Kemba Walker remporte son duel face à Luka Doncic : 8/14 du parking et la win, histoire de rattraper le… 1/18 de Jayson Tatum

Le 12 nov. 2019 à 07:16 par Giovanni Marriette

Kemba Walker pari
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Mine de rien, et si l’on enlève nos œillères de bon français, il y avait cette nuit de vrais chocs en NBA. Clippers – Raptors en premier lieu, mais également ce Celtics – Mavericks, rencontre entre la meilleure équipe de la Ligue sur ce début de saison, tout simplement, et des Mavs qui surprennent agréablement grâce notamment à un Luka Doncic Rookie Of the Year en 2019 et déjà légitime dans la course au… MVP cette saison. T’as qu’à aller plus vite pendant qu’on y est.

Un choc donc, choc entre l’Est et l’Ouest, choc entre deux rosters portés par de vrais baby-stars avec d’un côté Jayson Tatum et Jaylen Brown et de l’autre le duo Kristaps Porzingis / Luka Doncic. Vraies franchises, vraies joueurs, vrais prospects, vrais coachs et, forcément… un vrai match auquel on aura assisté tranquillement en attendant de voir le maillot de notre Tony national se découvrir dans les hauteurs de l’AT&T Center. Un vrai match au cours duquel trois héros se seront manifestés, d’une manière bien différente s’il en est… Honneur à ceux qui descendent chaque matin les poubelles, commençons avec le vénérable Jayson Tatum, auteur cette nuit du match le plus… pourlingue de sa carrière. On vous laisse additionner cinq à six, puis à deux, puis à trois et encore à deux, pour obtenir… 18. Faut suivre un peu dans le fond de la salle, merci. Additionnez ensuite un à zéro, et vous obtenez donc… un. 18 ? C’est le nombre de tirs tentés par le nouveau best friend de Kobe Bryant. 1 ? Le nombre de ces tirs ayant fini dans le cercle orange censé servir de panier. 1, sur 18, pas de faute de frappe. Un 0/10 initial histoire de s’échauffer et une deuxième mi-temps tout aussi indigente en attaque, parce qu’il y a des jours comme ça où rien ne va. D’autant plus que dans le même temps notre deuxième héros chauffait vénère au Garden, j’ai nommé un certain Luka Doncic from Slovenia. Une nouvelle fois intenable, le prodige des Mavericks va assurer l’essentiel de la marque et de la création durant tout le match, se substituant dans le même temps à la grande Licorne censée lui servir de coéquipier mais un peu trop désarticulée aujourd’hui avec son 1/11 au tir. Décidément, on croit savoir d’où viennent tous ces tremblements de terre.

Mais au delà d’une nouvelle mixtape de Luka Doncic, c’est un autre homme qui aura finalement décidé de l’issue à donner à ce match. Cet homme ce n’est évidemment pas Vincent Poirier mais bien Kemba Walker, un shériff qui commence à chauffer bien comme il faut après quelques matchs que l’on qualifiera d’adaptation. Non pas que les Celtics auront vraiment douté cette nuit hein, mais disons que quand Kemba Walker a commencé (terminé) son festival, ce sont les chances de victoire de Dallas qui ont disparu instantanément. Trois énormes tirs en 120 secondes, une passe pour une ogive lointaine de Marcus Smart, emballez c’est pesé et ça fait huit victoire en neuf matchs. Un Kemba Walker qui terminera son chantier avec un 8/14 du parking rappelant ses plus belles heures (de loser) à Charlotte, et des Celtics qui vont gentiment commencer à faire flipper pas mal de monde à l’Est comme à l’Ouest.

Une fin en forme de point d’exclamation et une partition globalement maitrisée, le tout malgré l’absence de Gordon Hayward et la cuite de Jayson Tatum. Plutôt de bonne augure pour la grosse machine de guerre de Brad Stevens, surtout si l’autre tordu du poignet se met à enchaîner les gros matchs… FC Concurrence vous êtes prévenus, les Celtics ne sont pas là pour pinailler.

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