Summer League de Salt Lake City : les Spurs monopolisent les highlights, y’a comme un truc qui ne va pas
Le 05 juil. 2019 à 11:16 par Julien Dubois
La Summer League c’est l’occasion de se reposer un peu, de poser son cerveau et d’apprécier des petits jeunes qui ont tout à prouver en s’affrontant pour faire kiffer les 5-6 personnes du public. La NBA est une ligue particulièrement spectaculaire et les joueurs de l’été le savent, alors zoomons sans plus attendre sur les plus belles actions des trois derniers jour à la Vivint Smart Home Arena.
Spurs, Grizzlies, Jazz et Cavs, quel programme ! Avec des équipes pareilles, c’est sur qu’on va en prendre plein les yeux (indice : de l’ironie est cachée dans cette phrase). Chaque équipe se rencontrait une fois et ce sont finalement les joueurs de Memphis qui repartent victorieux (au tie-breaker face aux Spurs). Sur le terrain, on a eu droit à une profusion de dunsk, notamment celui de Darel Poirier (faut croire que c’est la mode, ce nom-là), l’ailier fort des… Spurs, ça ne s’invente pas. Petite feinte et le défenseur en face s’en retrouve complètement déraciné, le cul au sol, de quoi faciliter la tâche à notre bon Darel qui finit au dunk sans trop sauter (facile quand on fait 2m11 aussi). Cette tendance de voir les hommes au maillot noir et blanc assurer le show s’est poursuivi pendant les trois jours. En effet, les Texans semblaient vouloir jouer vite en transition, ce qui a amené de nombreux paniers faciles et souvent de gros tomars.
👀 the TOP 3️⃣ PLAYS from the Salt Lake City Summer League in Utah! #NBASummer
Autre scène marquante, l’énorme bâche de Jarell Brantley contre Memphis. Drafté en 50ème par les Pacers, le Jazz a récupéré ses droits et le garçon semble bien déterminé à défendre dur comme son maillot lui en incombe. Pour paraphraser un de nos commentateurs préféré, le garçon natif de Columbia a sorti le « Gadgeto bras » pour envoyer le ballon s’exploser sur la tête d’un supporter une chaise vide. Ensuite, une bonne défense des Spurs amène Jordan Barnett à se retrouver seul face au panier en transition qui se fera un plaisir de claquer un gros dunk sur un défenseur de Memphis qui ne fait que figuration. Last but not least de notre Top 3, un petit buzzer beater de troisième quart pour Keldon Jonhson et son numéro 3. Shoot manqué, rebond, dribble, marcher deux grands pas et hop from the logo, ficelle. Pas de cercle, switch et le jeunot prendra le plaisir d’aller mettre un petit lay-up avant de célébrer comme une star son longshot. On retiendra également le up-and-under du meneur des Cavs, Naz Long, qui aura bon ton de nous rappeler un certain numéro 2 spécialiste de la chose qui portait ce maillot naguère.
La Summer League c’est avant tout de quoi nous faire tenir pendant ces longues vacances d’été où la NBA se « repose ». Ça permet de découvrir certains jeunes et d’apprécier, un peu plus détendu. Bon c’est pas tout ça mais on va se remettre les Finales de 2011 parce que le basket-champagne ça va deux minutes.
Source texte : NBA.