son premier triple-double en carrière face à Denver. Que ce fût dur face à Nikola Jokic, demandez voir à Myles Turner tiens, mais si le pivot serbe au mains d’or a fait son match, c’est bien Domas qui est reparti du Colorado avec la win et une ligne de stats également monstrueuse. 22 points, 15 rebonds et 10 passes à 10/16 au tir, quatre jours après un 29/13/6 déjà bien mignon dans le Minnesota, et si ces deux matchs de mammouth n’avaient pas croisé avec deux autres un peu plus discrets statistiquement, on se dit que le trophée de Joueur de la Semaine à l’Est auraut très bien pu partir sur une cheminée familiale à Vilnius. Toujours aussi parfait au tir, de plus en plus central dans l’attaque de son équipe, Sabonis a également gagné cette saison en dureté et nous sort une saison de quasi All-Star, de quasi-MIP, deux distinctions qui lui passeront sans doute sous le nez à cause d’une concurrence de tarba mais qui ne doivent pas occulter les progrès et l’importance du garçon dans l’Indiana.

Un pivot qui commence à faire pas mal de boucan, un franchise player très bientôt de retour, les victoires qui s’enchainent… Si Nate McMillan veut gratter un Banco c’est le moment, on dirait bien que tout sourit aux Pacers actuellement.


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