Zach Randolph n’envisage plus de revenir en NBA : ça y est, Z-Bo raccroche les sneakers, encore un qui va nous manquer
Le 28 déc. 2019 à 10:32 par Nicolas Meichel
Cette fois-ci, c’est bel et bien terminé. Écarté des terrains depuis 2018, Zach Randolph envisageait toujours un retour en NBA mais il a décidé d’arrêter sa tentative de comeback. Z-Bo raccroche ainsi les sneakers après 17 saisons disputées dans la Grande Ligue.
C’est à travers une interview TMZ style que Zach Randolph a annoncé sa retraite. Interrogé dans les rues de Los Angeles en marge du choc de Noël entre les Lakers et les Clippers, Z-Bo a en effet déclaré qu’il avait rangé au placard ses envies de rejouer en NBA, le tout à 38 balais. En même temps, il n’a pas foulé un parquet dans un match officiel depuis mars 2018. À l’époque, il évoluait encore à Sacramento et était toujours productif sur les terrains avec des moyennes de 14,5 points et 6,7 rebonds cette année-là. Mais les Kings ont ensuite décidé de prendre une direction différente en s’appuyant sur la jeunesse et l’ami Zach n’avait ainsi plus sa place dans la capitale californienne. La suite ? Un transfert aux Mavericks en février 2019, où il n’a jamais joué la moindre minute car coupé dans la foulée. Donc bon, cette annonce officieuse ne surprendra personne, mais ça fait toujours un truc d’entendre un mec du calibre de Z-Bo dire qu’il ne va plus rejouer en NBA. Bah oui, on ne parle pas ici d’un mec qui a fait une petite carrière et dont tout le monde s’en fout. Non, on parle d’un joueur qui aura un jour son maillot retiré dans une franchise.
Et cette franchise, c’est bien évidemment celle de Memphis, qui avait annoncé lors de son départ en 2017 que le numéro 50 ne serait plus jamais porté par un joueur des Grizzlies. Logique, car c’est dans le Tennessee que Zach Randolph a eu le plus grand impact durant sa longue carrière. Pilier de la franchise lors de ses heures Grit & Grind, Z-Bo a marqué Memphis de son empreinte, sur comme en dehors du terrain. Randolph était arrivé à Memphis en 2009 pour y rester pendant huit saisons. Huit saisons, avec surtout sept qualifications en Playoffs à l’Ouest, trois campagnes à au moins 50 victoires et même une finale de conf’ en 2013. Avec les Mike Conley, Tony Allen, Marc Gasol et Cie, Randolph a participé à la construction d’une culture où dominaient le collectif, la défense et le basket physique. C’est d’ailleurs avec Memphis qu’il a pu participer deux fois au All-Star Game (2010, 2013), et il a même été élu dans la troisième équipe All-NBA de la saison en 2011. Avant sa période Grizzlies, Randolph était également passé par les Clippers, les Knicks et surtout les Blazers au début de sa carrière. C’est véritablement à Portland qu’il s’est imposé comme un joueur majeur dans les raquettes, avec ce titre de Most Improved Player en 2004, même s’il a aussi apporté sa contribution à la réputation des “Jail Blazers”. Mais ça, c’est une autre histoire. Au final, Z-Bo aura joué 1 116 matchs en régulière, pour des moyennes très solides de 16,6 points et 9,1 rebonds (cinq saisons à plus de 20 points et 10 rebonds par match), avec en prime 70 rencontres de Playoffs.
On se rappellera de Zach Randolph comme d’un joueur redoutable au poste bas avec son gros cul, ses 115 kilos et ses qualités d’attaquant. On se souviendra de lui comme d’un intérieur dominant au rebond malgré sa relative petite taille (2m06). Et surtout, on n’oubliera jamais sa contribution pour la franchise des Grizzlies.
Source texte : TMZ Sports