LeBron James s’est ennuyé au mois de mai : au cas où ça arrive de nouveau, voici nos conseils vacances hors-saison, Partie 3
Le 23 juin 2019 à 10:03 par Giovanni Marriette
Parce qu’il faut bien combler le manque de basket ici et chez vous les lecteurs, parce que l’on se sent parfois investi de la mission d’informer les gens, voici aujourd’hui quelques brèves qui sortiront un peu de notre ligne éditoriale habituelle. Chris, James… LeBron, ne dîtes pas merci ça nous fait plaisir.
On les connait bien, ces mecs qui dominent toute la saison, pour certains qui l’ouvrent grand pour annoncer que seul le titre comptera. Ces mêmes phénomènes qui se retrouvent un peu hébétés fin mai et début juin, obligés de se farcir des NBA Finals sans eux à la télé car de toute façon, Madame avait anticipé ses vacances en juillet. Chaque année c’est la même et on connait d’ailleurs quelques spécialistes, à aller chercher notamment dans l’Oklahoma ou dans un coin bien connu du Texas. Par respect pour eux on ne donnera ainsi pas les noms de Russell Westbrook, DeMar DeRozan, James Harden ou Chris Paul, mais tout le monde ici aura bien compris que l’on parle de Russell Westbrook, DeMar DeRozan, James Harden ou Chris Paul.
Bref, TrashTalk se transforme aujourd’hui en Promo Vacances, Thomas Cook, Last Minute ou Marmara et vous propose quelques destinations idéales à visiter hors-saison. Parce qu’à un moment donné il faut se rendre à l’évidence, et que la seule victoire de certains joueurs NBA aux mois de mai et juin restera toujours de réussir son bronzage.
9. Israël
Pourquoi en mai ? Pour explorer le pays et travailler dans un kibboutz quand il n’y a pas trop de monde. En mai, les visiteurs sont rares en Israël, la température avoisine 26°C et il ne pleut presque pas : idéal pour explorer le pays, de la mer Morte au lac de Tibériade, de l’immense “cratère” de Makhtesh Ramon au mont du Temple à Jérusalem. C’est aussi le meilleur moment pour randonner sur le Chemin d’Israël (Israel National Trail), qui traverse le pays : collines et vallées sont verdoyantes et la chaleur n’est pas trop forte. De même, pour séjourner dans un kibboutz, ces communautés rurales qui accueillent des volontaires (juifs ou non) pour aider aux plantations, aux récoltes ou autres tâches, en échange du gîte et du couvert, dans un grand esprit de camaraderie. Notez que Chavouot, fête de la moisson, prescrite par la Bible, tombe généralement en mai et donne lieu dans les kibboutzim à force réjouissances, danses et processions.
S’organiser : depuis Tel-Aviv la cosmopolite, rejoignez Jérusalem ; remontez vers le nord pour rejoindre Nazareth et le lac de Tibériade ; puis longez le littoral méditerranéen pour revenir sur Tel-Aviv.
À savoir : pour travailler dans un kibboutz, les volontaires doivent avoir entre 18 et 35 ans.
10. L’Orient-Express
Pourquoi en mai ? Pour traverser l’Europe au printemps. C’est un voyage en train mythique : de Paris à Istanbul, jusqu’aux rives de l’Asie, via certaines des plus belles villes d’Europe. Le nom d’Orient-Express évoque le souvenir romantique de luxueux wagons habillés de boiseries. Aujourd’hui, le Venice-Simplon Orient-Express (qui relie Londres à Venise) tente de renouer avec cette splendeur d’antan – et l’expérience coûte une fortune. Mais pourquoi ne pas utiliser un forfait de train sur des lignes régulières pour composer à la carte ce voyage légendaire ? En partant en mai, vous pourrez espérer trouver partout un temps clément. Quittez Paris et ses marronniers en fleur pour le Strasbourg médiéval en grès rose ; continuez avec Munich et ses bières, Vienne et ses concerts, Budapest et son Art nouveau, Belgrade et sa forteresse, Sofia et ses églises à dômes, avant de rejoindre les rives du Bosphore à Istanbul. Vous n’aurez pas de steward à votre service, mais le plaisir de voir se dérouler le continent n’en sera pas moins grand !
S’organiser : le trajet Paris–İstanbul peut se faire en 4 jours, mais prévoyez du temps pour vous arrêter en route.
À savoir : il existe différents forfaits ; jeunes et seniors bénéfi cient de réductions.
11. Red Center, Australie
Pourquoi en mai ? C’est le bon moment pour contempler le Rock. Le cœur rouge (Red Centre) de l’Australie, connaît pendant l’hiver austral un afflux de visiteurs, ceux-ci préférant éviter de s’y rendre l’été, brûlant dans le désert. Or, en plein hiver, les températures peuvent chuter au-dessous de 0°C après la tombée de la nuit. Mai offre un bon compromis : il y a moins de monde, en journée le temps est sec, clair et pas trop chaud (environ 20°C), et la nuit, il fait frais, mais il ne gèle pas. C’est mieux pour qui veut dormir dans un swag (sac de couchage à la mode australienne), voir le lever du soleil et contempler le ciel étoilé. Dans la journée, la température est idéale pour se balader à pied autour d’Uluru, dans la vallée des Vents de Kata-Tjuta ou dans le Kings Canyon – ou encore pour parcourir un tronçon du Larapinta Trail, mai étant le début de la saison du trekking sur ce sentier qui va d’Alice Springs à Mount Sonder.
S’organiser : atterrissez à Alice Springs. Louez une voiture pour parcourir le Red Centre Way, une boucle de 5 jours à travers les West MacDonnell Ranges jusqu’au parcnational d’Uluru-Kata Tjuta, puis regagnez Alice Springs par la Rainbow Valley.
À savoir : l’aéroport d’Alice Springs se situe à 450 km d’Uluru ; plus petit, l’aéroport d’Ayers Rock, à Yulara, n’est qu’à 20 minutes de voiture d’Uluru.
12. Ile de Skye, Ecosse
Pourquoi en mai ? Pour les longues journées revigorantes, sans insectes, sur cette île de l’ouest de l’Écosse. Si vous avez beau temps sur la deuxième plus grande île d’Écosse, vous avez de la chance : au soleil, les lochs scintillent, les montagnes rougissent, la lande resplendit d’un vert intense. Mais, par temps gris, c’est un autre type de beauté : nimbés de brume ou de nuages, les pics Cuillin prennent une allure fantomatique. Cela dit, mai – l’un des mois les plus secs selon les statistiques – est un bon choix : les sous-bois sont tapissés de jacinthes bleues, les moutons paissent et les oiseaux de mer reviennent sur les imposantes falaises. Le soleil se lève avant 4h et se couche après 23h, laissant tout loisir d’explorer les châteaux, les petits musées et les formations rocheuses de la péninsule de Trotternish. Venez le plus tôt possible, car, de mi-mai à septembre (le pire étant en juillet-août), l’ouest de l’Écosse est envahi de midges, petits insectes dont les piqûres rendent fou. Notez que les midges n’aiment pas le vent : si vous marchez sur une crête ou sur la côte, vous devriez les éviter.
S’organiser : l’île de Skye se situe à 5 heures de voiture de Glasgow (faites une halte à Fort William). Cela vaut le coup de s’y attarder. Visitez Portree et Trotternish, randonnez dans les Cuillin et faites un tour en bateau pour observer les aigles de mer.
À savoir : Skye est reliée à la terre ferme par un pont routier ainsi que par des ferries.
Voilà pour cette Partie 3, la dernière, avec quelques billes de plus pour faire passer le temps la saison prochaine lorsque votre équipe aura ramassé un 4-1 des familles au premier tour des Playoffs face aux Nuggets ou aux Pels. Vous y croiserez peut-être CP, JH, RW, DMDR ou même LBJ et AD, et pourrez alors leur profiter de taper un peu la balle avec eux, histoire de leur dégourdir les jambes à une période où ces messieurs ont plus l’habitude de s’encroûter…