Stephen Curry fait chauffer le poignet avant la reprise : 40 points en 25 minutes face aux Wolves, rien de si fou finalement
Le 11 oct. 2019 à 07:32 par Giovanni Marriette
On parle beaucoup des nouveaux arrivants à Los Angeles ou Brooklyn, logique, mais il existe en Californie un petit homme dont on devrait – encore – beaucoup, beaucoup, beaucoup parler cette saison. Identifiant stephencurry, mot de passe torchehumaine, préparez-vous à assister à un véritable massacre. Et bienvenue en 2016.
Avant de s’extasier sur les perfs de ceux qui ont déménagé cet été dans des contrées plus dorées que leurs précédentes (un bémol pour Kawhi cependant), parlons quelques minutes de Stephen Curry. Vous savez, le mec qui fut jadis double-MVP, le mec qui vient de disputer cinq finales consécutives (pour trois bagues), le mec considéré par beaucoup comme – déjà – le meilleur shooteur de l’histoire à – seulement – 31 ans. Et bien disons que cet homme-là a vu partir cet été le meilleur… attaquant de son roster, diantre ce n’était pas lui, qu’il a également vu son Splah Bro Klay Thompson se blesser et probablement déclarer forfait pour l’intégralité de la saison régulière, et que malgré les arrivées en pagaille pour palier, également, les départs de ses potos et mentors Livingston et Iguodala… voilà qu’il devrait donc retrouver le rôle qui lui sied peut-être le mieux : chef artificier, chef Curry pour les intimes. Une saison qui s’annonce donc exceptionnelle statistiquement car on sait que Cucu prendra quoiqu’il arrive les tirs et qu’il en rentrera quoiqu’il arrive des tonneaux, une saison que le fils de Dell a donc entamé officieusement il y a quelques jours et officiellement officieusement la nuit dernière en TABASSANT les Wolves dans la plus grande tradition curryenne.
40 points à 14/19 dont 6/9 du parking et 6/6 aux lancers, 6 rebonds, 6 passes, 2 steals et un contre en… 25 minutes.
25 minutes, pourquoi s’emmerder à jouer plus, après tout ce n’est que de la pré-saison. 17 points dès le premier quart, 16 dans le troisième avant de sortir à cinq minutes de la fin du chapitre III du match pour ne plus rentrer, bail habituel en pré-saison au détail près que peu de mecs affichent quarante pions à ce moment-là. On aura évidemment remarqué côté Wolves le bon match de Jarrett Culver en sortie de banc et globalement les bonnes performances des jeunes du roster de Saunders, catégorie de joueurs dont Andrew Wiggins – ça y’est – ne fait plus partie, mais c’est donc évidemment ce premier match sauce Curry qui aura attiré notre attention. Pourquoi ? Évidemment pas car… poser voir un mec poser quarante pions début octobre nous éclate, mais surtout parce que l’on sait que Stephen Curry va nous offrir un paquet de performances de ce genre cette saison, et ça nous hype juste un peu de pourvoir retrouver le monstre d’il y a quelques années, quand il n’avait pas une grande tarentule au n°35 dans les pattes.
Un coup de chaud qui en annonce un paquet d’autres, et à vrai dire c’est surtout ça qui nous chauffe à mort. Personne n’est prêt pour le “revival” de Curry en mode soliste, peut-être même pas nous.