Les Wolves continuent à loucher sur D’Angelo Russell : il faudra faire des montages à la Rocancourt mais pourquoi pas

Dans le beau bordel entourant le cas de Kyrie Irving, il ne faudrait pas oublier ce “pauvre” D’Angelo Russell. Au sortir de sa plus belle saison en carrière après avoir mené de main de maître les Nets en Playoffs (cette phrase !), l’ancienne poucave des Lakers sera bientôt free agent et regarde avec attention à quel point sa franchise fait de l’œil à Uncle Drew. Et s’il semble acté qu’entre Kyrie et D-Lo les Nets ont fait leur choix, il est maintenant l’heure de penser à soi. Dans cette optique les Wolves pourraient entrer dans la danse, mais les finances dans le Minnesota sont aujourd’hui le bâton dans les roues du banquier. Alors, comment qu’on fait ?

Et si la décision des Wolves de miser non pas sur un meneur de jeu mais plutôt sur un profil de poste 2/3 qui défend… était un signe de la part de la franchise de Minneapolis ? Un signe que Scott Layden rêverait en scred d’un pur meneur de jeu ? Autrement plus utile et autrement moins laid que Jeff Teague ? Possible, mais la présence de ce dernier est aujourd’hui un premier obstacle à la venue d’un joueur comme D’Angelo Russell chez les Loups. En effet, le salaire de Jeff Teague, et mettons les pieds dans le plat ceux de Gorgui Dieng et Andrew Wiggins, coûteront la saison prochaine 62 millions au chacal de Minny, une somme que l’on peut d’ailleurs étendre à… 108 millions pour les deux prochaines saisons et 172 si on tire deux ans de plus. Merci Andrew et les presque 150 millions sur cinq ans, il s’agirait de commencer à jouer au basket plus d’un match sur trois. Mais bref passons, il ne s’agit pas ici de tirer à boulets rouges sur un jeune homme qui le mérite pourtant souvent, mais plutôt d’imaginer comment la franchise chère de à Glen Taylor pourrait s’offrir les services de l’un des meneurs les plus cotés de la Ligue actuellement. Zach Lowe d’ESPN nous apprend en tout cas que les Wolves auraient leur petit plan en tête, et qu’une ou plusieurs offres pourraient ainsi faire très prochainement le quotidien de la meute :

“Ça parle beaucoup de D’Angelo Russell chez les Wolves en ce moment, et pas seulement à propos des commentaires de Karl-Anthony Towns sur Instagram parce qu’ils sont amis. Minnesota a fait savoir à toute la Ligue qu’ils étaient optimistes quant au fait de récupérer le joueur. Je ne vois pas vraiment comment ce serait possible au vu de leur cap et de tout ces contrats dont personne ne veut, mais quoiqu’il en soit c’est le discours qu’ils ont tenu.”

La saison prochaine, l’inconstance d’Andrew Wiggins coûtera la bagatelle de 27 millions à son propriétaire, alors que la air defense de Gorgui Dieng sera payée 16 millions la saison et que le leadership fantôme de Jeff Teague vaudra lui dans les 19 millions. En l’état, aucune star ne peut évidemment rejoindre le Minnesota en daignant être payée à la hauteur de son talent, et il va donc falloir réfléchir à une maligne stratégie pour se débarrasser de l’un des trois boulets sus-cités. Andrew Wiggins semble faire partie du projet même si Jarrett Culver a une bonne gueule de contender sur son poste, Gorgui Dieng passe encore et toujours entre les gouttes et Jeff Teagu se transforme de plus en plus en escroc alors… que faire ? A qui refiler l’un des camemberts les plus coulants de toute la Ligue ? Qui pourra à la fois croire en l’un de ces trois projets tout en acceptant de la payer grassement une voire plusieurs saisons ? Layden a peut-être bien son idée et a d’ailleurs possiblement déjà ferré son poisson clown, reste à voir dans quelles mesures un ou plusieurs trades serait à même de libérer assez de cap pour faire venir D-Lo et le payer comme le All-Star qu’il est devenu. Sur le terrain ce serait en tout cas une sacrée upgrade et le duo Russell-Towns n’aurait que peu de concurrence, mais alors au service compta… ça coince encore et toujours.

On reste donc à l’affût de la moindre info concernant les Bourdon, Campan et Legitimus du Minnesota, et si vous avez des idées n’hésitez pas à nous en faire part. En tout cas parait-il que quelque chose se prépare, sauf que nous on est comme Saint-Isiah Thomas, on croit que c’qu’on voit.