Les amendes pullulent cette saison en NBA : tuto spécial TrashTalk, on a recensé tout ce qu’il ne faut pas faire pour passer à la caisse

Le 06 janv. 2020 à 10:24 par Giovanni Marriette

Isaiah Thomas

Isaiah Thomas qui demande à un fan quelques explications ou qui bumpe un arbitre de manière bien involontaire, Andre Drummond qui envoie le ballon sur un ref de manière… bien involontaire, Dewayne Dedmon qui ose dire qu’il en a un peu marre de Sacramento, Pat Beverley qui envoie un ballon en tribunes ou les Clippers qui nous font croire un peu trop souvent que Kawhi Leonard a la gastro… tous ces gentils personnages ont donc en commun d’avoir été alignés cette saison par la NBA et à grands coups de dollars. Ça ne rigole plus du tout dans le Silver Gang, alors on tente d’aider nos idoles à passer entre les gouttes.

Il fallait intervenir, car à force d’engraisser Josiane NBA nos stars préférées n’auront bientôt plus de quoi nourrir leurs familles ni mettre le plein dans leurs onze SUV. Alors messieurs les NBAers, ou si vous en connaissez, le message suivant est pour vous, car voici tout ce qu’il ne faut surtout pas faire si vous en avez marre de payer, payer, toujours payer.

  • Se gratter le nez sur le terrain, parce qu’en plus c’est dégueulasse.
  • Aller chercher de l’eau mais hors temps-mort, vous risquez de gêner les fans assis au premier rang, ceux qui payent 15 000 dollars leur place et qui ont la gueule sur leur smartphone pendant tout le match.
  • Péter au lancer. Parce que ça ne fait rire que les mecs de DM4.
  • Passer à moins d’un mètre d’un arbitre, parce que c’est synonyme de provocation.
  • Refaire ses lacets en plein match, on vous voit les mecs qui veulent couper la contre-attaque.
  • Refaire ses scratchs. Ça c’est pour Evan Turner, parce qu’il ne sait pas faire ses lacets.
  • Annoncer un système, surtout si vous jouez à Philadelphie ou New York.
  • Serrer la main trop fort à l’arbitre, parce que c’est synonyme de provocation.
  • Éternuer dans l’enceinte de la salle. Gardez vos microbes pour vous, surtout vu le système de santé aux États-Unis.
  • Sortir en club le soir, parce que c’est bien connu les joueurs se couchent à 20h tous les jours pour être à la salle de muscu à 5h30. Ah non, ça c’est seulement LeBron en fait.
  • Aller voir son gosse jouer dans son équipe de lycée. Ça pourrait être pris comme de la drague pour faire venir ses futurs coéquipiers dans sa franchise du moment lorsqu’ils auront l’âge d’être draftés.
  • Demander l’heure à l’arbitre. Parce que très franchement, est-ce qu’on en aurait pas un tout petit peu rien à foutre ?
  • Être totalement honnête avec les journalistes en interview d’après-match.
  • Être tellement confortable avec les journalistes que tu en oublies de ne pas prononcer les mots interdits à force de trop écouter Lil Wayne.
  • S’appeler Danuel. Parce que la dernière fois que Laurent Romejko l’a vu écrit il a eu des spasmes.
  • Demander une explication à un arbitre. Parce que les arbitres de 2020 ne sont pas des profs, ce sont des arbitres.
  • Reposer un de ses joueurs, même quand il a 41 de fièvre.
  • Jouer à Houston ou Dallas et prendre un tir à 2-points. Ça c’est absolument proscrit.
  • Balancer un bol de soupe chaude à son assistant coach. Oui, il faut être précis.
  • Demander le score à l’arbitre. Et on vous jure que Gérard a déjà dû le faire.
  • Parler à LeBron James, parce qu’il faut une autorisation écrite.
  • Déclarer que les Knicks sont nuls quand on est un joueur des Knicks. Et de un c’est interdit car ça passe pour du tampering, et de deux tout le monde le sait.
  • Vous appeler Dion Waiters.
  • Regarder un arbitre. Absolument interdit.
  • Refuser de parler aux journalistes après un match.
  • Se tatouer un logo de marque qui ne fait pas partie des sponsors officiels de la NBA sur une partie visible de son corps.
  • Accepter la petite pilule bleu du Docteur Fuentes, même si ça ressemble fortement à des Schtroumpfs et que tu adores les Schtroumpfs.
  • Arriver en marcel à la salle. Merci pour le dress code David !
  • Faire du jet-ski ou du saut en parachute pendant ses vacances.
  • Vouloir tweeter politique, surtout si on part dans un délire à l’international.
  • Avoir des interactions avec le public, après tout il ne paye pas pour voir un spectacle. Ah si ? Ah parce que pourtant.
  • Avoir des interactions avec les arbitres, mais je crois qu’on a compris.

Moralité ? Quoiqu’il arrive vous paierez… alors ne faudrait-il peut-être pas… en profiter et faire de cette blacklist une… to do list ? On vous laisse à cette réflexion, et on vous laisse également réfléchir à la raison pour laquelle on vénère J.R. Smith à la rédaction. Allez, on se retrouve au Trésor Public, avec le carnet de chèques.


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