Qui dit Noël dit dispositif spécial. La Team notes se transforme donc ce soir et cette nuit en jury all-time afin de noter not one, not two, not three, not four but bien les cinq matchs au programme, tout en faisant l’effort de s’en mettre dans le même temps plein l’estomac et le gosier. Treize heures de basket à se farcir mais avec le sourire, et donc cinq résumés de match en mode bulletin scolaire, parce que ça va plus vite d’écrire des phrases courtes quand on est en PLS entre une part de bûche et une onzième coupette de champagne entrée de gamme. Allez, trois, deux, un, partez, et Joyeux Noël.
C’était le main event, le dessert que tout le monde attendait après des victoires préambulesques (ça se dit, à 4h51 du matin ça se dit) de Boston, Philadelphie et Golden State. De match exceptionnel il n’y aura finalement pas eu, tout au plus une belle rencontre équilibrée de milieu de régulière. A l’arrivée Los Angeles l’emporte mais Los Angeles s’incline, si vous voulez en savoir plus les boxscores sont disponibles en fin d’article et si vous voulez seulement souffler un peu, rendez-vous dans les lignes ci-dessous. Allez, Christmas Day, Chapitre 4, let’s go.
Los Angeles Lakers
LeBron James (6) : he felt a pop again en début de match quand Pat Beverley a visé son paquet. Décidément, LeBron et les boules de Noël c’est toute une histoire. Niveau basket ? Une adresse en berne mais pas en Suisse ni Stéphane, et un coup de chaud… inutile en fin de match.
Anthony Davis (7) : le plus souvent dominant mais pas au niveau de superstar / Alien auquel on l’attend. L’Alien s’est transformé en Alain, vulgaire intérieur dominant mais sans plus.
Kyle Kuzma (8) : un énorme coup de chaud en fin de premier quart, mais ça n’explique pas le haircut chelou à la hauteur de la nuque. 25 pions au final et un beau rôle de poil à gratter en sortie de banc.
Dwight Howard (5) : on a tous noté le crush de Dwight pour la jolie madame du premier rang, juste derrière le banc mais il a surtout charbonné sévère avec Montrezl Harrell pour la position au poste, et ça n’a pas toujours marché.
Alex Caruso (3) : onze minutes seulement, probablement pour ça que les Lakers ont perdu.
Rajon Rondo (3) : six shoots ratés et quatre balles perdues en vingt minutes. Pas le Rajon Rondo qu’on préfère, mais les spécialistes vous parleront sûrement “de ces petites choses qu’on ne voit pas” et qui font de Rondo l’un des trois meilleurs meneurs de l’histoire.
JaVale McGee (3) : a passé un temps-mort entier le cul posé sur la table de marque à mater des cheerladers. JaVale AllTime.
Kentavious Caldwell-Pope (6) : un énorme chase-down sur Landry Shamet mais un détour par les vestiaires suite à l’effort. Revenu planter quelques tirs par la suite, et ce fût loin d’être le plus catastrophique. Le changement c’est maintenant.
Danny Green (3) : la crête est toujours aussi moche, la tronche aussi, surtout quand il faut affronter un mec que tu n’as connu qu’en tant que coéquipier depuis sept ans. Pète un coup Daniel, t’as l’air tendu.
Jared Dudley (-) : a mangé neuf carrés de chocolat Lindt au troisième quart et un morceau de Morbier dans le money-time. Blah, blah, blah, y’a un porki dans le side.
Avery Bradley (3) : inutile en attaque et pas super concerné en défense. Un beau match de merde pour ceux qui n’ont pas Google Notes du dimanche translate.
Quinn Cook (-) : paraît-il qu’il cuisine comme une reine, mais on attend surtout de le voir sur le parquet. Probablement était-il derrières ses fourneaux.
Los Angeles Clippers
Kawhi Leonard (2014, 2019) : et bientôt 2020 s’il continue à influer de la sorte sur tous les matchs de basket auquel il participe. De la bonne grosse défense de DPOY, les responsabilités prises comme un MVP.
Paul George (5) : moins en vue qu’à son habitude en attaque, Paul George s’était transformé en George Paul, l’ailier antillais qui passe souvent l’été au city après sa sieste.
Patrick Beverley (6) : il a jappé, il a aboyé, il a pris une technique, il en a provoqué deux. Du vrai Patoche dans le texte, surmotivé par l’enjeu et jamais rassasié.
Lou Williams (4) : un seul tir rentré ce soir par Loulou, soit trois de moins que le nombre de trophées de 6hMOY qu’il pourrait avoir en fin de saison sur le buffet du salon. Discret, maladroit, mais ça gagne alors ça passe.
Montrezl Harrell (7) : encore du très solide pour le sosie de Venus Williams. S’est bien bagarré avec D-39 mais à l’arrivée c’est lui qui claque son 18/12 habituel et c’est lui qui repart de… chez lui avec la win.
Ivica Zubac (6) : efficace sur les trailers et solide dessous, Ivica a une nouvelle fois taffé son truc dans l’ombre et c’est tant mieux pour les Clippers.
JaMychal Green (3) : il faudra bien qu’un jour il assume de s’appeler Jean-Michel, parce que ce m majuscule et ce y c’est plus possible. “Plus possible”, c’est également ce que Coach Rivers a du dire à JM lorsque ce dernier lui a demandé de jouer plus de dix minutes.
Patrick Patterson (3) : de nouveau titulaire, double Pat n’a plus de double-moteur mais surtout un double-menton. Trop lent pour défendre sur les ailiers, trop mou pour stopper les intérieurs, plus spécialement aussi adroits qu’à l’époque, voici la recette parfaite du mec qui va finir au Liban ou en Chine dans deux ans.
Landry Shamet (4) : il a rentré quelques tirs mais n’a pas pesé plus que ça sur la rencontre. Un peu comme votre serviteur le dimanche, sauf que lui marque rarement quelques tirs.
Mo Harkless (4) : il a fait souffler ses ailiers titulaires pendant un gros quart d’heure, en fait Momo c’est le contremaître qui vient te dire que c’est l’heure de ta pause.
Steve Ballmer (-) : on ne l’a pas vu mais on sait qu’il a changé quatre fois de slip durant le match, c’est une tradition.
Un match plaisant, équilibré, et qui a donc de nouveau vu les Clippers taper le voisin angelino. Deux matchs, deux victoires, Messieurs LeBron et Anthony devront faire mieux en mai/juin prochain…