William Howard signe un two-way contract chez les Rockets : cocorico, on sait maintenant pourquoi Westbrook était dans les rumeurs de trade
Le 28 déc. 2019 à 10:35 par Thomas Gaudet
C’est un coq bien de chez nous qu’on entend rugir ce matin. Il y a un tricolore de plus dans la meilleure Ligue du monde alors on se sent obligé de le clamer haut et fort : cocorico ! Et bienvenu à William Howard chez les Rockets.
Ça bouge un peu dans le Texas ces derniers jours. Shams Charania de The Athletic nous a informé hier de la signature définitive de Chris Clemons, le petit rookie non drafté, devenu two-way player en octobre. Mais qui dit contrat pour la saison pour le Cricri dit two-way contract vacant dans le roster de Mike D’Antoni, un poste qu’occupera désormais le français William Howard, toujours selon The Athletic. Ce contrat va lui permettre de faire la navette entre l’équipe de G League des Rockets, les Rio Grande Valley Vipers (toujours plus longs les noms d’équipe dans la cave d’Adam Silver) et le banc de MDA. Il aura droit à 45 jours en NBA avec le barbu, l’occasion de remplacer Russell Westbrick pour mener les Fusées vers la meilleure attaque de l’histoire de la NBA. L’ancien joueur du CSP Limoges sera ensuite potentiellement re-signé, ou bien limogé (hihi).
Belle ascension sociale en tout cas pour Willy, qui jouait encore en Pro B à Hyères-Toulon en 2016 – 2017. Depuis, il s’est dit qu’avec un nom et prénom comme les siens, qui ne devraient pas poser de problème pour les commentateurs outre-Atlantique, il pouvait exporter ses talents aux States. À 25 ans, il participe alors à trois matchs de présaison avec le Jazz, pendant lesquels il tourne à 6,7 points à 57,1 % au tir en 11,5 minutes de temps de jeu. Mais tout ça n’impressionne pas Quin Snyder et il se fait remercier le 21 octobre, à trois jours du début de saison et… quatre jours de son 26ème anniversaire. Coup dur pour le joueur tricolore. Mais son histoire ne s’arrête pas là : Willy débarque dans l’équipe de G League du Jazz, les Salt Lake City Stars (il faudrait instaurer un loi qui limite les noms de franchise à trois mots parce que là on dirait le nom d’une comédie musicale à Broadway). Là-bas, il plante en moyenne 13,1 points, 5,4 rebonds, 2,1 passes et 1,5 interception par match, à 54,5 % au tir et 44,3 % depuis Limoges. Le management des Rockets a dû reluquer tout particulièrement sur ce joli pourcentage à 3-points pour un mec de 2m03 et cette défense solide au poste 3. Et tadaaaa : c’est comme ça qu’à 26 piges, on se retrouve à signer un two-way contract chez les Rockets.
Non, on n’aurait pas préféré que le Jazz le signe pour qu’il joue avec Rudy voyons… que nenni. Il aura objectivement plus de chance de décrocher une place dans l’effectif et de s’épanouir pleinement chez les Rockets avec son style de jeu (3 and D). Bonne chance donc à William Howard qui se lance enfin dans le grand bain NBA, on surveillera ses premiers passages de près.
Source texte : The Athletic et Twitter