Les Nuggets commencent par une belle win à Portland : un quart-temps de Nikola Jokic ? Ça suffitche

Parmi les nombreuses rencontres de ce premier Mercredi Panzani de la saison, la confrontation entre Portland et Denver faisait partie des grosses affiches de la nuit. Deux rivaux de division, deux équipes qui ont livré une grosse série de Playoffs l’an passé, et surtout deux équipes avec des ambitions cette année. À ce petit jeu-là, c’est la bande à Nikola Jokic qui a pris l’avantage. 

Commencer la saison à Portland, ce n’est jamais un cadeau. On sait à quel point c’est hard de s’imposer dans l’Oregon, où les Blazers n’ont pas laissé filer beaucoup de matchs l’année dernière. Mais pour une équipe de Denver qui possède beaucoup de certitudes suite à sa grosse campagne 2018-19, ce n’était pas non plus mission impossible, et les hommes de Mike Malone ont montré qu’ils étaient déjà chauds. Grâce notamment à une très grosse adresse du parking (18/32 à trois points !), les Nuggets sont repartis de Portland avec une victoire 108-100 dans la poche arrière, un premier succès qui lance parfaitement leur nouvelle saison. Alors évidemment, tout n’a pas été parfait. On a vu une équipe de Denver qui a perdu pas mal de ballons (19) et qui s’est montrée maladroite à l’intérieur de la ligne à trois points (42% de réussite globale sur le match). On ne peut pas dire non plus que les Nuggets aient maîtrisé la rencontre de bout en bout car chaque équipe a logiquement eu ses moments forts et ses moments faibles. Sauf que dans l’ensemble, on a quand même senti cet équilibre collectif qui caractérise tellement bien Denver, en particulier dans le quatrième quart-temps. Les visiteurs ont en effet fait la différence dans les 12 dernières minutes, grâce en grande partie à leur star Nikola Jokic (20 points, 13 rebonds). Le Joker a planté 16 points dans le dernier quart, dont trois tirs primés, pour donner un avantage définitif aux siens. Le pivot serbe a probablement dit merci à Hassan Whiteside après la rencontre pour son laxisme défensif, lui qui avait visiblement la flemme de contester les shoots de Niko.

NBA basketball is back feel the intensity pic.twitter.com/lQYuKCVyl9

— Rob Perez (@WorldWideWob) October 24, 2019

Ça, c’était le mauvais visage d’Hassan, et c’est peut-être ce que les fans de Portland retiendront. Mais faut dire que le grand bonhomme a été dominant pendant une bonne partie de la rencontre. Il a même bouffé Jokic en début de match dans la raquette. L’ancien pivot du Heat a quand même terminé avec 16 points, 19 rebonds et 2 contres en 26 minutes. Pas rien. Pour en revenir à Nikola, il a été très vite gêné par les fautes. Trois coups de sifflet contre lui dans les quatre premières minutes de la partie, idéal pour commencer la saison. Résultat, il a squatté le banc jusqu’au début de la deuxième mi-temps. Et c’est notamment durant son absence qu’on a pu voir cette solidité collective des Nuggets des deux côtés du terrain, avec beaucoup de ball movement en attaque et une défense vraiment sérieuse. Sans Jokic pendant la moitié du match et avec un backcourt bien loin de son meilleur niveau offensivement (22 points pour le duo Jamal Murray – Gary Harris, à 7/25 au tir), Denver a quand même su faire le nécessaire pour prendre le dessus. On peut noter la contribution de Will Barton au scoring (19 points) et la bonne performance du banc (36 points). En clair, les Nuggets ont pu s’appuyer sur leur profondeur et leur vécu collectif, alors qu’en face on a senti une équipe de Portland qui se cherchait encore car il y a quand même quelques nouvelles têtes chez les Blazers. La grosse perf de Damian Lillard (32 points, 8 passes) n’a pas été suffisante, et les galères de C.J. McCollum (12 points à 5/18) ont coûté cher.

Portés par Nikola Jokic, les Nuggets ont été plus solides des deux côtés du terrain dans les dernières minutes de la rencontre. Denver a survécu aux problèmes de fautes du Joker et à un début de match compliqué, pour finalement s’imposer 108-100. Ils ne seront vraiment pas faciles à prendre ceux-là.