Dwyane Wade reste en forme “au cas où quelque chose arrive” : une last last dance pour s’ambiancer lors d’un Flash back à… Hollywood ?
Le 08 sept. 2019 à 12:14 par Alexandre Taupin
Dwyane Wade est un homme comblé. Tout juste retraité des parquets, il profite de sa vie de famille à L.A. tout en jouant les mentors pour son fils Zaire qui formera cette année un duo explosif avec… Bronny, le fils de LeBron James. De quoi donner des idées à son papa ?
En sport on dit parfois qu’un athlète “meurt” deux fois. La deuxième, on le souhaite, intervient le plus tard possible et la première se produit quand le sportif prend sa retraite : on parle alors de mort sportive. Dans les faits, on devrait plutôt parler de blues ou de dépression post-carrière pour des joueurs(ses) qui du jour au lendemain se retrouvent sans objectif, sans but à atteindre alors qu’ils vivaient au rythme des saisons depuis dix ou quinze ans. Clairement, D-Wade ne fait pas partie de cette catégorie. Ayant quitté Palm Beach pour la Californie avec son épouse et leurs enfants, Flash s’éclate du côté de Los Angeles. Entre les interviews qu’il donne pour ses souvenirs sur les parquets, ses pronostics sur la saison à venir, son rôle de coach personnel pour son fils Zaire et ses sorties avec LeBron, l’ancien showman du Heat a de quoi s’occuper. Alors que les fils des deux stars vont jouer ensemble cette saison, le Los Angeles Times a voulu en savoir plus sur l’association des deux jeunes talents version “Dos amigos”. Un coup pas du tout prémédité selon Dwyane Wade.
“C’est dingue. C’est quelque chose dont nous n’avions jamais parlé. Même quand nous étions ensemble à Miami, ils n’allaient pas dans la même école. Avoir la possibilité de les mettre ensemble à Sierra Canyon pour accomplir quelque chose de spécial, c’est génial.”
Une association Zaire Wade – LeBron James Jr qui nous met quand même une petite dose de nostalgie dans les yeux quand on songe aux accomplissements des deux pères à South Beach. Une époque bel et bien révolue vu que l’arrière a pris sa retraite en avril, quoique…
“J’en ai fini, mais mon coach personnel me garde en forme juste au cas où quelque chose arrive. Je vais rester en forme parce que vous ne savez jamais. Il ne faut jamais dire jamais.”
Et un ascenseur émotionnel, un ! Il n’en fallait pas plus pour que les fans des Lakers en viennent à rêver d’un nouveau duo, histoire de boucler la boucle. Un retour qui, à l’heure actuelle, relève plus de la fantaisie qu’autre chose et, même si on aimerait revoir Flash sur les parquets, il faudra sans doute se faire une raison. Mais ne vous inquiétez pas chers fans, à défaut d’agrandir sa collection de maillots, D-Wade sera bien en tenue au Staples Center la saison prochaine … pour entraîner LeBron James.
“Vous risquez de me voir ouais. J’arriverais tôt pour bosser avec LeBron avant les matchs. Je veux juste rester dans les parages et m’impliquer autant que possible.”
Avoir un Hall of Famer en coach perso, on a vu pire dans la vie mais BronBron ne devrait pas être le seul à bénéficier des conseils de la légende. De nombreux joueurs ont déjà demandé à venir s’entraîner du côté de L.A.
“Ce qui est cool c’est que je m’entends super bien avec tous les joueurs. C’est quelque chose que je fais déjà [conseiller la jeune génération, ndlr]. J’ai passé mon été dans le gymnase avec des mecs comme Ben Simmons ou Josh Hart. Je suis capable de leur transmettre mes connaissances et je n’ai pas besoin de poste officiel pour faire ça. J’adore le basket et chaque fois que je pourrais aller à la salle avec des jeunes joueurs, je le ferai sans problème.”
Un passage de témoin qui fait plaisir et on sera attentif aux progrès des joueurs concernés sur la saison à venir. Des workouts individuels avec des anciennes stars (hello Kobe) avant de taper une grosse saison c’est loin d’être quelque chose d’inhabituel.
Dwyane Wade ne ferme aucune porte et c’est toute la fanbase des Lakers qui se met au garde-à-vous. Plus sérieusement, on ne serait pas surpris de voir l’arrière distiller quelques conseils à tous les jeunots qui viendront toquer à la porte et dans le pire des cas, il a déjà réservé son abonnement à l’année au Staples Center. Premier rang et popcorn en bouche, c’est parti.
Source texte : Los Angeles Times