Jimmy Butler a l’intention de devenir agent-libre : forcément, suffit de le dire pour que ces charos d’Angelinos s’y intéressent

Le 15 juin 2019 à 15:11 par Arthur Baudin

Jimmy Butler Buckets
Source image : ESPN / YouTube

Plus que deux semaines avant le début de la free agency, une période qui va faire le bonheur des fans de balle orange puisque d’énormes noms seront libres de tout contrat, au grand dam de leurs franchises actuelles qui sont allées jusqu’à leur apporter le petit déjeuner au lit pour parler prolongation. Seulement, manger le matin est devenu un peu has-been, avec tout le respect que l’on porte aux nutritionnistes. Et puis la fidélité ne dépend pas seulement d’un bon bol de Cheerios, d’autres paramètres entrent aussi en jeu.

Jimmy Butler nous a RÉ-GA-LÉ cette année! Il serait long d’énumérer toutes les qualités dont le Curly a fait preuve cette saison, mais laissez-nous vous parler de certaines d’entre-elles. D’abord, un leadership très important pour entourer une équipe en pleine ascension sur ces dernières années, traduit par un caractère de vainqueur sans précédent. Le type veut l’emporter à chaque match et le prouve avec des actions dont lui-seul a le secret. Le risque de faire venir un déglingué comme Jimmy Buckets en novembre dernier était grand pour Elton Brand, le General Manager des Sixers. Bah oui, suffit que son dernier utilisateur ait mal revissé la tête, et le bougre peut vous faire imploser un vestiaire. Pour le plus grand bonheur des fans étoilés, c’est une facette surprenante et pleine de bonnes intentions qu’a montré l’ailier cette saison. Un peu comme si Draymond Green enfilait une tenue d’arbitre et distribuait les fautes techniques, ce monde n’a plus de sens. Sur le plan statistique, Jimmy Butler a fait le boulot d’une façon plutôt discrète et propre : 18,7 points, 5,3 rebonds et 4 passes à 46% au tir dont un moyen 34% du parking. Niveau intégration on a vu pire puisque le type semble s’être entouré d’un joli cercle d’ami en Pennsylvanie, demandez à Joel Embiid alias le fan numéro 1 du compte Instagram de Butler. Ça fait des mois que le pivot drague son collègue comme s’il était Rihanna, soit dans un but de le faire prolonger, soit dans un but totalement autre dont nous n’avons heureusement pas entendu parler. Bref, la tête brûlée arrive au terme de son contrat et souhaite apparemment refuser sa player option de 20 millions de dollars. Difficile de ne pas lui donner raison puisqu’il compte sûrement sur les Sixers ou une autre franchise pour poser le max sur sa personne. Advienne que pourra, en attendant les Lakers du King n’ont pas tardé à se montrer entreprenants avec le joueur. Chris Haynes de Yahoo Sport s’est exprimé à ce sujet :

“Jimmy Butler a l’intention de refuser sa player option, sauf imprévu, mais les Sixers restent déterminés dans la quête de prolonger le joueur. Des sources proches de la ligue ont indiqué que Butler présente un grand intérêt pour les Lakers de LeBron James.”

Le risque, ils ont plutôt l’air d’aimer ça les Californiens, car si l’ancien joueur des Wolves s’est montré coopératif cette saison, il le serait sûrement moins dans une institution aussi bordélique que celle des Lakers. C’est comme foutre son père dans une chambre mal rangée, il va gueuler mais sûrement pas mettre la main à la pâte pour t’aider. Bon, il n’empêche que le bonhomme serait utile d’un point de vue basket, puisqu’on se voit mal refuser les tirs ultra-clutchs du bonhomme. Quoi qu’il en soit, ça dépendra aussi de l’issue d’un dossier Anthony Davis qui semble durer aussi longtemps que la dynastie Patrick McCaw. Sincèrement, si Jimmy Butler a rendu une copie très positive lors de l’exercice 2018-2019, ce n’est pas pour autant que la tête bru est devenue un saint. Néanmoins si l’alchimie prend, paie ton équipe indéfendable en Californie. C’est donc un très gros risque que prendra ou non Rob Pelinka cet été, alors affaire à suivre. En attendant, certains se font plaisir en imaginant un trio LeBron – Davis – Butler…

Concrètement, si Jimmy Butler vient à quitter les Sixers, ce qui parait plus ou moins probable, la situation risque d’être délicate pour la franchise qui va l’accueillir. Bah oui, le bonhomme sort d’une campagne de Playoffs achevée en demi de Conférence, et on peut se douter qu’il n’espère maintenant que meilleur parcours. En imaginant que l’ailier fasse ses valises pour rejoindre LeBron : si l’alchimie ne prend pas et que le bougre fout le bordel à LA, par pitié Netflix faites nous une série sur le foutoir angelino.