Officiel : Jared Dudley débarque chez les Lakers pour 1 an, il est là le troisième membre du Big 3
Le 03 juil. 2019 à 04:06 par Bastien Fontanieu
Pourquoi se faire chier à vouloir signer Kawhi Leonard ? Les Lakers ont réussi à compléter leur Big 3 en signant Jared Dudley ce mardi. Le vétéran sera donc la tête de gondole de Los Angeles sur les 12 prochains mois, vous pouvez fav.
C’était écrit, c’était annoncé, il n’y avait plus qu’une question de timing à respecter. Dudley, agent-libre non-restreint et donc libre de signer où bon lui semble, attendait patiemment que son heure vienne. Il le savait, expérimenté comme il est, qu’une place se libérerait tôt ou tard. Et qu’une équipe en manque de sagesse, de blabla et de leadership toque à sa porte. Chez les Nets, Jared nous avait régalé en faisant exactement ce qu’il était censé faire. Prendre les jeunes sous son aile, assurer une ambiance productive et chaleureuse dans le vestiaire, rentrer ses shoots ouverts, défendre intelligemment quand il le faut, et accessoirement rentrer dans la tête de ses adversaires (coucou Ben Simmons). Le premier tour de Playoffs face aux Sixers avait d’ailleurs offert une belle plateforme à l’ancien, qui s’était malheureusement fait rouler dessus au final par le meneur de Philly, mais les souvenirs restaient gravés dans la tête de certains… dont Rob Pelinka. Le décisionnaire des Lakers, obligé de devoir créer son effectif pièce par pièce en attendant la décision de Kawhi Leonard, voulait tout de même offrir à LeBron et Anthony Davis des pièces utiles dans leur roster. C’est donc en ce début de semaine que la franchise de Los Angeles a paraphé un contrat d’un an avec Dudley, pour un peu moins de 3 millions de dollars. Une sage signature, un beau petit contrat, pour un joueur qui s’avérera utile tout au long de l’année.
Car c’est bien là que Pelinka, désormais libéré par l’absence de Magic Johnson, montre ses premiers bons coups en tant que dirlo number one du centre-aéré jaune et violet. Pour le moment, pas de signature à la con, pas de boulette comme celles qu’on avait pu voir l’an dernier. Il y a quasiment un an jour pour jour, le cirque californien ouvrait ses portes avec les arrivées successives de JaVale McGee, Lance Stephenson et Michael Beasley. Des joueurs qu’on adore, mais pas vraiment le genre qu’il fallait pour calmer la pression médiatique posée sur ces Lakers, accueillant à peine un certain LBJ. Aujourd’hui, on est sur du matos bien plus calme, notamment Troy Daniels et donc Jared Dudley, qui s’ils sont capables de l’ouvrir et titiller les médias ont plutôt une réputation de bons bosseurs, bons coéquipiers, éloignés des boîtes de nuit et des bureaux de TMZ. Et ça, mine de rien, cela peut soulager deux camps en particulier, celui de Frank Vogel qui s’est installé sur le banc local il y a deux mois, et celui des fans qui voulaient à tout prix éviter les bavures de 2018. Dans un rôle qui sera encore à définir en fonction du roster, Jared fera ce que Jared fait et qui a été évoqué plus haut. Rien de révolutionnaire, mais le genre de gars à avoir dans son avion quand ça chauffe en Playoffs et dans des atmosphères hostiles. On l’entendra parler, ça c’est sûr, mais très probablement en bien.
Beau choix de la part des Lakers, qui récupèrent en Jared Dudley un pro de chez pro, un gars solide pour la culture d’une équipe, et qui saura défendre ses coéquipiers comme sur ses adversaires quand il le faut. Bien ouej, Rob.
Source : ESPN