LeBron James continue son festival et Anthony Davis n’est pas mal non plus : victoire face au Thunder, ça déroule à L.A.
Le 20 nov. 2019 à 08:57 par Giovanni Marriette
Ce n’était pas forcément la marche la plus haute à monter dans cette folle course à la bague, mais ce match face au Thunder avait tout de même des airs de bon gros piège. Le braquage a failli avoir lieu mais au bout du compte et ce pour la douzième fois en quatorze matchs, c’est bien le duo LeBron James / Anthony Davis qui a eu le dernier mot. Très étonnant tout ça.
On s’en doutait, bien évidemment, mais Dieu que ce one-two punch LeBron / AD est… injouable en ce début de saison. Quand c’est pas l’un c’est l’autre, on ne vous fait pas un dessin quand c’est les deux en même temps et on ne vous parle même pas du massacre quand les autres copains s’y mettent. Cette nuit ? La blague a failli être de bien mauvais goût lorsque Dennis Schroder est sorti du banc en se métamorphosant en Lou Williams allemand, ou lorsque Danilo Gallinari s’est dit qu’il allait transformer le money time en plat de tagliatelles. Car cette équipe du Thunder est quand même sacrément relou à jouer, elle risque d’emmerder pas mal de monde cette saison et cette nuit les Lakers ont bien failli glisser sur cette drôle de peau de banane. Un match piège donc, mais finalement maitrisé par des Lakers plein de… maitrise et on a là la phrase la plus logique de la journée, maitrisé par des Lakers s’appuyant sur un duo dont il faudra peut-être très vite discuter de la place dans les classements all-time des meilleures associations. Anthony Davis ? On connaissait la bête, féroce et athlétique, quasiment indéfendable, et on découvre de plus en plus le… sniper. Trois tirs de suite du parking en première mi-temps, et c’est à ce moment que tu te dis sans doute que si t’en prends 30 tu seras parmi les chanceux. LeBron ? Impeccable à la baguette mais moins drôle qu’Eric-Antoine, jamais avare de cadeaux de Noël avant l’heure, mais ne bougez pas on y reviendra. Une première mi-temps qui aura d’ailleurs également vu le récital d’un Rajon Rondo déjà auteur de… huit passes décisives à la pause, mais bizarrement aucune dans le tarin de son meilleur ami Chris Paul.
Une première mi-temps sur laquelle les Lakers capitaliseront ensuite, à deux doigts d’être rejoints à plusieurs reprises mais également tout heureux de voir que le Lou Williams allemand s’était subitement transformé en Kyle Singler polonais. Mais LeBron James… revenons-en à LeBron James, qui aura donc profité de cette deuxième mi-temps pour gonfler ses stats autant que ses biceps à chacune de ses actions positives, qui continue à avancer et à faire avancer son équipe dans la peau du distributeur parfait, et avec le sourire s’il vous plait. Car c’est aussi ça qui frappe cette saison avec LeBron, cette impression de voir un mec de vingt ans (on vous jure qu’il a un peu plus) qui s’éclate de nouveau sur les parquets. A l’arrivée ? Des performances majuscules comme cette nuit encore, avec un cnquième triple-double validé cette saison et la place aussi honorifique que représentative de meilleur passeur de la Ligue. 25 points, 11 rebonds, 10 passes et l’art de faire passer Kentavious Caldwell-Pope pour un génie, c’est dire le niveau actuel du Chosen One…
Une nouvelle victoire donc pour des Lakers désormais à 12-2 et installés sur… le toit de la NBA, juste devant les Celtics. Lakers, Celtics, on se croirait presque de retour dans les années 80, à l’époque des douces bagarres entre Larry Bird et Magic Johnson. Et le plus drôle dans tout ça, c’est que le fils de Magic et Larry est eut-être en train de créer son empire, mais plutôt du côté de Dallas. Faut suivre hein.