Avis de la rédaction – Free Agency : quels sont les crushs de l’été de la rédac, qui fait battre nos cœurs depuis le 1er juillet
Le 11 juil. 2019 à 07:47 par Giovanni Marriette
Dire que nos cœurs battent la chamade depuis le 1er juillet est un doux euphémisme. Les pulsations ne sont ainsi pas redescendu en dessous de 200 depuis bientôt deux semaines, la faute à un marché de l’été absolument historique. L’occasion pour la rédaction de TrashTalk de faire le point sur ce qui lui plaît depuis l’ouverture des Halles, l’occasion aussi pour vous de nous dire ce que vous pensez de tout ça. Allez, divan.
Et d’ailleurs, comme d’habitude, vous connaissez le principe : le but est de partager tous ensemble nos avis, pas uniquement les catapulter pour ne rien avoir en retour. On attend donc vos propres idées, avec votre petit texte et ce qui vous rend sûr et certain de votre choix. Alors sans plus attendre, voici nos amours de vacances.
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David
Ils ont été les premiers à dégainer avant même l’ouverture du marché et ils ont confirmé par la suite. Oui, je parle des Mormons qui ont commencé avec le trade pour Mike Conley. Certes, la suite a été plus calme et on peut regretter que Derrick Favors quitte Salt Lake City car il fait partie de ces joueurs de l’ombre qui font un bien fou dans une rotation. Mais il fallait faire un peu de place et l’ajout de Bojan Bogdanovic, s’il a été grandement noyé au milieu de signatures plus ronflantes un peu plus près de l’Océan Pacifique, reste un nouvel upgrade du roster. On tente en prime le pari Mudiay, on s’assure les services d’Ed Davis et Jeff Green, et voilà un effectif complémentaire qui parait bien bien chiant à jouer sous la houlette de Quin Snyder. Un été jusque là très bien géré pour une franchise – et une ville – qui n’a pas l’habitude d’exciter des gros agents libres.
Ben
On se faisait du souci pour Victor Oladipo et les Pacers après une saison gâchée par la blessure du nouveau franchise player et de nombreux joueurs en fin de contrat mais Chad Buchanan n’a pas chômé en ce début d’été et le roster nous donne envie d’en voir plus. La carte de la continuité n’ayant pas vraiment fonctionné à l’instar du pari Tyreke Evans, Indy a changé de direction en recrutant intelligemment à tous les postes. Il fallait un profil de meneur pour succéder à la paire Darren Collison – Cory Joseph ? Malcolm Brogdon a été récupéré à un bon prix et apportera le shooting qui est parti durant l’été. On parle d’un ancien ROY sorti du second tour et du seul joueur dans le club des 50-40-90 la saison dernière ! Derrière lui, T.J. McConnell balancera tous les secrets du vestiaires des Sixers et assurera une mène plus traditionnelle. Pour animer les lignes arrières, Jeremy Lamb viendra aussi balancer du buzzer beater et fera un excellent intérimaire de Vicky en attendant son retour prévu en décembre. Pour compléter ce recrutement à faible coût, les Pacers ont réussi à obtenir T.J. Warren contre peanuts. A l’intérieur, on fait confiance à Sabonis et Myles Turner en misant sur Goga Bitadze à la Draft. Que des choix malins dans le budget de la franchise qui pourront s’épanouir dans l’Indiana. C’est moins clinquant que le recrutement des Clippers et des Lakers, mais c’est aussi beaucoup moins cher. A chacun sa Free Agency on a dit !
Alexandre
Les Clippers !! Tu ramènes le MVP des dernières Finales + Paul George sans défoncer ton noyau dur : Pat Beverley resigné, Montrezl et Lou toujours là, Zubac et Green pour pas trop cher, le jeune Shamet… Alors ok tu as lâché une tonne de picks de Draft mais tu es contender pour les deux prochaines années. Gros coup de chapeau à Jerry West et Lawrence Frank !
Giovanni
Les Kings ! Mais que c’est bizarre de s’extasier sur une Free Agency à Sacramento… Non contents d’avoir conservé leur ossature de jeunes, Vlade Divac et sa clique de mafieux restent pour l’instant sur un sans-faute depuis le 1er juillet. L’affreux Willie Caley-Stein a été libéré de ses fonctions si tant est qu’il en avait, et c’est surtout une bande de vétérans solides qui est arrivée en Californie pour entourer les jeunes. Seul bémol, le contrat d’Harrison Barnes, mais la NBA d’aujourd’hui est telle que chaque franchise se traîne son boulet, et encore on est méchants avec un mec pas forcément leader mais qui rend tout de même pas mal de services. Les vétérans en question ? Dewayne Dedmon, Trevor Ariza, Cory Joseph et Richaun Holmes, excusez du peu. Des tâcherons pour mettre des baffes à l’entraînement et des gros screens en match, du QI Basket pour faire progresser tout le monde, et globalement des mecs de collectif qui ferment leur gueule et qui jouent au basket. Vous rajoutez à tout ça la progression attendue des Fox, Bogdanovic, Giles, Bjelica, Hield et Bagley, et ça nous donne… des Playoffs dès la saison prochaine ?
Nicolas
Personnellement, je pense qu’il n’y a pas débat. En préparant parfaitement l’été à travers des mouvements malins pour libérer du cap space, et en recrutant du lourd dès les premières heures de la free agency, New York est le grand gagnant de l’intersaison hands down. Le projet très excitant de la franchise et le fait de jouer dans un aussi gros marché a attiré les gros poissons et il faudra vraiment compter sur eux l’année prochaine. En plus, il y a de la jeunesse, des vétérans et du monde à l’intérieur… bref, ils font flipper. Il devrait y avoir beaucoup plus de victoires au compteur et on sent que les fans sont ravis du côté de Big Apple.
Tom
Les moves de New Orleans, cet été, sont très intelligents . C’était un peu la panique avec le départ d’Anthony Davis, mais la contrepartie récupérée par les Pelicans Leur permet d’avoir les bases solides pour une reconstruction. En pillant les Lakers de leur jeune garde, ils ont posé les galons d’un été très lucratif Et puis il y a eu la draft où, là encore David Griffin et son staff ont fait du super boulot en chopant Zion et un autre super athlète : Jaxson Hayes. A l’ouverture de la free agency les Oiseaux ont frappé fort en signant des artilleurs de qualité comme JJ Reddick et Darius Miller pour des sommes abordables . Sur le papier ce roster ressemble à une grosse alerte League Pass tous les soirs. Les cercles de la ligue sont déjà en dépression en pensant aux soirs où les Pelicans passeront les martyriser.
Julien
On mise sur la continuité dans le Wisconsin et c’est, à mes yeux, un très bon choix. Sortis assez sèchement par les Raptors en chemin vers le titre, les Bucks menés par un Giannis en quête de titre ont tous pris en expérience. Middleton rempile, Hill et Lopez aussi tandis que Robin et Thanasis viennent faire la paire avec leurs frères pour compléter un effectif profond qui a fait ses preuves. La perte de Brogdon était inévitable, problème de cap oblige, mais Matthews viendra boucher (sûrement très correctement) le trou laissé par le ROY. Une deuxième année sous Bud’ laisse présager un collectif encore mieux organisé qui va continuer à artiller de loin et défendre dur. Pour finir, Giannis progresse d’année en année, notamment au tir, et sa saison à venir sera, à nouveau, de calibre MVP, donc pas besoin de tout chambouler. Dans un été où tout le monde a bougé, le pari du status quo semble être le bon pour une équipe victorieuse par 60 fois l’an passé. On prend les mêmes et on recommence.
Joël
A Philly les choses ont changé depuis que Kawhi s’est transformé en MJ au-dessus de Joel Embiid. Avec l’addition d’Al Horford il y automatiquement un leadership qui vient dans une équipe qui a manqué de peu d’éliminer les futurs champions. Avec une raquette qui s’annonce déjà belle, et Josh Richardson qui amènera sa fougue après le départ de Jimmy Butler, on a l’impression que les Sixers sont prêts à faire le hold up parfait. En apprenant de l’année passée et sans oublier James Ennis qui fait son retour sur le banc, Philadelphie a de grandes chances d’aller faire quelque chose de grand après cette intersaison réussie.
Voilà pour nos coups de coeur maison, ou plutôt nos avis persos, ou en fait… un peu des deux. Comme dit un peu plus haut on attend les vôtres en commentaire, juste ci-dessous ou sur les réseaux pouloulou, et on ressortira tout ça au cours de la saison, et fin juin… histoire de se marrer un peu.