Michele Roberts se fait un paquet d’oseille en tant que directrice de la NBPA : 2,85 millions, soit plus qu’un joueur au minimum vétéran
Le 04 oct. 2019 à 22:55 par Maxime Thoinnet
Cette semaine, on a vu sortir le nombre de zéros sur le contrat de Michele Roberts dans un article de The Athletic. Un nombre assez conséquent pour la directrice générale de la National Basketball Players Association.
Depuis le mois de juillet 2014, Michele Roberts est à la tête de la NBPA et c’est d’ailleurs la première femme à occuper un tel poste dans les sports US. Après une longue carrière d’avocate durant laquelle elle avait déjà été reconnue comme une femme engagée, elle avait succédé à Billy Hunter au poste de directeur du syndicat des joueurs avec 32 voix sur 36 lors des dernières élections il y a cinq ans. Elle est donc devenue la première femme protectrice des joueurs NBA et elle gagne aujourd’hui très bien sa vie puisqu’elle a empoché 2,85 millions de dollars lors des 12 mois qui ont précédé la date du 30 juin. Pour info, l’ancien directeur Billy Hunter a occupé ce rôle pendant 17 ans, entre 1996 et 2013. Lors de la dernière année, juste avant son licenciement, Hunter gagnait 3 millions de dollars. Roberts devrait donc bientôt le dépasser alors qu’elle ne dirige le syndicat que depuis cinq ans. Et on doit avouer qu’on aimerait bien savoir combien elle touchera quand elle aura autant d’expérience que Billy.
En faisant de longs discours pour la défense des joueurs, Roberts a donc amassé une belle petite fortune qui ressemble d’assez près à un contrat au minimum vétéran d’un joueur NBA, qui est actuellement fixé autour des 2,6 millions de dollars sur l’année. Pour des joueurs qui ont déjà donné leur corps à la science de multiples fois tout au long de leur carrière, se retrouver moins bien payés que la dirlo doit être un peu difficile à comprendre.
2,85 millions de dollars, ça fait pas mal de billets verts mais business is business et la NBA est sûrement l’une des ligues qui concentre le plus d’argent dans le monde. Alors voir que la directrice de la NBPA touche autant de pognon, ce n’est pas si étonnant qu’on voudrait bien le croire.
Source texte : The Athletic