Le basket, ça fait pas tout pour Jaylen Brown : un petit speech au MIT entre deux entraînements avec la balle orange
Le 27 juil. 2019 à 13:56 par Tom Rousset
Vous connaissez sûrement Jaylen Brown comme l’une des bonnes pioches de la Draft 2016 par les Celtics. Une partie intégrante du projet de Boston capable de contribuer des deux côtés du terrain. Seulement, il serait hyper réducteur de résumer Jaylen à sa carrière basket. Et pour cause, le gars s’implique énormément dans la communauté bostonienne et surtout auprès des jeunes. Récemment, il a même donné un discours auprès des étudiants du MIT, l’une des écoles les plus prestigieuses aux USA.
Quand on vous dit Jaylen Brown vous pensez sûrement « ah ouais, le gars hyper athlétique de Boston qui enchaîne les posters » ou encore « c’est le chien de garde de Brad Stevens depuis 3 ans lui, non ? ». Et vous avez, en partie, raison. C’est l’une des pièces essentielles de la résurgence des Cs. Il s’est très vite imposé comme une partie de l’identité des Celtics version Stevens. De plus, ses efforts sur le terrain seront procahainement récompensés puisqu’il fera partie de la présélection du Team USA pour la coupe du monde en septembre prochain. Vous auriez aussi raison en mentionnant tout cela mais il vous manquerait quand même une grosse partie de ce qui définit la personnalité de l’ancien de Berkeley : son côté philanthrope. Une facette qu’il a encore démontrée récemment en allant donner un speech devant les étudiants du MIT (Massachussetts Institute of Technology).
Le MIT ? La plus prestigieuse fac de technologie aux stazunis, rien que ça ! Le débat peut être ouvert, mais le MIT reste au-dessus en terme de reconnaissance internationale. Il faut dire que Jaylen devait se sentir à l’aise au milieu des nerds, lui qui sort de Berkeley, fac régulièrement classée comme meilleure université publique aux USA. Le speech faisait partie d’un programme permettant à dix gamins des quartiers défavorisés de Boston de bénéficier des ressources du MIT. On vous le dit, Jaylen, c’est un type bien. C’est tellement un bon gars que ses collègues de la NBA l’ont élu vice-président de la NBPA (syndicat des joueurs). Bah ouais il faut bien un vice-président respecté quand la moitié de la ligue a envie de frapper le président, coucou Chris Paul. Donc on l’a compris, Jaylen est vachement respecté pour ses actions en dehors des terrains. Maintenant au niveau basket, on attend encore mieux. Il n’a pas eu de véritable saison où il sortait du lot en acceptant un pur rôle de leader, mais cela pourrait avoir lieu dans les mois à venir. Sa meilleure année ? 2018 avec 14,5 points de moyenne mais un peu noyé dans la masse aux côtés de Jayson Tatum et Terry Rozier, qui performaient autant voire plus que lui. On attend encore sa breakout year, donc pourquoi pas 2019-2020 ? Une équipe qui a perdu ses cadres, en quête d’une nouvelle identité et pourrait s’appuyer sur un Jaylen un peu plus nasty. En plus il pourra demander à Pop ce que ça veut dire cet été, entre deux bouquins avalés dans l’avion.
Il est très rare qu’un joueur fasse l’unanimité au sein de ses pairs en NBA, mais c’est le cas de Jaylen Brown. Il faut dire que l’impact du bonhomme ne se limite pas seulement au terrain de basket. Il a su utiliser sa notoriété et son passé universitaire pour aider les jeunes du futur, et ça forcément on valide.
Source: NBC Sports Boston