Blake Griffin is back : retour encourageant du rouquin face aux Wolves, mais les Pistons vont devoir (re)trouver leurs marques
Le 12 nov. 2019 à 03:39 par Giovanni Marriette
C’était l’un des retours attendus de ce début de saison, avec celui de Carmelo Anthony que l’on continue d’attendre sauf qu’on ne sait pas où ni quand. Blake Griffin sous le jersey des Pistons, l’assurance de voir le garçon planter bucket sur bucket, mais un collectif qui va devoir (re)trouver ses marques.
Les fans des Pistons et autres connaisseurs de l’actu le savent, la saison 2018-19 de Blake Griffin à Detroit a pris place instantanément parmi les plus folles (individuellement) de toute l’histoire de la franchise du Michigan. Et on parle d’une institution, pas du FC Trifouille-les-Oies. Blessé au genou et aux ischios depuis le début de saison, Blake avait du apprécier (ou non) du banc les dix premiers matchs de son équipe, spectateur de la démonstration quasi-quotidienne d’Andre Drummond sous les panneaux, de la progression de Luke Kennard ou encore de l’arrivée fracassante. Blake Griffin, Derrick Rose, peut-être bien d’ailleurs le duo d’anciens acrobates le plus fou de toute la Ligue, un peu comme si Sangoten et Trunks se retrouvaient mais à 87 ans et des bouts de corps en moins. Blake de retour donc, et avec lui les premiers ajustements de Dwane Casey, qui décida de titulariser Derrick Rose, Luke Kennard, Tony Snell et ses deux babars dessous. Spoiler ? mauvaise idée. On y reviendra mais trop de cartouches d’entrée ajoutées à… pas de cartouche sur le banc, on a dit mauvaise idée. Dede Drummond qui se transforme en vulgaire éboueur quasi inutile en attaque dès lors que Griffon D’or est sur le parquet ? Pas nouveau. Derrick Rose qui se demande bien à quoi il peut servir puisque Blake adore jouer les point forwards en organisant l’attaque ? Faudra y songer.
Mais laissons donc à Dwane Casey le soin de se frotter les mains d’avoir enfin à disposition tout son effectif et de ne plus être obligé de devoir compter sur cette escroquerie basketballistique de Thon Maker, et saluons plutôt le retour de celui qui fera à n’en pas douter la pluie et le brouillard cette saison encore à Detroit. Au delà de toute considération stratégique et collective ? Rassurez-vous, Blake Griffin est en forme et il n’a pas rattaqué sur la pointe des pieds, loin de là. Tout de suite dans le rythme, sanctionnant de loin le manque de respect de la défense, sanctionnant de près grâce à un combo vitesse/puissance encore bien présent même si le garçon n’est plus le grand condor qu’il a été. 16 points en première mi-temps, avec la variété offensive qu’on lui connait désormais, l’envie de faire avancer les choses même si, on se répète, il faudra quand même éviter d’être trop contre-productif. Trois petits points en deuxième mi-temps, une deuxième mi-temps à courir après le score mais allons, l’essentiel cette nuit était peut-être, surtout, de retrouver des sensations plus encore que de gagner un match lambda de saison régulière.
Ça tombe bien, ce match les Pistons ne l’ont pas gagné puisque ce sont finalement les Wolves d’un duo Towns / Wiggins saignant qui repartiront de la Little Caesars Arena avec une sixième victoire en dix matchs. Les prochaines échéances pour Blake ? Charlotte à… trois reprises, Milwaukee, Chicago, Miami et Orlando. Si le soleil se lève à l’Est, il va falloir que Blake Griffin en fasse de même.